Chaque personne qui travaille à la Fédération canadienne de la faune a un souvenir d’enfance marquant de la façon dont la faune l’a changée.

C’est vraisemblablement le cas de presque tous les Canadiens et Canadiennes. Nous adorons nos animaux sauvages. Ce lien est tellement important, qu’il est enraciné dans notre identité.

En tant que plus grand organisme de conservation à but non lucratif du Canada, c’est un privilège et un honneur de savoir que les Canadiens et Canadiennes nous soutiennent dans notre mission de représenter la faune du Canada. Cet automne, nous voulons profiter de l’occasion pour vous parler de certains projets que nous avons entrepris au nom de nos donateurs pour conserver nos précieuses espèces canadiennes.

Travaux relatifs aux prairies et forêts

Transformation d’emprises en corridors pour les pollinisateurs

Le programme de transformation des emprises soutient les gestionnaires d’emprises pour qu’ils puissent rétablir des habitats pour les pollinisateurs. Ces travaux fournissent des ressources aux papillons monarques en migration et plusieurs autres services écologiques. À ce jour, plus de 7,02 kilomètres carrés d’habitat pour les pollinisateurs ont été rétablis grâce à 15 partenariats dans l’est et le sud-ouest de l’Ontario avec le soutien de la Fondation Trillium de l’Ontario et d’Environnement et Changement climatique Canada. Nous surveillons la végétation et les pollinisateurs le long des chaussées et des lignes de transport d’électricité pour évaluer la qualité des habitats.

Les 13 et 14 juin 2022, la FCF a reçu la visite d’employés du chef de file industriel New York Power Authority. Ils ont partagé leurs connaissances expertes sur les pratiques exemplaires de gestion des couloirs hydroélectrique avec le personnel de Hydro One. Nous avons aussi organisé le 25 août 2022, avec notre partenaire le comté de Lanark, une tournée des habitats de pollinisateurs le long de chaussées et nous avons fourni une formation sur le terrain par la même occasion. Cette formation expliquait aux participants comment l’adoption de pratiques de gestion de la végétation pour créer des emprises sécuritaires, fiables et accessibles peut aussi améliorer les habitats sauvages, augmenter l’accumulation de carbone dans le sol et réduire les coûts pour les municipalités.

Apprenez-en plus sur le projet de la FCF sur les réseaux d’habitats le long d’emprises>

Détermination de la diversité des pollinisateurs sur des terres agricoles

Les travaux que nous effectuons sur les habitats pour les pollinisateurs indigènes sur les terres agricoles nous aideront à déterminer les habitats qui soutiennent la plus grande diversité et abondance de pollinisateurs sauvages. La diversification des pollinisateurs sur des terres agricoles est essentielle à l’amélioration de la qualité des graines, à la pollinisation croisée et à la réduction de notre dépendance aux abeilles domestiques pour la production alimentaire.

Le Norfolk County Pollinator Project a connu un franc succès durant sa deuxième saison sur le terrain. Nous avons prélevé des échantillons d’insectes de onze fermes partenaires en nous concentrant sur des parcelles forestières, des haies et des ourlets. Les échantillons sont en cours d’identification à des fins d’analyse de la diversité et de l’abondance.

Jusqu’à présent, des milliers d’insectes ont été identifiés et ajoutés à la base de données, ce qui nous a permis d’obtenir un nouvel ensemble de données qui prend constamment de l’ampleur et nous aide à mieux comprendre l’aménagement paysager qui a le meilleur effet sur les terres agricoles.

[captions]Samantha Reynolds est une étudiante au doctorat de l’Université de Guelph qui travaille au projet. On la voit ici devant des tiroirs remplis d’insectes. Ci-dessous, l’équipe de 2021 recueille des échantillons d’insectes d’une des fermes partenaires.

Apprenez-en plus sur les façons d’aider les pollinisateurs>

Conservation des prairies indigènes du Canada

Les prairies indigènes du Canada fournissent des solutions essentielles au changement climatique, soutiennent de nombreuses espèces sauvages et font partie de notre patrimoine naturel. C’est pourquoi nous avons lancé une recherche sur la conservation de nos prairies indigènes en partenariat avec la Saskatchewan Stockgrowers Foundation, l’Université Carleton, la Royal Saskatchewan Museum, Oiseaux Canada et le South of the Divide Conservation Action Plan.

