Some of Canada’s hardier bird species brave the winter right here at home. They have some good tricks up their sleeves.
If you stood outside in just about any Canadian city during January or February without a stitch of clothing, you’d become a Popsicle in short order. So we don heavy coats, thermal mitts and wool-lined boots. But what about birds? Not all of them head to warmer climes in winter, so how do they cope?
Actually, birds have an amazing number of behavioural and physiological adaptations for surviving the coldest of conditions. It has a lot to do with one of their unique features — feathers. If you’re looking for natural lightweight insulation, you can’t find much better.
A) DRESS IN LAYERS
Just like we throw on extra clothing to combat winter cold, some birds enhance their insulation from feathers by moulting into fresh, thick plumage. Some sparrows that spend their winters in chilly areas actually increase their plumage weight by as much as 70 per cent from summer to winter.
Ever watch a bird on a really cold day fluff out all its feathers so that it looks like a little butterball? The bird is simply adjusting its feathers to create warm air pockets to increase the insulation value of its plumage. It’s the same principle as when you buy a winter coat — you want it a bit loose so that your body heats the trapped air to provide an extra layer of insulation.
B) FANCY FOOTWORK
So, how about ducks and geese that spend hours bobbing around in water barely above freezing temperature? They have waterproof plumage, but what keeps their legs and feet from becoming frostbitten and eventually gangrenous?
First, they reduce the circulation in their feet to a mere trickle in a network of blood capillaries. Just enough flows to keep the tissue cells alive. Second, through a special heat-exchange system, the arterial blood flowing to their feet heats up the cool venous blood returning to their body. All of this serves to keeps a water bird’s heat from being lost to the outside. Birds have another trick we humans can’t do. At night, especially in extremely cold weather, they can lower their body temperature a few degrees to conserve energy. When a bird becomes cold, it tenses its breast muscles and begins to shiver to generate body heat. Unlike us, they do this in an almost imperceptible manner.
C) CHANGING HABITS
Birds also adjust their behaviour to cope with cold. In really cold weather, land birds favour sheltered or wind-protected areas for feeding and roosting. Waterfowl often tuck their heads into their “armpits.” Some species, such as grouse, ptarmigan and even snow buntings, plunge into soft snow and use body heat to warm up their “cave.” On nights when temperatures are exceptionally frigid, some small birds will pack themselves into tree cavities. On one occasion, up to 50 titmice were found huddled in a ball-like mass in a cavity.
So don’t worry about the birds in winter. Nature has provided them with an array of adaptations. After all, if they couldn’t handle it, they wouldn’t stay.
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Dans le froid intense
Certaines des espèces d’oiseaux les plus robustes affrontent l’hiver ici même. Mais elles ont quelques trucs dans leur manche.
Si vous deviez passer du temps dehors, sans vêtements, dans n’importe quelle ville canadienne en janvier ou en février, votre espérance de survie serait passablement écourtée. Nous avons donc besoin de manteaux isolés, de mitaines et de bottes appropriées. Mais comment font les oiseaux? Bon nombre d’entre eux ne migrent pas dans le sud en hiver, alors comment supportent-ils le temps froid?
Effectivement, les oiseaux profitent d’un nombre étonnant d’adaptations physiologiques et comportementales pour survivre aux conditions les plus froides. Et cela commence par leur caractéristique la plus exclusive : les plumes. Vous ne trouverez pas mieux en fait d’isolant léger et naturel.
S’HABILLER DE PLUSIEURS COUCHES : de la même manière que nous ajoutons une ou deux couches supplémentaires de vêtements pour nous protéger du froid, certains oiseaux améliorent leur capacité isolante lors de la mue en ajoutant de nouvelles épaisseurs à leur plumage. Certains moineaux vivant dans des régions très froides augmentent le poids de leur plumage de plus de 70 % entre l’été et l’hiver.
Vous avez certainement déjà observé un oiseau par une journée très froide gonfler son plumage jusqu’à ressembler à une petite duveteuse? L’oiseau est tout simplement en train d’ajuster ses plumes pour créer des pochettes d’air chaud qui augmenteront le pouvoir isolant de son plumage. Vous appliquez le même principe au moment de choisir un manteau d’hiver : vous voulez que l’isolant ne soit pas trop serré pour permettre à votre corps de chauffer l’air captif et ainsi créer une autre couche isolante.
RAFFINÉS JUSQUE DANS LES PIEDS : mais qu’en est-il des canards et des oies qui passent des heures à barboter dans de l’eau juste au-dessus du point de congélation? Leur plumage est imperméable, mais qu’est-ce qui empêche leurs pattes et leurs pieds de geler, ce qui provoquerait la gangrène?
D’abord, ils limitent la circulation dans leurs pieds afin de ne conserver qu’un minimum de sang dans le réseau des capillaires. Un débit juste suffisant pour garder en vie les cellules des tissus. En second lieu, grâce à un système de récupération de chaleur, le sang artériel qui coule vers les pieds réchauffe le sang veineux plus froid qui revient des extrémités. Ces mécanismes empêchent que la chaleur de l’oiseau soit dissipée dans le milieu extérieur.
Les oiseaux connaissent un autre truc qui nous est inaccessible. Quand la nuit est particulièrement froide, ils sont capables d’abaisser la température de leur corps de quelques degrés pour conserver de l’énergie. Si un oiseau a froid, il tend les muscles de sa poitrine et se met à trembler pour générer de la chaleur. Contrairement à chez nous, ce tremblement est quasiment imperceptible.
MODIFICATION DES COMPORTEMENTS : les oiseaux sont aussi capables d’ajuster leurs comportements pour s’adapter à l’hiver. Par temps très froid, les oiseaux terrestres favorisent des secteurs à l’abri du vent pour se nourrir et pour percher. La sauvagine cache souvent sa tête sous « son aisselle », c’est-à-dire sous son aile. Certaines espèces comme les tétras, les lagopèdes et les plectrophanes des neiges plongent dans la neige molle et se réchauffent une « caverne ». Quand les températures sont exceptionnellement glaciales, certains petits oiseaux se rassemblent en groupes compacts dans des cavités dans les arbres. On a déjà trouvé une cinquantaine de mésanges bicolores blotties en une grosse boule dans le creux d’un arbre.
Alors, ne vous inquiétez pas pour les oiseaux en hiver. La nature leur a fourni un éventail de moyens d’adaptation. Après tout, s’ils étaient incapables de supporter l’hiver, ils ne resteraient pas ici.
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