La Journée internationale de la biodiversité, c’est le 22 mai 2022.

Les Nations Unies nous demandent de réserver cette journée pour réfléchir à la valeur que la nature apporte à nos vies, sous forme des services qu’elle nous fournit tout comme du plaisir que nous tirons de nos interactions avec des espèces et des lieux sauvages.

Vos flux de médias sociaux seront certainement envahis d’impressionnantes photos colorées de zones critiques de biodiversité comme les forêts tropicales, les récifs coralliens ou les Galapagos. Il ne fait aucun doute qu’il s’agit de lieux essentiels.

Mais d’autres le sont tout autant. En collaboration avec des partenaires très passionnés, la Fédération canadienne de la faune (FCF) a tourné son attention vers les lieux dont la biodiversité est moins visible ou n’est pas reconnue, comme les grandes plaines.

La biodiversité des grandes plaines de l’Amérique du Nord

Les grandes plaines sont un vaste écosystème dominé par les graminées qui s’étend des Prairies canadiennes jusqu’au nord du Mexique, en passant à travers le centre des États-Unis. Pour sauver ce qui reste de ces prairies essentielles, nos trois pays doivent travailler ensemble.

C’est pourquoi nous nous sommes joints à Central Grasslands Roadmap,un groupe de travail composé de représentants d’organisations autochtones, de la communauté agricole, d’ONG, de gouvernements et d’universités de l’ensemble de l’Amérique du Nord. Immédiatement après la Journée internationale de la diversité biologique, nous nous réunissons pour établir l’ordre de priorité des mesures immédiates. Nous espérons que celles-ci conduiront à des résultats quantifiables en matière de conservation des grandes plaines au cours des trois prochaines années. Nous y travaillerons en compagnie d’Environnement et Changement climatique Canada, de la Saskatchewan Stock Growers Association, de l’Alberta Wilderness Association, du Centre for Indigenous Environmental Resources, d’Oiseaux Canada et de bien d’autres partenaires.

Ce que nous apportons

Goglu des près

L’équipe chargée des programmes de conservation terrestre de la Fédération canadienne de la faune se réjouit de vous faire part de notre point de vue.

  • Nous possédons une expérience de nombreuses années de travail avec les agriculteurs et les éleveurs pour protéger la faune sur les terres agricoles.
  • Nous avons attiré l’attention sur les pesticides qui sont nocifs pour la faune.
  • Nous avons collaboré avec les producteurs pour développer une agriculture respectueuse des oiseaux.
  • Nous avons travaillé pour modifier la gestion des emprises routières au profit des papillons monarques et d’autres espèces sauvages.

Nous sommes fiers d’annoncer que notre programme de conservation des prairies indigènes des provinces des Prairies est opérationnel. Nous collaborons déjà avec Oiseaux Canada, le SODCAP (South of the Divide Conservation Action Program) et l’Université Carleton pour étudier comment le pâturage affecte les insectes et les oiseaux insectivores.

Les partenariats sont essentiels

Les agriculteurs et les éleveurs du Canada sont l’épine dorsale de notre industrie agricole essentielle. Nous sommes engagés à nous associer avec eux pour partager notre avenir avec la faune. Nos nouveaux partenariats du groupe de travail Roadmap seront un élément clé de l’avenir des grandes plaines de l’Amérique du Nord.

En effet, le thème de la Journée internationale de la diversité biologique de cette année est « Bâtir un avenir commun à toutes les formes de vie ». Nous n’aurions pas pu mieux l’exprimer.

Apprenez-en plus au sujet des prairies indigènes du Canada et d’autres travaux terrestres.

À propos des auteurs :

John Wilmshurst est gestionnaire de la conservation des prairies indigènes à la FCF. Travaillant dans le domaine de l’écologie, de la gestion et de la conservation des prairies depuis plus de 25 ans, John a étudié dans les Prairies canadiennes, en Afrique de l’Est et en Europe. Il s’est concentré sur les grands herbivores, notamment le bétail, mais il est ravi de s’associer à d’autres passionnés pour conserver toute la beauté de nos prairies. Niki Wilson est une communicatrice scientifique qui écrit également pour le magazine Canadian Wildlife/Biosphère de la FCF.