… la faune canadienne est entre de bonnes mains!

Nous avons terminé l’année dernière en formulant de nombreux vœux pour aider la faune. Nous avons commencé 2023 en fournissant des solutions basées sur des éléments probants pour concrétiser ces souhaits.

L’an dernier seulement, nous avons investi 23,9 millions de dollars dans des programmes de bienfaisance dans des domaines tels que la conservation des habitats d’eau douce, la protection des espèces en voie de disparition et de grands animaux marins, les programmes d’éducation, les habitats des pollinisateurs, les prairies indigènes et bien plus encore.

Étudions comment s’est traduit jusqu’à présent votre soutien à la Fédération canadienne de la faune en 2023.

Grâce à vous…

l’habitat des chauves-souris s’est amélioré

En raison de l’influence humaine, près de la moitié des espèces de chauves-souris sont désormais en voie d’extinction. Au cours de l’été, nous n’avons eu de cesse d’étudier l’un des mammifères les plus uniques du Canada pour contribuer à prévenir ces menaces majeures.

Cette année est la dernière consacrée à notre étude sur l’utilisation des abris par les chauves-souris au Canada. Cette première étude pancanadienne porte sur les facteurs qui favorisent l’occupation d’un abri par des chauves-souris, concourant ainsi à fournir un habitat précieux. L’analyse des données est en cours, avec des résultats finaux qui seront connus au printemps. Ce que nous avons découvert, pour l’instant, est que plusieurs grands abris installés sur un bâtiment sont plus susceptibles d’être utilisés,  surtout s’ils sont présents depuis longtemps.

En parallèle, nous avons encore suivi cette année des chauves-souris, d’une pouponnière à leurs nouveaux dortoirs, y compris jusqu’à certains abris installés par nos soins en 2021. Après avoir capturé puis relâché plus de 80 chauves-souris sur un site déterminé, nous avons été en mesure de repérer plusieurs nouveaux (et grands) dortoirs, dont une utilisation de l’un de nos abris pour chauves-souris!

Nous avons également continuellement relayé l’information sur la conservation des chauves-souris à travers des messages positifs diffusés sur les réseaux sociaux, en brisant des mythes erronés et en communiquant des renseignements exacts sur la page Aidonsleschauves-souris.ca.

Découvrez comment la Fédération canadienne de la faune aide les chauves-souris du Canada en péril >

Douze millions d’observations ont été formulées sur iNaturalist Canada

La Fédération canadienne de la faune continue de diriger iNaturalist Canada, qui a franchi une étape importante cet été. Grâce à un formidable groupe de citoyens et citoyennes scientifiques dévoués, nous avons atteint, puis largement dépassé 10 millions d’observations. En proposant des webinaires, des guides et des ressources téléchargeables, la FCF a accru les connaissances et les compétences des gens pour élever iNaturalist à un nouveau niveau : c’est désormais la plus grande plateforme où répertorier toutes les espèces sauvages au Canada et dans le monde. Parmi les contributions substantielles apportées, certaines d’entre elles, comme mentionnées ci-après, ont été innovatrices dans le domaine de la conservation :

La FCF a promu le Défi nature urbaine, un événement mondial, au Canada. 43 villes canadiennes et près de 4 000 observateurs se sont affrontés à 460 villes dans le monde pour enregistrer des observations sur la faune au printemps. En téléversant collectivement plus de 75 000 observations au Canada, nous avons contribué à enrichir notre connaissance de la biodiversité au cours de cette compétition amicale.

À travers une action concertée en ce qui concerne le papillon monarque en voie de disparition et des partenariats stratégiques, iNaturalist réunit plus de 36 000 observations sur le monarque; ce papillon se classant ainsi au quatrième rang des espèces les plus observées au Canada. Un bon palmarès pour un insecte présent seulement quatre à cinq mois dans l’année. Ces renseignements aident les chercheurs ainsi que les décisionnaires à évaluer sa population annuelle et son succès migratoire.

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Une étape importante vers la suppression des obstacles aquatiques au Canada

La première version de la Base de données sur les obstacles aquatiques du Canada (BDOAC) a été publiée en septembre 2022 avec 36 796 barrages (et structures associées), 22 194 chutes d’eau et 408 passes migratoires. Est-ce un ensemble de données parfait? Non! Des lacunes subsistent, mais cette base constitue la source la plus complète qui existe en ce qui concerne les données sur les obstacles aquatiques au niveau national.

