iNaturalist.ca, plateforme hébergée par la Fédération canadienne de la faune et d’autres partenaires, a récemment discuté avec une iNatrice passionnée.

Observation de dryades à huit pétales au parc provincial Top of the World en Colombie-Britannique, en 2019. | Photo : Jason Headley

(Définition) iNatrice/iNateur :
Personne qui utilise la plateforme de science citoyenne iNaturalist pour explorer la nature et favoriser la compréhension scientifique.

iNatrice : Lena Dietz Chiasson

Je viens de Sackville, une petite ville du sud-est du Nouveau-Brunswick. J’ai eu la chance de grandir avec des parents naturalistes passionnés – ils ont suscité mon intérêt pour la nature quand j’étais très jeune encore. J’adore passer du temps au grand air, que ce soit pour iNater ou bien pour faire de la randonnée, du camping ou du ski. Par contre, je me laisse souvent arrêter par les choses que je trouve en chemin.

J’ai fait des études en géographie à l’Université de Victoria. J’ai une prédilection pour les animaux de l’estran et les plantes de haute montagne, mais je n’ai pas d’expertise particulière. Je travaille en ce moment pour une troisième saison de terrain au projet iNaturalist de BC Parks.

Consignation dans iNaturalist de plantes alpines au parc provincial Wells Gray, en 2020. | Photo : Kate McKeown

iNaturalist : Quand et pourquoi avez-vous commencé à utiliser iNaturalist?

LDC : J’ai d’abord commencé à utiliser iNaturalist pendant un travail étudiant d’été au parc national  Fundy en 2016. Le superviseur que j’avais alors (@neilvinson), qui est lui aussi un grand utilisateur d’iNaturalist, m’a fortement encouragée (et j’en suis très reconnaissante!) à utiliser cette plateforme pour les bioblitz du parc et également comme outil d’apprentissage. Je l’utilise depuis dans mon temps personnel pour apprendre, de même qu’à un niveau plus intense pour mon travail.

iNaturalist : 27 000, c’est un nombre incroyable d’observations! Qu’est-ce qui maintient votre intérêt pour iNaturalist?

LDC : Lorsqu’on regarde la nature, il y a toujours quelque chose de nouveau! J’ai eu la chance de recueillir la majorité de mes observations dans le cadre de mon travail pour le projet iNaturalist de BC Parks (en anglais), mais ce sont les possibilités d’apprentissage, les ressources et la communauté qu’offre iNaturalist qui nourrissent mon intérêt.

iNaturalist : Je vois que vous avez participé au Corps de conservation canadien. Avez-vous pu intégrer votre amour d’iNaturalist dans le programme?

LDC : Oui, j’ai fait partie de la quatrième cohorte (Fourtagers) du programme du Corps canadien de conservation, et c’était une expérience formidable! Nous avons à peine touché à iNaturalist alors, mais de ce que j’en entends, la plateforme est devenue beaucoup plus populaire au sein de la FCF par la suite.

Top of the World Provincial Park, BC, 2019 | © Jason Headley
Parc provincial Top of the World, Colombie-Britannique, 2019. | Photo : Jason Headley

iNaturalist : Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui vient de commencer à utiliser iNaturalist?

LDC : Il y a trop de choses à présenter pour le faire en quelques mots, mais le forum iNaturalist (en anglais) est l’une des ressources les plus utiles que j’ai trouvées. iNaturalist a une communauté très grande et diversifiée, ce qui est à mon avis l’une de ses plus grandes forces; on peut donc y trouver une quantité infinie de trucs et de conseils. Je recommanderais également d’utiliser le site Web plutôt que l’application. L’appli est un bon outil, simple, mais le site Web est bien plus utile quand on explore les données. Il ne faut pas non plus perdre de vue que, même s’il s’agit d’une source de données formidable, c’est aussi un outil éducatif incroyable et amusant.

iNaturalist : Quelle est votre observation préférée ou bien l’observation la plus mémorable que vous ayez faite, et pourquoi?

LDC : Ah, c’est une question difficile! Je vois tant de choses qui m’intéressent vivement, jusqu’à ce que je voie quelque chose de nouveau, alors ma réponse sera chaque fois différente. Je trouve habituellement très intéressantes les premières observations de quelque espèce que ce soit. J’adore regarder les mares résiduelles sur la côte; ce Triopha catalinae est donc probablement l’une de mes trouvailles préférées.

Nous vous invitons à découvrir davantage iNaturalist ou bien à vous joindre aux BioObservateurs pour gagner des prix pour vos observations!