En octobre et en décembre, le personnel de Parcs Canada s’est rendu au zoo de Calgary pour faire le point sur la réintroduction du bison sauvage dans le parc national Banff.

Au milieu du XIXe siècle, environ 30 millions de bisons parcouraient librement l’Amérique du Nord, mais ils ont pratiquement disparu en raison de la chasse excessive. Dans les années 1850, le bison a disparu de Banff. En 2017, Parcs Canada a réintroduit un troupeau de 16 bisons provenant des plaines du parc national Elk Island dans le parc national Banff, dans un pâturage de mise en liberté progressive. Les bisons ont été transférés dans un pâturage clôturé de 18 hectares, au lieu d’être relâchés directement dans la nature.

Le but était de leur donner le temps de s’ajuster, de leur permettre de mettre bas à deux reprises et de les laisser se familiariser avec les conditions météorologiques, les pentes, les rivières et le fourrage de montagne. Comme ils venaient des prairies, ils n’avaient jamais vu de montagne ni de rivière auparavant. Le personnel de Parcs Canada pourrait également surveiller la population.

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Un facteur clé pour une réintroduction réussie de bisons sauvages est qu’ils mettent bas et créent de nouveaux souvenirs dans leur nouvel habitat. S’ils disposent de la nourriture et des abris nécessaires et qu’ils apprennent à survivre dans ce nouvel environnement, ils prospéreront.

Cela fait écho à mon travail en matière d’établissement des nouveaux arrivants à Toronto. Les immigrants et les réfugiés ont également besoin d’un environnement propice où ils peuvent créer des souvenirs et s’ancrer dans leur nouveau foyer. Certains se déplaceront entre le Canada et leur pays d’origine ou même d’une province à l’autre. Certains prendront plus de temps pour s’ajuster. Certains manquent peut-être de ressources comme de la nourriture, l’accès aux services ou le soutien scolaire. Ils peuvent être confrontés à des obstacles tels que parler une nouvelle langue, rencontrer des personnes de nouvelles cultures ou adopter de nouveaux aliments. Tout comme le cheminement de réintroduction du bison, ils se trouvent dans un nouvel environnement et tentent littéralement de « tâter le terrain ».

Habituellement, les bisons âgés et sages apprendront aux générations futures à vivre dans ces régions. Malheureusement pour le bison sauvage, il n’y en avait aucun dans la région de Banff. Les bisons ont donc appris des intendants de Parcs Canada. De même, pour les nouveaux arrivants au Canada, ils n’ont peut-être pas de famille ou d’amis pouvant les aider à s’intégrer dans ce nouveau pays. C’est là qu’un organisme à but non lucratif intervient et leur vient en aide. C’est là que je suis intervenu, d’une certaine manière, en tant que guide pour cheminer avec eux.

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En novembre, j’ai pu rencontrer des élèves immigrants à Calgary. J’ai partagé ma propre expérience de participant au Corps de conservation canadien. Bien sûr, jouer aux jeux Éducation-Nature de la FCF et interagir avec eux était certainement un plus. Après la présentation, un élève de 11e année m’a dit qu’il souhaitait devenir membre du CCC dans quelques années. Il m’a dit qu’il voulait visiter de nouveaux endroits au pays et protéger nos ressources naturelles pour les générations futures.

La raison pour laquelle j’ai choisi de tendre la main aux jeunes immigrants est que, comme c’est le cas pour tous les jeunes, il est difficile de trouver des occasions de bénévolat et de s’impliquer. Je voulais qu’ils en apprennent plus sur une future occasion de bénévolat et qu’ils retiennent certains gestes qu’ils peuvent poser pour protéger les ressources naturelles de la terre. Parmi les exemples de gestes à poser figurent : ramasser les déchets, acheter moins de produits en plastique et utiliser l’application iNaturalist pour recueillir des données sur la nature à l’intention des scientifiques.

Je pense qu’aujourd’hui, la plupart des résidents de Calgary et des Canadiens peuvent comprendre l’histoire de faire ses bagages, de déménager dans un nouveau pays et de commencer une nouvelle vie.

J’espère cette année que davantage de jeunes participeront aux projets de bénévolat de l’étape 3 du CCC partout au pays. Cela est particulièrement vrai pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de faire l’expérience du plein air et d’en apprendre davantage sur la protection et la conservation de l’environnement en raison d’obstacles dans leur vie.

En ce qui concerne la faune, j’espère que la population de bisons sauvages apprendra à vivre confortablement dans son milieu d’origine, la région de Banff. À l’avenir, nous aurons tous grand plaisir, les Canadiens, les peuples autochtones et les visiteurs, à vivre et à partager l’émerveillement du pays des bisons.

Les opinions exprimées sont celles des participants et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de la Fédération canadienne de la faune.

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