Nous mettons tout en œuvre pour combler ces lacunes dans les données existantes et pour améliorer encore davantage les couches de données de la BDOAC. L’équipe a consacré des mois à réaliser un examen approfondi de sources de données complémentaires et cet été, nous avons été en mesure de combler les lacunes relatives à l’information de plus de 2 800 structures dans la BDOAC. Cela contribuera à soutenir le travail de conservation et la prise de décision en matière de gestion de structure à l’avenir.

De plus, en 2023, l’interface française de l’outil est sortie! Vous pouvez maintenant naviguer sur le site, consulter la carte et faire des recherches en français.

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Le Corps de conservation canadien pour les jeunes a consacré des milliers d’heures de bénévolat pour la conservation sur la seule année 2023!

Le Corps de conservation canadien de la FCF continue de proposer aux jeunes âgés de 18 à 30 ans au Canada un programme en trois parties. Tout en leur permettant de collaborer avec des experts à diverses occasions, ce dernier les plonge dans des expériences d’apprentissage pratique palpitantes sur le terrain axées sur la conservation et l’environnement, leur fait vivre des aventures dans la nature et a des répercussions sur les collectivités. Depuis janvier 2023, le CCC a réalisé les actions suivantes :

  • Aider 20 participants à effectuer leurs projets de service avec un impact au niveau de la sensibilisation, du service et de la communication lors de l’Étape 3. Plus de 100 projets ont été ainsi accomplis depuis le démarrage du programme en 2018!
  • Assurer 3 323 heures de service, avec un programme en totalisant plus de 1,5 million!
  • Collaborer avec 94 organisations dans tout le Canada pour proposer des expériences immersives d’apprentissage sur le terrain d’une durée de trois mois à des jeunes.
  • Lancer un programme entièrement géré par des bénévoles appelé CCC Flex. Ce programme de jour permettra à des jeunes de rencontrer des pairs partageant les mêmes valeurs au sein de leur communauté, tout en participant à des aventures en plein air extraordinaires et à des projets de service de conservation significatifs et utiles à la nature.

Sors dehors a rassemblé encore plus d’adolescents

Le programme Sors dehors est une façon amusante pour les jeunes de 15 à 18 ans de prendre l’air et d’établir un lien profond avec la nature. L’équipe s’est chargée tout l’été d’animer de nombreux événements importants avec des jeunes au sein de leurs communautés. Les participants au programme Sors dehors ont réalisé des projets de service axés sur la conservation et se sont adonnés à des activités en plein air, notamment, entre autres, du canotage, du kayak, des projets de jardinage intergénérationnel et de la surveillance d’espèces en péril!

Voici les statistiques du programme Sors dehors pour l’année 2023 à ce jour :

  • 588 inscriptions (et réinscriptions) au programme;
  • 414 événements (projets de service, activités en plein air, ateliers, etc.);
  • 128 événements de sensibilisation auxquels ont assisté 11 361 personnes;
  • 12 000 heures de service ont été effectuées en 2023.

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Plus de voies d’eau douce ont été ouvertes pour permettre le passage de poissons


Quatre projets de rétablissement de passages à poissons sont menés à bien cette année par le groupe de la FCF consacré à ce sujet. Ces projets sont réalisés dans les bassins versants des rivières Elk, Bulkley et Lakelse et effectués avec le soutien et le financement du Fonds de dotation du Sud de la Commission du saumon du Pacifique, du Fonds de restauration et d’innovation pour le saumon de la Colombie-Britannique, du Fonds pour dommages à l’environnement et du ministère des Transports et de l’Infrastructure de la Colombie-Britannique.

Tandis que nous continuons à progresser au niveau des passages à poissons dans les bassins versants ciblés, nous félicitons aussi l’entreprise Tolko Industries Ltd. pour s’être chargée de plusieurs franchissements de passage à poisson, classés par ordre de priorité dans le plan de connectivité de la FCF pour le bassin versant de la rivière Horsefly, ainsi que la Première Nation de Williams Lake, qui entreprend plusieurs initiatives de réhabilitation de poissons et d’habitats de poissons dans ce bassin versant avec le financement du gouvernement de la Colombie-Britannique.

Plus tôt cette année, la FCF a facilité l’élaboration d’un plan de restauration de la connectivité des bassins hydrographiques piloté par la Nation dénée de Lhtako. Des enquêtes sur le terrain sont actuellement menées cet été afin de déterminer les sites prioritaires pour la restauration de passages à poissons dans cette zone.

