Nous avons toujours su que nos fantastiques partisans sont le fondement de tout ce que nous entreprenons.

Sans notre base solide de Canadiens qui se soucient de la faune et valorisent nos espaces sauvages, aucun des travaux en matière de conservation et d’éducation que nous entreprenons ne pourrait être accompli.

Nous voulions dire merci à nos partisans d’avoir fait don de leur temps, de leurs ressources et de leur amour à la faune du Canada.

C’est à notre tour de vous rendre hommage.

Merci pour vos dons à l’éducation et au leadership en matière de conservation

Nous avons permis à encore davantage de jeunes de passer du temps dans la nature cet été, malgré la pandémie.

  • Plus de 50 nouveaux participants (âgés de 18 à 30 ans) au Corps de conservation canadien (CCC) de neuf cohortes ont été initiés à notre programme à temps plein cet été et ont vécu une expérience de la nature hybride ou en personne partout au Canada. Au total, 346 jeunes adultes ont participé à ce jour.
  • Tous ces participants au CCC sont actuellement sur le terrain et terminent leur stage de bénévolat auprès de l’un de nos 83 organismes partenaires. Ils passeront ensuite à l’étape 3 – la mise en œuvre de nouvelles approches en matière de conservation au sein de leurs communautés. Plus de 39 829 personnes ont bénéficié de projets bénévoles à ce jour.
  • 158 adolescents ont participé au programme Sors dehors, destiné aux jeunes âgés de 15 à 18 ans souhaitant découvrir la nature, en apprendre davantage sur les espèces sauvages et faire du bénévolat dans le domaine de la conservation au Canada. Le programme Sors dehors compte maintenant plus de 668 participants actifs partout au Canada.
  • Ensemble, les jeunes inscrits à Sors dehors ont effectué plus de 13 763 heures de bénévolat depuis le lancement du programme, dont 3168,25 heures cet été seulement.

Merci pour vos dons au jardinage pour la faune

La création d’habitats pour la faune dans nos propres jardins représente une partie importante des efforts de sensibilisation de la FCF. Ensemble, nous nous efforçons de mettre en place des chemins pour les pollinisateurs et des corridors fauniques pour venir en aide aux animaux déplacés.

  • Cette année, la FCF a fourni 1000 paquets de plantes pour pollinisateurs à 100 jardins d’écoles élémentaires dans le cadre de son programme Espaces de vie.
  • Plus de 900 personnes se sont jointes à nous dans le cadre du programme de Jardinage pour la faune et de webinaires formidables animés par des conférenciers experts qui nous ont inspirés par leurs connaissances sur les pollinisateurs, les oiseaux de nos jardins et les espèces envahissantes. La FCF a également donné des présentations dans le cadre de conférences à quelques organisations comme un groupe de maîtres-jardiniers et Immigrant Services Calgary.
  • Nous avons organisé notre premier cours « Jardinage pour la faune » en ligne, qui a aidé 4000 participants à améliorer leurs habitats pour la faune dans leurs régions respectives, partout au Canada.
  • Jusqu’à présent, nous avons décerné cette année la certification « Habitat accueillant pour la faune » à 1238 propriétés. De nombreux propriétaires ont acheté une enseigne pour célébrer leurs réalisations et pour indiquer l’objectif de leurs plantations aux membres de leurs communautés et les sensibiliser à ces enjeux.

Merci pour vos dons à la conservation marine

Tout au long du printemps et de l’été, l’équipe de conservation marine de la FCF s’est employée à continuer à faire connaître son plan d’action pour le milieu marin, en exhortant à un financement renouvelé des initiatives relatives aux mammifères marins et en améliorant ses connaissances sur les lieux fréquentés par les baleines. L’équipe de conservation marine a également fait progresser sa collaboration avec l’industrie de la pêche et le gouvernement afin d’améliorer sa compréhension des risques encourus par les grandes baleines du Canada et d’étudier des moyens novateurs de rendre les océans plus sécuritaires. Apprenez-en plus sur certains des projets sur lesquels la FCF a travaillé, qui visent à contribuer à ces objectifs primordiaux.