Cette étude, financée par la fondation de la famille Weston, mesure le nombre et les types d’espèces d’insectes à des sites d’élevage de bovins ayant différentes pratiques de pâturage. Nous avons prélevé des échantillons de plantes, d’insectes et d’oiseaux de 24 différentes parcelles à quatre ranches, ainsi qu’au parc national du Canada des Prairies. Nous analyserons ces données au courant de l’hiver.

En travaillant ensemble, nous pouvons conserver les prairies indigènes du Canada où la biodiversité est florissante et les sols emmagasinent des millions de tonnes de carbone. Ces paysages sont reconnus comme étant une solution essentielle à la crise climatique et offrent de nombreux bienfaits à la faune et aux personnes qui y habitent.

Apprenez-en plus sur la conservation des prairies indigènes du Canada>

Travaux sur des espèces en voie de disparition et la biodiversité

Sensibilisation à la conservation des chauves-souris en voie de disparition

Les populations de chauves-souris du Canada continuent d’être en péril en raison du syndrome du museau blanc; la petite chauve-souris brune, la pipistrelle de l’Est et le vespertilion nordique sont les espèces les plus durement touchées. Cette maladie a maintenant été détectée en Saskatchewan pour la première fois cet été – ce qui signifie qu’elle est présente dans toutes les provinces à l’est de la Saskatchewan, y compris les Maritimes.

  • La FCF continue à renseigner les gens sur les menaces pour les chauves-souris du Canada, à dissiper les mythes sur cet animal et à véhiculer à quel point les chauves-souris sont précieuses pour les écosystèmes et le contrôle des insectes.
  • Nous poursuivons notre partenariat avec la chercheuse Vanderwolf et la Wildlife Conservation Society dans le cadre du projet des abris pour chauves-souris qui vise à fournir des conseils sur la création d’habitats grâce à des recherches menées sur différents types d’abris pour chauves-souris et leur emplacement en relation au taux d’occupation. Le projet incorpore les données obtenues de citoyens scientifiques et de chercheurs professionnels qui surveillent plus de 1300 abris pour chauves-souris partout au pays. Les deux premières années de données seront analysées au courant de l’hiver et les résultats préliminaires seront publiés au printemps pour cerner les meilleurs emplacements, dimensions et paramètres qui optimisent les chances d’attirer des chauves-souris aux abris en réduisant les risques de stress associé à la chaleur. Vous pouvez encore participer au projet si vous avez un abri pour chauves-souris. Visitez simplement notre page de projet et remplissez le formulaire en ligne pour vous inscrire.
  • Nous avons mené deux activités additionnelles de saisi et de suivi pour étudier les habitats et les dortoirs de la petite chauve-souris brune en voie de disparition. Conformément aux résultats de l’enquête de l’an dernier, les chauves-souris continuent d’utiliser le réseau d’abris installés pour elles.
  • Puisqu’il y en a si peu, ce fut difficile, mais nous avons réussi à repérer un dortoir dans la région d’Ottawa pour poursuivre notre étude sur les petites chauves-souris brunes. Nous avons remarqué qu’elles sont peu communes dans la région (ce n’est pas étonnant qu’elles soient en voie de disparition au Canada). Malheureusement, la majorité des quelque 200 chauves-souris que nous avons recensées cet été n’ont pas été coopératives et sont parties tôt que prévu pour leur site de préhibernation lorsqu’est venu le temps de mener notre étude à la fin d’août. Heureusement, nous avons pu trouver de nombreuses chauves-souris qui avaient repéré de nouveaux dortoirs dans la région. Nous avons donc un excellent point de départ pour l’an prochain et prévoyons retourner plus tôt dans la saison.
Apprenez-en plus sur les façons d’aider les chauves-souris>

Conservation du papillon monarque

Un autre été tire à sa fin et le papillon monarque retourne encore une fois dans les forêts de sapins du Guatemala au Mexique où il passera l’hiver. Nous tentons de mieux comprendre son voyage de plus de 30 000 kilomètres vers le sud en étudiant les voies migratoires qu’il utilise en cours de route.

