Quelle est la chose la plus courageuse que vous ayez faite?
Peut-être que vous vous êtes rendu de l’autre côté du globe pour trouver un emploi. Avez-vous essayé le parachutisme? Ou peut-être que votre version de la bravoure consiste à goûter quelque chose que vous ne connaissez pas dans un restaurant. Nous ne jugeons pas. Tout le monde n’aborde pas la prise de risques de la même manière. C’est l’une des choses qui nous rend tous uniques. Et c’est la même chose dans le règne animal. Il existe cependant quelques schémas de prise de risques qui sont fascinants dans le monde sauvage! Attachez votre ceinture et vivez l’aventure!
Gargouille, gargouille
Si votre ventre gargouille et que votre mauvaise humeur prend le dessus alors que vous êtes normalement de nature calme, vous avez peut-être une idée de comment la faim peut influencer votre comportement. C’est la même chose pour les animaux!
Bien que… pas tout à fait. Contrairement aux humains (du moins, à la plupart), les animaux doivent relever des défis assez effrayants pour accéder à de la nourriture, à de l’eau et à des abris. Ils doivent parfois explorer des territoires inconnus ou risquer de se faire engloutir par un prédateur, par exemple!
Toutefois, il y a prise de risques et prise de RISQUES. Nicholas Moran, scientifique à la Bielefeld University, a étudié en détail divers animaux – des oiseaux, des amphibiens, des insectes et des mammifères – et découvert que la faim joue un rôle crucial par rapport à la quantité de risques qu’ils sont prêts à prendre. Si un animal a du mal à se nourrir quand il est jeune, s’il est au bord de la famine, il est 26 % plus susceptible de faire tout ce qu’il faut pour se mettre quelque chose sous la dent. Fait intéressant, lorsque des animaux ont accès à de la nourriture plus tôt dans leur vie, ils sont plus en mesure d’y réfléchir à deux fois et de ne pas prendre de risques accrus pour garder le ventre plein.
Il faut que jeunesse se passe
Vous souvenez-vous de toutes vos folies d’adolescent? Ouais. Je parie que la plupart d’entre nous, en songeant à leur adolescence, penseraient : « Où avais-je la tête?!! ». Et nous ne parlons pas seulement de nos terribles choix vestimentaires. Nous parlons des risques carrément fous que prennent les adolescents. Ne pensions-nous pas tous que nous étions invincibles? Pas étonnant que nos parents aient poussé des soupirs de soulagement en nous entendant rentrer à la maison après nos samedis soirs endiablés.
Barbara Natterson-Horowitz et Kathryn Bowers ont écrit un livre sur l’adolescence – autant chez les humains que chez les animaux – intitulé Wildhood. Ce livre explique que les animaux prennent également des décisions non avisées quand ils sont jeunes.
C’est ce qu’on appelle la naïveté.
Il s’avère que lorsque les animaux sont jeunes et manquent d’expérience avec les prédateurs, ils sont prêts à prendre des risques que les animaux adultes ne prendraient pas. Cela expliquerait pourquoi les loutres de mer adolescentes nagent en direction de prédateurs sans s’en soucier et pourquoi les marmottes adolescentes poursuivent leurs jeux même à proximité de prédateurs. L’insouciance de la jeunesse.
Après quelques incidents, ces adolescents naïfs deviendront des adultes plus prudents qui connaîtront les dangers à surveiller et comment les éviter. Ces mésaventures enseignent également aux spectateurs à être plus prudents. On grandit tous à un moment donné!