Les prairies indigènes ne sont probablement pas la première chose qui vient à l’esprit d’un citadin moyen lorsqu’on parle d’écosystèmes uniques et diversifiés.
Ne vous inquiétez pas, je ne les juge pas. Je suis également un citadin. Je ne comparerais peut-être pas les prairies aux majestueuses montagnes Rocheuses ou aux vagues rugissantes de l’océan, mais lorsque j’ai aperçu la vaste beauté des prairies, j’ai découvert un lieu unique et spécial.
Le projet sur les insectes des prairies
Ayant grandi dans le sud de l’Alberta, j’avais une bonne idée de ce qui m’attendait lorsque je me suis engagé à participer au projet sur les insectes des prairies. Avant cela, les prairies n’avaient jamais fait partie de mes centres d’intérêt. En visitant les sites situés dans des fermes d’exploitation bovine la première semaine, j’ai été impressionné par leur diversité! La flore, la faune et même la topographie étaient très différentes d’une prairie indigène à l’autre. En effet, il ne s’agissait pas seulement des grandes plaines vides que j’avais imaginées.
Né pour collectionner des insectes
Participer au projet sur les insectes des prairies me convenait parfaitement. Au cours de mes études, j’ai beaucoup apprécié mon cours d’entomologie. J’ai même des insectes à la maison. J’étais impatient d’attraper et d’identifier les espèces uniques que nous pouvions trouver ici.
Les abeilles et les papillons sont généralement considérés comme étant les pollinisateurs les plus importants. Les mouches et les papillons de nuit sont toutefois les véritables héros méconnus des prairies indigènes et, heureusement, nous en avons trouvé en grand nombre.
Une fois que nous avons été formés, l’échantillonnage ne semblait presque plus être un travail. L’utilisation d’un filet fauchoir donne réellement l’impression d’être un enfant qui chasse des papillons. Mon filet se remplissait d’un amas de sauterelles et de mouches dignes d’un film de David Cronenberg et je m’exclamais avec enthousiasme en les transférant dans le photocollecteur.
Savez-vous ce qu’est un photocollecteur? Il s’agit d’un appareil génial! Avant le début de l’été, j’ai fait des recherches en ligne sur celui-ci, mais je n’ai rien trouvé. Cette ingénieuse boîte à lumière a été inventée pour ce projet afin de séparer les insectes de l’herbe et des graines que nous attrapons également dans les filets.
Observer un écosystème aussi particulier a vraiment marqué mon été et avoir eu la chance de commencer un important travail sur le terrain et de sortir du laboratoire est un excellent départ pour un avenir dans le domaine de la biologie.
Découvrez-en plus sur le travail de la Fédération canadienne de la faune pour aider les prairies indigènes. >
Author
Broden Boothman
Broden est le chef d’équipe de l’équipe d’échantillonnage des insectes des prairies indigènes de la FCF cet été. Avant d’étudier et de travailler en biologie, Broden, originaire de l’Alberta, a servi dans les Forces armées canadiennes en tant que membre d’équipage de chars, puis il a occupé un poste au sein de Recherche et développement pour la défense Canada