Nous continuons à recueillir des données grâce à nos travaux sur le terrain et à des citoyens scientifiques. Nous utilisons ces données pour mieux comprendre ce phénomène. Nos conclusions à ce jour démontrent l’importance des corridors pour les pollinisateurs le long des voies empruntées par le monarque. Les connaissances sur leur migration nous aideront à mieux conserver cette espèce emblématique.

Apprenez-en plus sur les façons d’aider le papillon monarque>

Amélioration des données sur la biodiversité au moyen d’iNaturalist

iNaturalist.ca est une plateforme en ligne qui permet aux utilisateurs d’enregistrer et de partager ce qu’ils voient dans la nature, de prendre contact avec d’autres observateurs et d’en apprendre plus sur la faune du Canada. Grâce à la plateforme, nous construisons un réseau de personnes comme vous et moi qui se sont transformées en citoyens scientifiques et qui explorent les quatre coins du pays.

  • La FCF continue de gérer iNaturalist Canada et les membres continuent de ne pas décevoir. Ils ont enregistré 3 millions d’observations depuis la même période l’an dernier, ce qui porte le nombre total d’espèces canadiennes photographiées et enregistrées à plus de 9 millions.
  • Le Défi nature urbaine (DNU) 2022 fut un excellent début à la saison des travaux sur le terrain. Quarante villes canadiennes y ont pris part et ont enregistré plus de 250 000 observations en quatre jours, portant le total des 445 villes participantes à l’échelle du globe à 1,7 million d’observations. Pour inscrire votre ville au DNU l’an prochain, consultez definatureurbaine.ca.
  • Afin d’aider les gens à mieux comprendre iNaturalist, nous avons créé un ensemble de ressources, dont une série de guides d’une page sur comment prendre des photos de certains groupes d’espèces (y compris certains oiseaux, tortues, papillons, papillons de nuit et plantes). Nous avons aussi lancé une série de webinaires sur l’identification des espèces canadiennes. Vous pouvez regarder cette série et d’autres webinaires enregistrés sur iNaturalist à partir de notre site Web.
  • Le projet BioObservateurs de la FCF continue à prendre de l’ampleur comme mouvement consacré au suivi de la biodiversité partout au Canada au moyen de la plateforme iNaturalist. Les utilisateurs ont l’occasion de devenir membres de la communauté de la FCF en s’abonnant à des bulletins qui contiennent d’excellents renseignements sur des initiatives de conservation au Canada.
  • Les observateurs d’iNaturalist continuent de faire des découvertes remarquables, comme la sphéralcée de Munro (une plante qu’on croyait disparue de la C.-B. puisqu’elle avait été observée pour la dernière fois dans les années 1950), l’anax ardent qu’on n’avait jamais photographié auparavant dans le Canada atlantique, la triquetrella californica (une mousse qui avait une seule population connue au Canada jusqu’à maintenant) et même une rare corneille d’Amérique albinos.
Apprenez-en plus au sujet d’iNaturalist Canada >

Conservation des tortues d’eau douce

La Fédération canadienne de la faune continue de travailler avec des partenaires régionaux, des groupes locaux, des associations lacustres et des particuliers pour réduire les risques pour les tortues.

  • Au printemps, nous avons collaboré avec des chercheurs de l’Université d’Ottawa pour étudier la tortue géographique. Cette tortue d’eau douce utilise des habitats de lac et de rivière et se fait souvent happer par des bateaux à moteur. Elle peut alors se faire blesser ou même tuer. Nous avons attrapé des tortues géographiques le long de la rivière des Outaouais près d’une marina et nous les avons examinées pour voir si elles avaient des blessures. Après avoir mené des recherches au courant de deux printemps, nous avons attrapé et libéré plus de 50 tortues géographiques. Quelques tortues avaient des blessures mineures vraisemblablement causées par des hélices de bateaux. Mais aucune tortue n’avait de blessures graves, ce qui laisse entendre que cet endroit est relativement sécuritaire.
  • À la fin du printemps, nous avons mené des levés pour essayer de trouver des tortues mouchetée où elles n’avaient jamais été observées auparavant. Chaque observation dans un nouvel endroit nous permet de protéger l’habitat et les terres humides avoisinantes.
  • Nous avons milité pour faire installer des clôtures pour la faune à un autre site où il y avait un haut taux de mortalité sur la chaussée. Nous avons maintenant des clôtures qui empêchent les tortues et d’autres animaux sauvages de traverser la chaussée à quatre points chauds dans l’est de l’Ontario.
  • Nous avons aussi travaillé avec des partenaires pour bâtir un site de nidification pour des tortues sur une petite île près d’une route où le taux de prédation était élevé. Nous espérons que les tortues seront attirées par le nid sur l’île pour que les œufs soient à l’abri des prédateurs.
  • Nous avons recueilli et incubé plus d’œufs de tortues cette année que n’importe quelle autre année auparavant, et nous avons remis plus de 1 000 jeunes tortues en liberté, dont des tortues serpentines, mouchetées, peintes et géographiques. De plus, une fois que nos incubateurs étaient pleins, nous avons mis des mécanismes de protection autour de plus de 20 nids à risque de prédation. Nous avons donc pu protéger 600 œufs additionnels.
Apprenez-en plus sur les façons d’aider les tortues>

