Les dernières évaluations de la rencontre du COSEPAC

L’évaluation de 22 espèces de faune et de flore par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) en novembre a mis en relief la nécessité pour les gouvernements fédéral et provinciaux de travailler à prévenir la perte des espèces indigènes du Canada. Le COSEPAC a examiné la situation de trois espèces à risque de disparaître au Canada  – l’ours polaire, le frêne noir et le saumon chinook.

L’ours polaire

Polar Bear

Ces magnifiques sources dépendent de leur chasse aux phoques pour survivre. Cependant, des études prédisent que les étés arctiques dureront plus longtemps, ce qui rendra cette chasse cruciale encore plus difficile Les Inuits on bon espoir que les ours polaires seront en mesure de s’adapter et que cette capacité saura préserver cet ours en péril. Le Comité a déclaré que l’ours polaire est une espèce préoccupante.

Saumon chinook

The Chinook salmon migration to the Upper Yukon River must travel around the Whitehorse Rapids Generating Facility via a 300 m long fish ladder. A viewing chamber partway through the ladder provides an incredible opportunity for the public to observe Chinook salmon as they approach spawning grounds

Saviez-vous que le saumon chinook réalise la plus longue migration au Canada ? Malheureusement, son long voyage migratoire est ponctué de défis et de menaces.  Le Comité a noté que 13 populations ont connu une diminution significative. Parmi celles-ci, huit populations sont jugées en voie de disparition, quatre sont menacées et une est préoccupante.

« À titre de membre fondateur du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, la FCF s’inquiète du fait que 13 des 16 groupes de populations de saumons chinook évalués dans le sud de la Colombie-Britannique sont menacés de disparition », indique David Browne, directeur du volet Conservation de la FCF. « Une diminution de la qualité des habitats marins et d’eau douce est considérée comme une des principales causes de cette situation. Il y a donc plus de raisons que jamais d’investir dans la protection et le rétablissement des habitats dans le bassin hydrographique de la rivière Fraser et de se conformer aux recommandations de la Commission Cohen. Les nouvelles ne sont pas bonnes non plus pour les épaulards résidents du Sud, puisque les experts du Canada s’entendent pour qualifier leur principale proie, le saumon chinook de la rivière Fraser, d’espèce menacée de disparition. »

Le frêne noir

Black ash leaves
@ Keith Kanoti

Le pernicieux agrile du frêne s’est répandu dans bien des forêts au Canada. Cette espèce envahissante a détruit environ 2 milliards d’arbres en Amérique du Nord et ne montre aucun signe d’essoufflement (ou de pitié). Il est difficile de déterminer, parmi les 162 millions de frênes noirs qui tiennent encore, lesquels survivront. Le Comité a donc déclaré que l’espèce est menacée. Le frêne noir et un arbre très important pour nos forêts. Il s’agit de l’arbre le plus largement répandu au Canada, qui sert à produire des articles commerciaux comme des paniers, des meubles, du recouvrement de plancher et des raquettes.

Ce que vous pouvez faire

upload observations to inaturalist.ca

Oui, la faune et la flore du Canada font face à de nombreux défis, mais nous ne voulons surtout pas que vous vous sentiez impuissant face à cette situation. Nous avons plein de suggestions pour vous permettre de nous aider ! Saviez-vous que 13 des 22 espèces évaluées ont été observées par des utilisateurs d’iNaturalist ? Vous pouvez contribuer à l’évaluation d’autres espèces en téléchargeant l’appli iNaturalist et en faisant partie de l’équipe de surveillances de la biodiversité du Canada !