  • Essais d’engins de pêche sans cordes pour une troisième saison, en collaboration avec des pêcheurs commerciaux dans toutes les provinces de l’Atlantique. Nous avons étendu notre inventaire d’engins de pêche sans cordes à cinq systèmes différents et avons effectué près de 400 essais à ce jour dans un large éventail de conditions environnementales. Les commentaires utiles que nous recevons des pêcheurs sont partagés avec les développeurs d’engins de pêche et influencent directement l’amélioration des systèmes de pêche sans cordes.
  • Surveillance de la hauteur des palangres flottantes dans le cadre des pêches à engins fixes des provinces atlantiques du Canada. L’objectif est d’évaluer dans quelle mesure cette gestion des palangres contribue à la conservation des baleines noires de l’Atlantique Nord et notamment à atténuer les risques d’enchevêtrement.
  • Organisation de grands ateliers rassemblant les intervenants touchés par les mesures de protection des baleines noires de l’Atlantique Nord afin de faciliter le partage des connaissances entre les écologues, les chercheurs, le gouvernement et l’industrie de la pêche, et de cerner les priorités en matière de recherche.
  • Publication de nos travaux de recherche exploitant le modèle mathématique que nous avons développé pour prévoir où les efforts de pêche se déplaceront lors de la fermeture de certaines zones (comme celles du golfe du Saint-Laurent) à la pêche, en vue de protéger les baleines noires de l’Atlantique Nord. Cette étude a été publiée début juin dans le Journal of Marine Science du Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM).
  • Examen de la manière dont les mesures de gestion des pêches, comme la fermeture de certaines zones de pêche, réduisent les risques d’enchevêtrement des baleines noires de l’Atlantique Nord, et de l’incidence de ces mesures sur les opérations des pêches. L’objectif de ces travaux de recherche est de soutenir des mesures qui permettent aux pêcheries de fonctionner de manière durable tout en offrant la meilleure protection possible aux baleines.
  • Enfin, nous avons commencé à développer et à tester de nouvelles méthodes d’estimation de l’occurrence des baleines dans les eaux canadiennes à l’aide de modèles qui combinent les observations de baleines avec leurs schémas de déplacement.

Merci pour vos dons pour les chauves-souris en péril

Les chauves-souris sont sous les projecteurs depuis un an et demi grâce en grande partie à cause de la pandémie mondiale.  On pense que le virus de la COVID-19 est originaire d’une espèce de chauve-souris asiatique, transmis aux humains au moyen d’un hôte intermédiaire. Mais les chauves-souris américaines appartiennent à des espèces différentes, ne sont pas porteuses de la COVID-19 et ne méritent pas une mauvaise réputation. Il conviendrait en revanche d’attirer l’attention sur le fait que les chauves-souris canadiennes, qui sont des animaux bénéfiques, sont menacées de disparaître en raison du syndrome du museau blanc (SMB).

La FCF a suspendu ses travaux de recherche sur les chauves-souris en 2020 par mesure de précaution, jusqu’à ce que nous ayons la certitude qu’il n’y avait aucun risque que les chercheurs transmettent la COVID-19 aux chauves-souris canadiennes (qui n’ont vraiment pas besoin d’une autre maladie). Conformément aux directives approuvées en 2021, nous avons intensifié nos travaux de recherche critiques sur les chauves-souris.

  • Étude de pistage radioélectrique de petites chauves-souris brunes (Myotis) en voie de disparition avant et après leur éviction sans cruauté d’un chalet, afin de déterminer l’incidence de cet événement sur celles-ci. Nous avons suivi les chauves-souris pendant près de trois semaines pour déterminer quelles étaient leurs autres options de sites de repos, notamment un chalet vacant situé à proximité, des cavités dans des arbres à un kilomètre de distance et même une autre maison dans la ville voisine. L’analyse complète des résultats est en cours.
  • Partenariat avec la chercheuse Karen Vanderwolf, la Wildlife Conservation Society et des citoyens scientifiques pour lancer la première étude nationale sur la conception, l’utilisation et le microclimat des boîtes pour chauves-souris. Toute personne propriétaire d’une boîte pour chauves-souris (ou envisageant d’en installer une) peut participer à cette étude.
  • Les chauves-souris se trouvent dans une situation désespérée face au SMB, à moins que certaines d’entre elles parviennent à développer une résistance à la maladie. La FCF travaille à atténuer d’autres menaces pour contribuer à la protection des chauves-souris qui demeurent.

 Merci pour vos dons à la science citoyenne

L’utilisation de iNaturalist.ca continue de croître de façon exponentielle au Canada et le nombre d’observations a encore doublé depuis l’année dernière. Plus de six millions d’observations ont maintenant été réalisées au Canada et nous espérons atteindre 10 millions d’observations l’année prochaine!

