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It’s no secret that the Canadian Wildlife Federation has been worried about the monarch butterfly for quite some time. After their numbers dropped to their all time lowest in 2012, our hearts dropped along with them. We needed to do more. We absolutely needed to protect these majestic butterflies. So we paired up with the Department of Integrative Biology at University of Guelph to delve into the reasoning behind this dramatic population decrease.

 

The answer lay with their migration and the many generations it takes to make the trip to and from their overwintering grounds. Until recently, scientists could only estimate the monarch butterfly’s migratory patterns, and many believed individual monarchs made the migratory journey. That just wasn’t good enough for us. We needed to know, once and for all, where these winged wonders were going and where they had come from.

 

The University of Guelph team clocked 35,000 kilometres driving across 17 states and two provinces to accomplish this. They netted more than 800 monarchs and quickly began analyzing the chemical elements in their wings. You see, monarchs primarily eat milkweed in their larvae state and since the plant’s chemical signature varies from one place to another, they were able to find out each butterfly’s birthplace by analyzing their wings. Remarkable, right?

 

What they found was that monarchs make their long migration northward through successive generations, not all in one go. So the parents lay eggs that hatch along the way (up to five generations to make it to Canada) then their young continue on. Moreover, they found that

many of the successive generations of monarchs were born in Texas and Oklahoma, while others were in the U.S. Midwest and finally a larger area of the northeast coast and the Midwest. That tells us that it is critical for the monarch’s future to foster the butterfly’s habitat in these areas first by conserving their food (either planting more milkweed, or at the very least, not destroying the milkweed grown there), and secondly by keeping a close eye on the negative impact genetically modified corn and soy is having on the species.

 

So what can you do? You can start by pledging to make your garden a safe place for monarchs! When you pledge to help monarchs, you’ll get the dos and don’ts of gardening for monarchs including what blooms to plant, what common gardening tool you should ditch, and more. Take the pledge today!

 

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Suivi des générations de monarques :Nous avons enfin retracé le parcours de ces papillons insaisissables

 

Ce n’est pas un secret que la Fédération canadienne de la faune est préoccupée par le sort des papillons monarques depuis un certain temps.Depuis que leurs effectifs sont tombés à leur plus bas niveau historique en 2012, nous avons le cœur brisé.Nous avons alors ressenti la nécessité de nous investir davantage.Nous devions absolument protéger ces papillons majestueux.Aussi avons-nous établi un jumelage avec le département de biologie intégrative de l’Université de Guelph dans l’optique d’expliquer cette diminution spectaculaire de la population de monarques.

 

La réponse réside dans leur migration et les nombreuses générations nécessaires à l’accomplissement de leur voyage depuis et vers leurs aires d’hivernage.Jusqu’à récemment, les scientifiques ne pouvaient qu’estimer les habitudes migratoires des papillons monarques, et beaucoup croyaient que de simples individus étaient en mesure d’effectuer seuls ce parcours migratoire.Mais ces données ne nous suffisaient pas.Nous devions savoir, une fois pour toutes, où ces merveilles ailées se rendaient et d’où elles provenaient.

 

L’équipe de l’Université de Guelph a parcouru un total 35 000 km, sur les routes de 17 États et de deux provinces pour accomplir cette tâche.Ils ont capturé au filet plus de 800 monarques et ont rapidement commencé à analyser les éléments chimiques présents dans leurs ailes.En effet, les monarques se nourrissent principalement d’asclépiade à l’état larvaire, et étant donné que la signature chimique de la plante varie d’un lieu à l’autre, ils ont réussi à établir le lieu de naissance de chaque papillon par l’analyse de ses ailes.Remarquable, non?

 

Ils ont donc découvert que les monarques effectuent leur longue migration vers le Nord par générations successives, et non d’une seule traite.Les parents pondent ainsi des œufs qui éclosent en cours de route (il faut jusqu’à cinq générations pour se rendre au Canada), puis leur progéniture poursuit le voyage.Ils ont en outre constaté qu’un grand nombre de générations successives de monarques sont nées au Texas et en Oklahoma, tandis que d’autres sont nées dans le Midwest américain, et d’autres enfin dans une région plus étendue de la côte Nord-Est.Ces résultats nous indiquent qu’il est essentiel pour l’avenir des monarques de favoriser leurs habitats dans ces régions, d’abord par la conservation de leur nourriture (soit en plantant davantage d’asclépiades ou, à tout le moins, en ne détruisant pas les asclépiades déjà présentes), et d’autre part en surveillant de très près les effets néfastes que les plantations de maïs et de soja génétiquement modifiés ont sur cette espèce.

 

Alors, que pouvez-vous faire?Vous pouvez commencer à vous engager à faire de votre jardin un endroit sécuritaire pour les papillons monarques!En vous engageant ainsi, vous intégrerez des choses à faire et à ne pas faire pour la survie des monarques à vos activités de jardinage, comme le choix de plantes appropriées, l’abandon d’outils de jardinage ordinaires, et plus encore.Engagez-vous dès aujourd’hui!