Travaux en éducation et en leadership

Formation des conservationnistes de demain

Le Corps de conservation canadien est un programme en trois parties qui s’adresse aux jeunes adultes de 18 à 30 ans et leur permet d’apprendre, de grandir et de faire l’expérience du Canada de façon unique, tout en faisant une différence dans le domaine de la conservation. Avec l’aide d’Outward Bound Canada, nous avons permis à des dizaines de jeunes de la Colombie-Britannique jusqu’à Terre-Neuve-et-Labrador de participer au programme ce printemps et cet été dans cinq différents groupes. À ce jour, 432 personnes ont participé au CCC dans 47 groupes et ont contribué plus de 351 704 heures de bénévolat​.

Après leur expérience dans la nature canadienne, les participants font du bénévolat pendant trois mois et organisent ensuite un projet de service près de chez eux. Parmi les projets réalisés à ce jour, on peut compter des projets de rétablissement d’écosystèmes, des balados d’histoires sur la nature (Would You Wander), des projets de construction d’abris pour chauves-souris avec Grands Frères, Grandes Sœurs Canada et la création d’un tutoriel sur la fabrication d’un abri pour chauves-souris. D’autres jeunes ont mis sur pied le projet SculptShore, une initiative d’art en action qui se concentre sur la recherche de solutions novatrices et réalisables par rapport aux trois grands problèmes qui menacent les baleines noires locales : le plastique dans les océans, les collisions avec des navires et l’enchevêtrement.

Apprenez-en plus sur le Corps de conservation canadien >

Apprendre à jardiner pour créer des habitats urbains pour la faune

La création d’habitats pour la faune dans les arrière-cours canadiennes est une partie intégrale des activités de rayonnement de la FCF. Ensemble, nous fournissons de l’eau, de la nourriture, des abris et des espaces sûrs à nos animaux locaux et migratoires.

  • Cette année, la FCF a fourni 1300 sachets de graines aux 130 écoles primaires qui participent au programme Espaces de vie pour qu’elles puissent créer des habitats pour les pollinisateurs.
  • Un nouveau programme de jardinage intergénérationnel a été lancé et offert dans de nouvelles régions.
  • Notre programme de certification de jardins célèbre son 20e anniversaire. En juillet 2022, nous avons certifié 682 jardins comme habitats accueillants pour la faune, pour un total de près de 4 000 jardins depuis le début du programme. De nombreux propriétaires fonciers ont acheté des affiches pour souligner leur réalisation et souligner le but ultime de leur jardinage à leurs voisins.
  • Les organisateurs du programme Jardinage pour la faune ont offert de multiples présentations, ont servi de juges au symposium de Landscape Ontario, ont diffusé plusieurs webinaires et ont dirigé des randonnées autour du jardin de démonstration situé au siège social de la FCF qui a soutenu plus de 4 000 personnes. Ajoutons à ces activités de rayonnement les entrevues qui ont été données et un autre important webinaire livré cet automne.
  • Notre cours de jardinage pour la faune a aidé plus de 2 000 participants à améliorer leur habitat pour la faune cette année dans leur coin du pays.
Apprenez-en plus sur le jardinage pour la faune>

Programmes pédagogiques

Bien que les écoles soient fermées durant l’été, les Services éducatifs ont poursuivi leur travail en coulisses pour planifier l’année scolaire 2022-2023. Ils ont créé un calendrier complet de contenu pédagogique thématique pour aider les éducateurs à motiver les jeunes dans le cadre d’activités pédagogiques environnementales et en plein air.