  • Le mouvement des BioObservateurs de la FCF consacré au suivi de la biodiversité partout au Canada grâce à la plateforme iNaturalist Canada continue à prendre de l’ampleur. Les utilisateurs peuvent se joindre à la communauté de la FCF en s’inscrivant à d’excellents bulletins qui présentent des initiatives en matière de conservation au Canada.
  • De plus, la FCF a également lancé une série de webinaires iNaturalist.ca. Environ 300 personnes se sont inscrites au dernier webinaire.
  • La FCF a mené un sondage-pilote auprès des membres d’iNaturalist Canada. Ce sondage a mis l’accent sur la gestion du site Web par la FCF et a recueilli des informations importantes sur les types de ressources que la communauté iNaturalist attend de l’organisation, notamment des guides en ligne et plus d’informations sur la façon d’identifier les espèces présentes au Canada.
  • 25 villes canadiennes ont pris part au Défi nature urbaine Canada (CNC) 2021, soit plus du double de l’année dernière, avec près de 50 000 observations d’espèces sauvages en à peine quatre jours. Le Canada a ainsi contribué au total mondial du Défi nature urbaine, qui comptabilise 1,2 million d’observations pour 419 villes. Un certain nombre de villes expriment déjà un intérêt à participer au défi en 2022.
  • Canards Illimités Canada associe iNaturalist à son initiative visant à inciter les particuliers à consigner les espèces sauvages qu’ils rencontrent sur leurs propriétés. Ils incitent également les gens à effectuer le suivi des déplacements des oiseaux pendant leur migration automnale.
  • Le Grand Bioblitz, dirigé par Conservation de la nature Canada en association avec la FCF, était un bioblitz virtuel organisé à l’échelle nationale qui a réuni près de 3000 participants et permis de consigner plus de 36 000 observations.
  • Suivi des espèces envahissantes par l’intermédiaire de partenariats distincts et de projets en collaboration avec le Conseil canadien sur les espèces envahissantes et l’Agence canadienne d’inspection des aliments. Ces deux organisations intègrent iNaturalist et la science citoyenne pour contribuer au suivi de la propagation des espèces envahissantes nouvelles et existantes.

Merci pour vos dons aux lacs et aux rivières

Le programme conjoint de la FCF et Watersheds Canada, Aimez votre lac, a poursuivi sa croissance et son évolution en 2021. Nous tenons à remercier tout particulièrement nos partenaires régionaux en Ontario et en Colombie-Britannique, ainsi qu’en Nouvelle-Écosse – une nouvelle province qui s’est ajoutée au programme cette année.

  • Près de 2900 propriétés riveraines ont été évaluées sur 14 lacs en 2021.
  • Au total, plus de 44 000 propriétés riveraines ont été évaluées sur 187 lacs canadiens depuis le lancement du programme en 2013. Cela représente un peu plus de 44 000 propriétaires riverains qui ont bénéficié de recommandations de bénévoles, spécifiques à leur propriété, pour améliorer la santé de leur rivage et de leur lac!
  • Nous avons lancé notre programme de microsubventions « Aimez votre lac » où les groupes de lacs participants ont demandé jusqu’à 500 $ pour des projets de restauration écologique des rivages. Dix-huit projets seront complétés pour restaurer encore plus de rivages au Canada, grâce à de nombreux bénévoles communautaires.

Merci d’aimer votre lac! Pour plus d’informations sur ce programme et des informations sur de nombreux sujets liés aux rivages, consultez le site LoveYourLake.ca (en anglais).

Merci pour vos dons aux tortues d’eau douce

Malgré la persistance de la pandémie, l’équipe des tortues de la FCF a poursuivi ses divers travaux de conservations des tortues en toute sécurité cette année.

  • Au printemps, nous avons collaboré avec des chercheurs de l’Université d’Ottawa sur l’étude des tortues géographiques. Cette espèce de tortue d’eau douce habite des milieux fluviaux et lacustres et est exposée aux collisions avec les bateaux à moteur, susceptibles de les blesser ou de les tuer. Nous avons capturé des tortues géographiques dans un site situé le long de la rivière des Outaouais, à proximité d’une marina, et nous les avons examinées pour déceler des traces de blessures. La bonne nouvelle, c’est qu’aucune des tortues géographiques que nous avons capturées n’a subi de blessure majeure; en revanche, nous n’avons capturé que 32 tortues. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si les blessures causées par les bateaux constituent une menace importante pour cette population.
  • À la fin du printemps, nous avons effectué des relevés de tortues mouchetées en voie de disparition pour essayer de trouver des individus dans des zones auparavant non documentées. Une observation documentée dans un nouveau secteur a donné lieu à une protection supplémentaire de l’habitat de cette zone humide et des zones humides adjacentes. Nos observations de tortues mouchetées dans ces zones et sur les routes attenantes permettront de protéger davantage de zones humides.
  • Nous avons mené moins de relevés de tortues sur les routes cette année, mais nous avons tout de même trouvé plus de 170 tortues décédées sur les routes de l’est de l’Ontario, dont plus de 30 tortues mouchetées en voie de disparition. Du côté positif, les clôtures de protection installées au niveau de trois des pires points chauds en matière de mortalité des tortues ont continué à être efficaces, et il n’y a pas eu de tortues écrasées dans ces secteurs.
  • Nous avons collecté davantage d’œufs de tortues à des fins d’incubation que n’importe quelle année auparavant, ce qui nous a permis de relâcher plus de 600 bébés tortues dans la nature. Il s’agissait notamment de chélydres serpentines, de tortues mouchetées et de tortues géographiques. De plus, après avoir rempli nos incubateurs d’œufs, nous avons aussi installé plus de 25 protecteurs de nid sur des nids fortement exposés à la prédation, pour protéger plus de 800 œufs.

