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Written by Sean Brillant, Manager of Marine Conservation

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The announcement by the Canadian government over the Easter holiday weekend that it will be removing SARA protection for the Pacific humpback whales seems suspicious and it has ignited quite a bit of reaction. This reaction just might be justified, but not for the obvious, implied, reasons.

In 2011, the population of Pacific humpbacks were reassessed by the committee of scientists responsible for assessing endangered wildlife in Canada; COSEWIC (the Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada).  After a considerable scientific debate and serious consideration (a hallmark of this committee), it was decided to reduce the status of this whale from ‘Threatened’ to ‘Special Concern’ because the population has increased significantly in the past 10 years.

So, Canadians’ concern for this issue should not be the ‘downlisting’ of humpbacks. In fact this is a great thing; after 50 years of no commercial hunting (the cause of their decline), this whale seems to be recovering! Yay!

The disconcerting aspect of this issue is that the government moves quickly to recognize the improvement in the status of species at risk, but has a track record of moving very slowly (there is no debate about this; it is fact) to legally recognize species that need increased protection because they are at risk of extinction. And this is especially true for marine species.

The Pacific humpback whale actually exemplifies this: the federal recovery plan for this species, which the government was required to produce for the Pacific Humpbacks when they were listed as ‘Threatened’ in 2003, was not completed until 2013! Two years after COSEWIC did its re-assessment and reduced their extinction risk status. Absurd? Yes.

Our wildlife is a part of who we are as Canadians; a part of our heritage. Wildlife must be conserved for the use and enjoyment of all Canadians, and we must be especially cautious with our species at risk of extinction. We have to be clear about this with our federal government.

We will be Canadians long after our non-renewable resources are gone. But we will be less Canadian for every species and habitat we lose.

CWF supports the conservation of all of Canada’s wildlife; our rare and our common species, through our conservation work, our education programs and our efforts to improve the awareness of Canadians about their wildlife heritage.

 

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La baleine à bosse n’est plus considérée comme « menacée »

Écrit par Sean Brillant, directeur des programmes de conservation marine

Le gouvernement fédéral a annoncé pendant la fin de semaine de Pâques qu’il allait retirer la protection de la LEP à la population de baleines à bosse du Pacifique. Cette annonce semble suspecte et a suscité pas mal de réactions. Si une réaction paraît effectivement justifiée, ce n’est cependant pas en raison du déclassement proposé lui-même.

En 2011, la situation des baleines à bosse du Pacifique a été réexaminée par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, le comité de scientifiques chargé de classer les espèces canadiennes en péril. Au terme d’un débat scientifique important et d’un examen sérieux, le type de démarche qui distingue le COSEPAC, la décision a été prise d’attribuer une catégorie de péril moindre à cette population de baleines jusque-là considérée comme « menacée » : en raison d’un accroissement important de ses effectifs depuis dix ans, sa situation apparaissait désormais seulement « préoccupante ».

Dans ce contexte, ce n’est pas le déclassement des baleines à bosse qui devrait inquiéter les Canadiens. En fait, il s’agit d’une très bonne nouvelle : 50 ans après la fin de la chasse commerciale (c’était la cause de la décroissance des effectifs), cette population semble se rétablir! C’est super!

Ce qui est déconcertant, c’est plutôt le contraste entre l’empressement avec lequel le gouvernement reconnaît le passage à une catégorie de moindre péril et la grande lenteur (habituelle, indéniable) avec laquelle il accorde à des espèces qui risquent de s’éteindre la protection légale supplémentaire dont elles ont besoin (particulièrement dans le cas d’espèces marines).

L’évolution de la situation des baleines à bosse du Pacifique en offre un exemple : en 2003, lorsqu’on a classé cette population comme « menacée », cela signifiait que le gouvernement fédéral devait élaborer un plan de rétablissement à son égard, mais l’élaboration du plan s’est achevée seulement en 2013! C’est-à-dire deux ans après le nouvel examen du COSEPAC qui a déterminé que le péril s’était amoindri. Absurde? Oui.

La faune et la flore de notre pays font partie intégrante de notre identité nationale; elles font partie de notre patrimoine. Nous devons veiller à leur conservation afin que tous les Canadiens puissent en tirer des ressources ou de l’agrément, et nous devons être particulièrement prudents en ce qui a trait aux espèces en péril. Nous devons nous assurer que le gouvernement fédéral comprenne clairement cette attente.

Les habitants de ce pays continueront d’être appelés Canadiens bien après l’épuisement de leurs ressources non renouvelables. Ils seront cependant moins canadiens chaque fois qu’une espèce ou un milieu naturel disparaît.

La FCF favorise la conservation de toutes les espèces sauvages du Canada, les espèces rares comme les espèces communes, par son travail de conservation, ses programmes éducatifs et les initiatives qu’elle met sur pied pour sensibiliser davantage les Canadiens à leur patrimoine faunique et floral.