En préparation de l’année prochaine, nous sommes aussi en train de concevoir des modèles pour les obstacles prioritaires dans les bassins versants des rivières Elk, Bulkley, Lower Nicola et Horsefly. Ce travail serait impossible sans le soutien constant des donateurs de la FCF et de nos partenaires du programme, comme la bande indienne de Tobacco Plains, le Bureau des Wet’suwet’en, la Première Nation Witset, la bande indienne de Lower Nicola, le ministère des Transports et de l’Infrastructure de la Colombie-Britannique, Pêches et Océans Canada, ainsi que d’innombrables autres groupes sans but lucratif et des particuliers qui souhaitent s’assurer que les bassins versants demeurent sains et accessibles aux poissons.

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Jardinage pour la faune a aidé des milliers de Canadiens à accroître les voies d’accès pour les pollinisateurs

La création d’espaces respectueux de la faune dans nos communautés et sur nos lieux de travail se poursuit avec les nombreux programmes de jardinage proposés par la Fédération canadienne de la faune.

  • Le programme de jardinage à l’école élaboré par la FCF, Espaces de vie, a fourni 5 600 ensembles de plantes pour pollinisateurs à 140 écoles primaires en faveur de la conservation des pollinisateurs.
  • Grâce au financement reçu dans le cadre du programme Nouveaux Horizons pour les aînés, le programme intergénérationnel de la FCF, le Club Jardinagénérations, s’est élargi à plus de cinq villes. Les personnes âgées et les jeunes, qui ont participé aux ateliers de jardinage, ont créé des jardins respectueux de la faune et ont construit des nichoirs pour servir d’habitat à des espèces sauvages.
  • Le programme Jardinage pour la faune a compté près de 2 500 inscriptions à des webinaires animés par des experts. Ceci démontre que l’intérêt et le besoin d’informations pour ce thème continuent de croître. Parmi les sujets abordés, citons la création de jardins de pollinisateurs, le soutien apporté aux organismes du sol en faveur de la santé et de la production de plantes, la conservation de semences, les syrphes et les guêpes prédatrices. La FCF est également intervenue lors du Festival de jardins d’Ottawa et a apporté son soutien à de nombreux groupes sur le terrain dans tout le pays.
  • À ce jour cette année, 951 nouvelles propriétés ont été certifiées « Habitat accueillant pour la faune ». Plusieurs des propriétaires ont acheté une enseigne pour fêter cette réussite dans leur jardin et pour indiquer à leur communauté l’objectif caché derrière leurs plantations. Comme l’un des participants l’a exprimé : « J’ai reçu la belle enseigne Certifié Habitat accueillant pour la faune. Elle est encore plus jolie en réalité que sur les photos. Je suis fier de l’avoir. »

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Notre compréhension de la gestion des prairies indigènes s’est accrue grâce au projet sur les prairies indigènes

Avoir l’occasion de travailler dans votre propre cour n’est pas la définition habituelle de l’apprentissage par l’expérience. Tous les techniciens de terrain incroyables, que nous avons engagé cet été pour faire partie de l’équipe d’échantillonnage des insectes des prairies indigènes dans le cadre du projet sur les prairies, étaient originaires des prairies. Pour chaque transect dans les prairies indigènes, la conservation de la faune étant au cœur de nos préoccupations, leurs filets fauchoirs bruissaient d’insectes : Pipunculidae, syrphes, abeilles indigènes et sauterelles de toutes formes, tailles et espèces.

L’objectif de notre projet sur les prairies indigènes dans la Saskatchewan est de comprendre comment l’intendance de ces habitats naturels en train de disparaître rapidement, assurée par des familles d’éleveurs, soutient la diversité des plantes, des insectes et des oiseaux. Au cours de l’été, notre équipe a recueilli beaucoup d’informations que nous mettrons au moins un an à analyser. Cependant, les découvertes de notre jeune équipe de terrain dans sa propre cour et le souvenir inoubliable qu’elle a retiré de cette expérience sont également profitables.

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Nous avons aidé des milliers d’autres Canadiens à améliorer la santé de leurs rives pour le bien-être de la faune

 

Votre lac et vous, un programme monté conjointement par la FCF et Watersheds Canada, a fêté son 10e anniversaire d’évaluation des rives des lacs au Canada en 2023. Nous souhaiterions tout particulièrement remercier nos partenaires régionaux en Ontario et en Nouvelle-Écosse, les groupes de lacs participants et les propriétaires riverains d’un lac de s’être engagés à améliorer la santé des rives et des lacs du Canada.