Merci pour vos dons à la faune terrestre

L’équipe de la faune terrestre de la FCF a eu une autre saison sur le terrain chargée cet été. Voici quelques points essentiels de notre programme :

  • Ce printemps, nous avons travaillé en collaboration avec Hydro Ottawa, l’Office de protection de la nature de la vallée de la Rideau et Ontario NativeScape pour planter un corridor de lignes électriques de prairies pour pollinisateurs de 6 hectares à Ottawa avec des semences de fleurs sauvages indigènes. Tout au long de la saison, nous avons mené des enquêtes sur le terrain pour évaluer la restauration de l’habitat des pollinisateurs avec nos partenaires des emprises dans l’est de l’Ontario afin d’évaluer l’efficacité des projets de restauration. Nous encourageons les gestionnaires d’emprises partout au Canada à se joindre à notre réseau en expansion.
  • Au printemps, nous avons étudié les champs de foin et les pâturages de nos fermes partenaires dans l’ouest du Québec, à la recherche de goglus des prés et de sturnelles des prés.
  • Notre Norfolk County Pollinator Project progresse avec la collecte, l’identification et l’étiquetage d’insectes trouvés dans trois différents types d’habitats naturels sur le terrain de trois fermes participantes. À l’aide d’un code à barres de l’ADN, ces spécimens sont ensuite ajoutés à la base de données de la Collection nationale canadienne à des fins d’analyse statistique.
  • À la fin de l’été et au début de l’automne, nous étudierons les papillons monarques en cours de migration le long des lacs Ontario, Érié et Huron, en collaboration avec Environnement et Changement climatique Canada. Nous espérons résoudre ainsi certains mystères sur la destination des papillons monarques.
  • En partenariat avec la Saskatchewan Stockgrowers Foundation, l’Université Carleton, le Royal Saskatchewan Museum, Oiseaux Canada et South of the Divide Conservation Action Plan, nous avons lancé un projet de conservation des prairies, financé par Weston Canada Foundation, pour évaluer la réponse des insectes aux pratiques de pâturages pour bestiaux.

Merci pour vos dons aux passes à poissons

Il est important de relier nos lacs et nos rivières pour notre faune aquatique. Grâce à de nombreux partisans et bailleurs de fonds, nous avons travaillé sans relâche cet été pour améliorer les passes à poissons partout au Canada.

En Colombie-Britannique, plusieurs projets de gestion des obstacles au passage des poissons sont en cours grâce en partie au soutien du gouvernement du Canada et de la province de la Colombie-Britannique par le biais du Fonds de restauration et d’innovation pour le saumon de la Colombie-Britannique.

En voici quelques faits saillants :

  • Parmi les emplacements supplémentaires, on retrouve :  Cross Creek à l’ouest de Prince George sur le territoire de la Première Nation de Lake Babine, le lac MacKenzie sur la côte centrale du territoire de la Première Nation Gwawaenuk et le Sitlika Creek sur le territoire de la Première Nation Takla.
  • Jusqu’à présent : 636 071 mètres carrés d’habitat de poissons ont été restaurés, 303 obstacles ont été évalués, 78 partenaires ont été engagés, 22 ateliers ont été organisés, neuf projets de restauration d’habitat de poissons ont été achevés. Six espèces clés (saumons quinnats, saumons rouges, saumons cohos, saumons kétas, truites arc-en-ciel steelhead, truites fardées versant de l’ouest) bénéficient de ces mesures. Quatre conceptions ont été préparées en vue de travaux futurs. Trois plans de connectivité de bassins versants (Horsefly, Bulkley, Lower Nicola) ont été établis et un autre est en cours (Elk). Un guide national pour les praticiens a été achevé, sur la planification de l’assainissement des bassins versants.
  • En plus des travaux relatifs aux passes à poissons en Colombie-Britannique, la FCF a également créé des plans de connectivité des bassins versants des Lower Nicola, Bulkley, rivière Elk et Horsefly, établi une base de données nationale sur les obstacles aquatiques et élaboré un guide national sur la planification de la connectivité des bassins versants. En savoir plus >

Apprenez-en plus au sujet de notre travaux en matière de conservation de la faune, d’éducation et de sensibilisation dans Ce que nous faisons.