  • Cette année, nous nous concentrons sur l’établissement de liens entre notre contenu pédagogique et les objectifs de développement durable 13. Mesures relatives à la lutte contre le changement climatique, 14. Vie aquatique et 15. Vie terrestre des Nations Unies. Tous les mois, la FCF partagera une série de plans de cours gratuits, des activités et des projets de conservation par l’intermédiaire de notre bibliothèque pédagogique en ligne qui vise à inspirer les éducateurs et les jeunes à découvrir les actions qui peuvent être prises pour l’environnement et l’atteinte des objectifs de développement durable. Depuis son lancement l’an dernier, les ressources de la bibliothèque électronique ont été téléchargées 12 000 fois.
  • Afin d’aider davantage les éducateurs à incorporer l’éducation environnementale dans leur salle de classe et leurs programmes, la FCF offre une gamme de webinaires gratuits aux écoles en partenariat avec le Centre pour l’éducation mondiale, ce qui inclut des séances sur les chauves-souris le 28 octobre dans le cadre de l’Halloween et une séance sur le climat et la faune le 30 novembre.
  • En outre, la FCF travaille avec des universités, des districts scolaires et des organismes d’apprentissage pour planifier des ateliers de perfectionnement professionnel pour des éducateurs non formels qui se préparent à enseigner ou qui enseignent dans divers environnements éducatifs partout au pays. Ces ateliers visent à améliorer leur confiance pour qu’ils puissent intégrer l’éducation environnementale et expérientielle dans leurs activités éducatives.
Apprenez-en plus sur le programme Éducation-Nature>

Travaux relatifs au lacs et aux rivières

Ouvrir des passages pour les poissons

L’équipe chargée de livrer l’initiative de rétablissement des passages à poissons en Colombie-Britannique travaille à rétablir l’accès aux habitats de frai et de grossissement pour les poissons. Coordonné par la FCF, ce projet collaboratif à l’échelle de la province vise à rétablir la connectivité entre les systèmes d’eau douce et à mettre en place des outils pour appuyer la planification des travaux de rétablissement des passages à poissons.

Il y a environ 170 000 franchissements routiers en Colombie-Britannique, dont la moitié sont des ponceaux qui nuisent au passage des poissons. Afin de déterminer les quelque 92 000 franchissements sur lesquels nous devons concentrer nos efforts, la FCF s’est jointe aux Premières Nations, aux gouvernements provincial et fédéral, à des organisations non gouvernementales, à des chercheurs universitaires et à des collectivités locales. Nous travaillons ensemble pour élaborer quatre plans de rétablissement de la connectivité des plans d’eau qui cernent les obstacles qui bloquent le plus grand nombre d’habitats. Ces plans orienteront les efforts de rétablissement pour le saumon du Pacifique et le saumon arc-en-ciel dans la rivière Bulkley, la rivière Horsefly River et la rivière Lower Nicola, ainsi que pour la truite fardée versant de l’ouest dans la rivière Elk.

À ce jour, nous avons rétabli l’accès à 3 051 413 mètres carrés d’habitat, soit l’équivalent de 77 kilomètres linéaires à 18 sites partout en C.-B. En dégageant des courants d’eau bloqués à la suite d’activités humaines, nous donnons une meilleure chance aux poissons de trouver des sites ayant des conditions propices à leur survie.

Ce projet est financé en partie par le Fonds de restauration et d’innovation pour le saumon de la Colombie-Britannique (FRISCB) et le Fonds de la nature du Canada pour les espèces aquatiques en péril (FNCEAP).

Apprenez-en plus sur le rétablissement des passages à poissons>

Le programme Votre lac et vous aide l’ensemble de la faune d’eau douce

Cet été, nous avons poursuivi nos travaux relatifs au programme Votre lac et vous – un programme conjoint de la FCF et de Watersheds Canada. Nous souhaitons remercier nos partenaires régionaux en Ontario et en Nouvelle-Écosse et les propriétaires riverains qui adoptent des mesures pour protéger leur rivage et leur lac!

Cette année, nous avons évalué environ 2 480 rivages à partir de 16 lacs. Depuis le lancement du programme en 2013, plus de 46 500 propriétés le long de 203 lacs ont été évaluées.