  • Environ 3 000 propriétés riveraines ont été évaluées en 2023 sur 14 lacs.
  • Au total, plus de 49 000 propriétés riveraines ont été évaluées sur 216 lacs canadiens depuis le démarrage du programme en 2013. Cela signifie que plus de 49 000 propriétaires riverains ont accès à des recommandations à titre volontaire, spécifiques à leurs propriétés, qui leur indiquent comment améliorer la santé de leurs rives et de leur lac!
  • Nous avons poursuivi notre action avec notre programme de microsubventions, en fournissant des fonds à sept groupes de lacs pour des projets de naturalisation de rives. Ces projets restaureront encore plus de rives au Canada grâce à de nombreux bénévoles communautaires.

Merci d’aimer votre lac! Veuillez consulter le site LoveYourLake.ca pour obtenir de plus amples informations sur ce programme ainsi que sur de nombreux sujets en lien avec les rives.

La faune marine a de meilleures chances de survie

Adopter une approche scientifique pour fournir des connaissances clés dans le but de soutenir la conservation des grandes baleines et une gestion efficace est la méthode d’équipe marine de la FCF. Notre équipe continue de mener des recherches pour comprendre les menaces auxquelles ces animaux sont exposés et trouver des solutions innovantes à ces problèmes complexes.

  • Pour une cinquième saison, nous avons essayé des engins de pêche sur demande (« sans cordage ») aux côtés de pêcheurs commerciaux dans les Maritimes. Nous avons désormais effectué plus de 800 essais de neuf systèmes différents dans diverses conditions environnementales. Nos découvertes scientifiques et les rétroactions des pêcheurs sont partagées avec des concepteurs d’engins qui continuent à améliorer cette technologie pour le secteur de la pêche.
  • Nous avons étroitement collaboré avec des collègues des États-Unis et du Canada pour aider à élaborer des normes en matière de technologie de système de repérage d’engins qui peut être employée pour remplacer la fonction de bouée lors d’une pêche avec un engin sans cordage. Une fois cette norme finalisée et approuvée par des organismes de réglementation cet hiver, les concepteurs de technologie seront en mesure d’avancer dans la création d’une solution à cet obstacle à la pêche sans cordage.
  • Nous continuons à surveiller l’élévation des palangres utilisées entre les pièges dans les pêches à engins fixes, avec un accent mis spécialement sur les engins sans cordage utilisés dans des zones de pêche afin de protéger les baleines noires. Actuellement, des lignes de fond à flottabilité négative (palangre de fond ou démersale) doivent être employées pour réduire les risques d’enchevêtrement.
  • En 2022, nous avons mis au point le Programme de prêt d’engins innovPÊCHE, qui permet l’accès à des engins sans cordage, ainsi qu’à une formation et à un soutien, afin que les pêcheurs commerciaux puissent poursuivre leur activité dans des zones proches d’engins de pêche traditionnelle pour protéger les baleines noires. Ce programme a été une véritable réussite. Plus de 500 orins de bouées ont été enlevés dans des zones qui présentaient des risques d’enchevêtrement pour des baleines.
  • Nous avons conçu et mené un sondage auprès des pêcheurs de homard pour mieux comprendre leur façon de pêcher et les différentes configurations d’engins utilisés. Les résultats ont été utilisés pour calculer les premières estimations de répartition d’orins de bouée dans 23 zones de pêche au homard dans les Maritimes, ce qui représente plus de 6 000 pêcheurs. Nous avons pris en compte les différences saisonnières, si un pêcheur pêche avec un seul casier (ce qui signifie 1 orin de bouée par casier), ou avec une filière de casiers (avec 2 orins de bouée par filière), et la profondeur de pêche. Cette répartition a été ensuite utilisée pour fournir une évaluation mise à jour des risques d’enchevêtrement pour les baleines noires de l’Atlantique Nord dans ces pêcheries.
  • Nous avons commencé une évaluation approfondie des risques de collision avec des navires dans le golfe du Saint-Laurent. Notre but est de fournir des estimations de risques, à la fois les taux de rencontre avec des navires et le caractère mortel d’une collision pour permettre d’évaluer l’efficacité des schémas de gestion actuels dans la réduction de ces risques. Les considérations importantes prises en compte dans ce travail concernent la taille du navire, la vitesse et le nombre de passages. Les résultats préliminaires montrent que les cargos et les pétroliers représentent 57 % du transit annuel, suivis par les navires de pêche (15 %) et les traversiers (11 %).
  • Les baleines noires de l’Atlantique Nord ne sont pas les seules espèces préoccupantes dans les eaux canadiennes ni les seules espèces exposées à des menaces d’enchevêtrement et de collision avec des navires. Cet été, nous avons commencé à évaluer la répartition des baleines bleues, des rorquals boréaux et des baleines à bosse dans tout le Canada Atlantique pour déterminer si les mesures de gestion des pêches de baleines noires de l’Atlantique Nord existantes assurent un niveau de protection à ces autres espèces.

