David Freeman est un participant du groupe 6 du  Corps de conservation canadien.

Je n’ai jamais rencontré un groupe de gens aussi diversifiés, mais aussi semblables.

Comme membre du groupe 6 (ou de la Meute, comme nous nous appelions), j’ai vécu une des meilleures expériences de ma vie avec un de mes groupes de personnes préférées. En dépit de la courte période que nous avons passée ensemble, je me sens comme si je connais les autres membres de la Meute depuis toujours. J’imagine que c’est le fait d’avoir campé et vécu ensemble pendant un mois.

Les premiers jours du programme du Corps de conservation canadien ont été un peu maladroits, car nous apprenions à nous connaître. Nous étions chanceux d’avoir nos animateurs Grant et Tirian durant cette première semaine. Ils nous ont sans aucun doute aidés à nous sentir plus à l’aise plus rapidement que si nous étions seuls. Nous avons participé à beaucoup d’activités de promotion du travail d’équipe et acquis plusieurs habiletés que nous pourrions utiliser dans notre vie quotidienne et durant l’expédition nature de 10 jours que nous étions sur le point d’entreprendre.

Nous avons fait du camping d’hiver dans le parc Algonquin en Ontario. Quelle incroyable expérience! C’était un peu bizarre d’être plongé dans la nature pendant 10 jours sans pouvoir prendre de douche, mais j’ai survécu avec l’aide de mes nouveaux amis! Je n’avais pas fait beaucoup de randonnées en raquettes auparavant, alors quand nous sommes arrivés et que notre leader nous a dit que nous allions parcourir un trajet de 6 km en raquettes dans la broussaille, mon corps se sentait déjà fatigué.

Lorsque nous sommes arrivés au camp, j’étais si épuisé que je voulais simplement aller dormir, mais il fallait encore préparer le souper. Pour une raison quelconque, notre équipement ne voulait pas coopérer et la préparation du repas a pris beaucoup plus de temps que prévu. La deuxième journée a été plus facile – j’étais alors un peu plus habitué aux raquettes et la préparation du souper a pris moins de temps. Vers la fin de l’aventure, nous étions tous des experts en survie hivernale, ainsi qu’en déplacements en raquettes et en traîneau à chiens.

Notre dernière semaine ensemble, nous étions tous heureux de pouvoir prendre des douches! Malheureusement, cette joie était accompagnée d’un peu de tristesse à l’idée de devoir nous séparer sous peu. Par la fin de notre expérience de l’étape 1, nous étions comme des frères et des sœurs.

J’espère pouvoir bientôt revoir tous mes camarades de la Meute.