Grâce à tous les participants, plus de 46 500 propriétaires riverains ont accès à des rapports sur leur terrain particulier. Les groupes riverains participants ont aussi reçu un rapport sur leur lac. Les deux types de rapports contiennent des recommandations facultatives sur les mesures qui peuvent être prises pour améliorer la santé des rivages et des lacs.

Lisez ce que certains propriétaires fonciers ont à dire au sujet du programme :

  • « Je suis tellement heureux d’avoir accès à ce programme! Merci! Les propriétaires de chalet seront maintenant plus conscients des façons de protéger leur rivage, la zone tampon riveraine et, conséquemment, la qualité de leur lac. »
  • « Nous étions terriblement ignorants de l’effet de notre rivage sur la faune que nous adorons à notre chalet. Nous vous remercions pour cet excellent rapport sur notre rivage. Nous nous engageons à être de meilleurs intendants de notre rivage et propriété. »
  • « J’ai adoré le rapport. Je connaissais déjà plusieurs choses, mais j’ai aussi appris quelques trucs. Il y a encore quelques petites choses que je peux faire pour continuer à prendre soin de ma propriété. Merci! »
  • « Excellente information. J’ai vraiment aimé que le rapport soit personnalisé à ma propriété. Il arrive à un moment opportun et a servi de catalyseur pour l’ajout d’espèces indigènes additionnelles comme zone tampon riveraine. Merci aux personnes qui soutiennent ce projet. »

Merci d’aimer votre lac! Vous trouverez de plus amples renseignements sur ce programme et sur d’autres sujets liés aux rivages à LoveYourLake.ca (en anglais seulement).

Apprenez-en plus sur Votre lac et vous>

Travaux relatifs aux côtes et aux océans

Sauver la baleine noire de l’Atlantique Nord

Les grandes baleines du Canada continuent d’être confrontées aux effets des activités humaines. Grâce à l’intérêt du public et au Plan d’action marin de la FCF, nous continuons à diriger les feux du projecteur sur les baleines et à nous consacrer à leur protection. L’équipe de la biologie marine de la FCF continue à grandir et à travailler avec l’industrie et les administrations publiques pour améliorer nos connaissances sur les risques pour les baleines et examiner les technologies innovatrices conçues pour réduire ces risques. Voici quelques points saillants de la dernière année :

  • Nous avons mis sur pied notre programme de prêt d’engins de pêche InnovPêche qui offre gratuitement des engins sans corde et avec cordes à faible résistance. Le programme permet aux pêcheurs d’essayer de nouveaux systèmes avant qu’ils ne deviennent obligatoires pour connaître ce qui fonctionne le mieux dans leur région. Durant sa première saison, 500 pièges commerciaux à crabes des neiges sans cordage ont été utilisés et plus de 60 pêcheurs ont essayé des engins avec cordes à faible résistance.
  • Durant nos quatre saisons d’essai d’engins de pêche, nous avons maintenant réalisé près de 600 essais au moyen de sept différents engins sans cordage. Une dizaine de pêcheurs des Maritimes ont participé au projet.
  • Nous avons réalisé une évaluation des risques pour Pêches et Océans Canada afin de créer une façon d’estimer la valeur de réduction des risques de la fermeture des pêches au Canada. Les décisionnaires de la US National Oceanic and Atmospheric Administration, du Marine Stewardship Council, du Monterey Bay Seafood Watch et de l’équipe vouée à l’application de la Loi sur les espèces en péril du gouvernement du Canada ont consulté le rapport.
  • Nous avons étendu nos essais d’engins et nos évaluations des risques en Colombie-Britannique où nous nous sommes concentrés sur les risques d’enchevêtrement pour la baleine grise et le rorqual à bosse et sur la prise de contact avec les pêcheurs de crabes et de crevettes.
  • Nous nous sommes joints à la campagne de sensibilisation relative au documentaire Last of the Right Whales qui raconte l’histoire de la migration des baleines noires et des défis auxquelles elles sont confrontées dans les océans hautement industrialisés et des personnes qui essaient de les sauver. Nous avons organisé six projections publiques du film dans les Maritimes au courant de l’été et de l’automne.
Apprenez-en plus sur nos Océans et côtes >

Racontez-nous dans les commentaires vos souvenirs préférés de la façon dont la faune canadienne vous a touché.