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Les monarques et les pollinisateurs ont plus d’habitats où s’arrêter

L’équipe des droits de passage en tant que restauration de l’habitat des pollinisateurs a travaillé en collaboration avec des partenaires dans l’Ontario de l’est et du sud dans le but de rétablir des prairies de fleurs sauvages indigènes en tant qu’habitats de pollinisateurs sur des droits de passage. L’équipe a fourni des formations pratiques et des conseils aux gestionnaires de droits de passage sur des techniques de gestion de la végétation qui bénéficieront aux pollinisateurs et à la biodiversité. Tout au long de la saison, ils ont mené des études sur le terrain pour évaluer la qualité de l’habitat des pollinisateurs avec des partenaires de droits de passage. Ils ont examiné à la fois les insectes et la végétation sur les bas-côtés dans des conditions diverses dans le but d’aider à informer sur les meilleures pratiques à adopter en matière de restauration. Les gestionnaires de droits de passage de tout le Canada peuvent se joindre à notre réseau en pleine expansion.

  • À la fin de l’été et au début de l’automne, nous avons étudié les monarques sur leur chemin migratoire à travers l’Ontario par le biais du projet des ambassadeurs des monarques. Des membres du public ont été invités à sortir dans la nature pour chercher des perchoirs de monarques et pour effectuer un dénombrement ponctuel fournissant des indications fondamentales sur le comportement migratoire.

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Les tortues d’eau douce ont une chance accrue de survie

L’équipe des tortues de la FCF a encore été très occupée en 2023.

  • Au printemps, nous avons réalisé des études sur les tortues mouchetées en voie de disparition pour essayer de les trouver dans des zones non consignées. Chaque observation dans une nouvelle zone a pour résultat la protection d’habitats supplémentaires pour cette zone humide et les milieux humides adjacents. Nous avons trouvé des tortues mouchetées dans plusieurs nouvelles zones. Ces zones humides seront donc protégées pour les tortues et les autres espèces qui dépendent de ces habitats.
  • Nous avons aussi recueilli et incubé plus de 1 000 œufs de tortue cette année. Nous avons relâché des petites tortues de différentes espèces, comme des tortues serpentines, des tortues mouchetées, des tortues peintes et des tortues géographiques.
  • En outre, nous avons installé plus de 20 cages de protection sur des nids de tortue soumis à un risque élevé de prédation, et avons ainsi protégé plus de 600 œufs de tortue supplémentaires.

Ce projet fut financé par le gouvernement de l’Ontario, la Fondation Adler & Lipkus, la Fondation Honda Canada et la Fondation Rogers.

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Nous avons contacté des milliers d’enseignants et leur avons donné les outils pour enseigner la conservation à nos jeunes

Éducation-nature est un programme de la FCF de développement professionnel qui forme des enseignants pour devenir des moniteurs certifiés d’Atout-faune, de Sous zéro et de Nature sportive. Ces guides interdisciplinaires comportent une boîte à outils pour des activités interactives d’intérieur et de plein air pour les jeunes, axées sur l’apprentissage et les mesures à prendre pour protéger la faune et l’environnement. Voici ce qui s’est passé cette année dans le cadre du programme Éducation-nature :

  • Depuis le début de l’année, 1 476 enseignants ont participé à des ateliers de perfectionnement professionnel;
  • 3 webinaires pancanadiens destinés aux écoles se sont tenus. Ils ont suscité l’intérêt de 3 200 élèves d’écoles primaires (les poissons, le rôle des abeilles et les actions de l’école en faveur de la faune ont compté parmi les sujets abordés); D’autres événements sont planifiés pour cette année scolaire, dont un ensemble d’événements en direct au cours de la Semaine nationale de la conservation de la faune au mois d’avril;
  • Les ressources de notre bibliothèque d’apprentissage en ligne, la Biblio-Nature, ont été téléchargées 23 485 fois par des parents et des enseignants.

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