En tant que jardinière, je veux savoir comment contribuer positivement à l’écosystème et ne pas le détruire.

Lorsqu’une nouvelle espèce d’oiseau indigène que nous n’avons jamais vue auparavant décide que notre habitat est convenable et choisit d’y élever ses petits, c’est comme toutes les fêtes réunies (et plus encore). Mon mari et moi avons alors l’impression que nous avons bien réussi certaines choses dans nos choix de jardinage et d’intendance de notre terrain.

Jaseur d’Amérique ©Marian Bell Whitcomb | Jardin certifié de la FCF

Nous sommes d’avis que davantage de recherches sont requises pour nous aider dans nos démarches, car il est possible d’avoir les meilleures intentions, mais de commettre de graves erreurs. Nous pouvons penser que nous « aidons » les animaux sauvages en leur laissant de la nourriture, par exemple, ou encore en leur fournissant un endroit où ils peuvent se retrouver réunis de façon non naturelle, ce qui peut potentiellement répandre des maladies et leur causer d’autres problèmes.

Étant donné notre âge et état de santé, l’espace que nous réservons officiellement à notre jardin est en transition. Nous retirons d’abord les plantes non indigènes envahissantes et nous y ajoutons des plantes indigènes que nous cultivons à partir de la graine. Les plantes sont essentielles à la survie de tous les animaux dans n’importe quel écosystème.

Mais la plus importante décision que nous avons prise a été de garder plus de 50 % de notre terrain dans son état naturel protégé contre les espèces envahissantes conformément aux recommandations de feu E.O. Wilson.  Nous voulons augmenter ce pourcentage à 70 % en fonction des nouvelles données scientifiques qui proviennent des laboratoires comme celui de Douglas Tallamy qui a confirmé scientifiquement les conclusions auxquelles nous sommes arrivées (anecdotiquement) au cours des 30 dernières années de jardinage et d’étude de la nature.

Cette photo vous donne une idée de l’ambiance de symbiose avec la nature que nous voulons créer dans notre jardin.

© Marian Bell Whitcomb | Jardin certifié de la FCF

Marian Bell Whitcomb est une jardinière certifié par la FCF. En savoir plus, visitez nos site web : Certification de votre jardin et Jardinage pour la faune.