Des animaux qui trompent grâce à leur camouflage!

Le 1er avril est sans doute la fête non officielle la plus amusante. C’est la journée idéale pour les farceurs! Pour commencer, partagez avec nous la meilleure farce de camouflage que vous avez jouée à quelqu’un – ou que quelqu’un vous a jouée parmi les commentaires ci-dessous (restez convivial, s’il vous plaît).

Si vous n’êtes pas en mesure de courir ou de vous cacher, vous pouvez encore avoir recours au mimétisme. Ce type de camouflage propulse l’effet de surprise à un tout autre niveau. Le mimétisme est une technique d’adaptation qui permet aux animaux sauvages de renforcer leur espérance de vie en se faisant passer pour des prédateurs de niveau supérieur. De nombreuses espèces y ont recours!

Coucou!

Common Owl Moth © Anil Kumar Verma| iNaturalist.ca

La tache oculaire est une astuce classique de mimétisme que de nombreux animaux utilisent pour confondre les prédateurs : des papillons, des papillons de nuit, des chenilles, des grenouilles et des poissons du monde entier se protègent ainsi par de grands cercles dessinés sur leur corps. Mais pourquoi? Assez souvent, les prédateurs visent d’abord les yeux ou la tête, et ces taches oculaires sont stratégiquement situées sur les parties corporelles moins vulnérables.

Le saviez-vous? Dans le monde entier, des espèces de papillons de nuit se sont adaptées pour ressembler à des visages de hiboux effrayants pour les prédateurs. Au premier abord, certains de ces papillons sont assez étranges! Les taches oculaires peuvent tromper les prédateurs en leur faisant croire qu’ils ont affaire à un animal beaucoup plus gros. L’Erebus macrops est présent au Canada! (https://inaturalist.ca/taxa/121840-Erebus-macrops)

Va voler ailleurs

Hoverfly © Bary Antonio

Ces petits syrphes mignons et inoffensifs? Devinez quoi? Ils ont aussi recours au mimétisme pour ressembler à des abeilles qui piquent. Parce que personne ne veut risquer de se faire piquer par une abeille!

Dégage

Tiger Swallowtail (Papilio glaucus) caterpillar | Getty

Certaines chenilles trompent également les prédateurs grâce à de grandes fausses taches oculaires (consultez le dernier article de Nature en bref pour en savoir plus), comme la chenille du papillon glauque du Canada. Ces grands anneaux jaunes et noirs font croire aux oiseaux que la chenille est un serpent!

Mange mon caca!

Spicebush Swallowtail caterpillars| Getty

Aucun oiseau ne veut manger des chenilles couvertes d’excréments! C’est pourquoi les chenilles du Papilio etroilus ont adapté leurs stries brun foncé et blanches pour ressembler à des déjections d’oiseaux. Beurk! Le Papilio etroilus adulte est lui aussi un imitateur : il ressemble au papillon de l’aristoloche (Battus philenor). Si un oiseau ou un prédateur a déjà mangé un papillon de l’aristoloche, il sait à quel point il a mauvais goût et le laissera tranquille, de même que toute espèce qui lui ressemble!

Feuillez-moi la paix

Orchid Mantis | Getty

Les insectes recourent à un autre type de mimétisme en se faisant passer pour des plantes. Certains ressemblent à des brindilles et imitent même leur balancement dans la brise! Pouvez-vous deviner leur nom? Il s’agit des bâtonnets ordinaires, qui figurent parmi les plus gros insectes de l’Ontario.

Les phyllies, ou insectes feuilles, imitent, comme leur nom l’indique, l’apparence des feuilles. Vous passerez devant les phyllies sans jamais les voir. Il en existe plus de 70 espèces.

Il est aussi facile de passer à côté de la mante orchidée : ses pattes imitent presque parfaitement les pétales d’une orchidée. Elle utilise son camouflage efficace à la fois pour se cacher des prédateurs et pour s’approcher de ses proies avant de leur bondir dessus.

Quels autres as du camouflage ou du mimétisme aimez-vous observer? Faites-le-nous savoir!