Danéa Gauthier-Wiebe est membre du groupe 8 du Corps de conservation canadien.
Cette expérience a été un véritable tourbillon.
Il n’y a pas d’autres mots pour l’expliquer. En fait, peut-être qu’il y en a quelques autres qui me viennent à l’esprit : passionnante, formidable, excellente, inspirante… vous voyez le tableau.
J’étais en pleine recherche d’un nouvel emploi –qui me permettrait d’entrer dans le monde environnemental – quand j’ai vu une annonce du Corps de conservation canadien. Intriguée, j’ai mis le lien en signet et je suis retournée à mes demandes d’emploi. Je n’arrivais cependant pas à détourner mes pensées de l’image et j’ai décidé d’ouvrir le site Web du CCC. Ce programme était parfait!
Je crois fermement que lorsqu’une occasion se présente au moment où on en examine une autre, c’est un signe dont il faut tenir compte. Des possibilités inattendues m’ont amenée à vivre des expériences étonnantes dans le passé, et j’avais le sentiment que le CCC était l’expérience que je devais vivre cet été.
C’est donc ainsi que je me suis retrouvée avec mon sac polochon le 8 mai à l’aéroport d’Ottawa, à la rencontre d’un groupe de jeunes dans la vingtaine, très gentils mais qui avaient l’air aussi désorienté que moi (parce qu’en fait nous n’avions qu’une idée plutôt vague de ce que serait l’été). C’est avec eux que j’allais passer les prochains mois.
En peu de temps, nous sommes passés d’étrangers qui s’étaient rencontrés dans un aéroport à un groupe d’amis très uni. Après tout, nous étions en quelque sorte dans un camp d’été pour adultes. À quel autre moment est-ce qu’on se rassemble avec un groupe d’étrangers avec qui on cuisine, on mange et on chante? Et on ne chantait pas juste un peu. On chantait tous les jours. Et tout au long de la journée.
Le CCC avait placé notre groupe sous la conduite de deux personnes vraiment formidables : l’une d’elles avait elle-même été membre d’un groupe CCC dans le passé et l’autre est spécialiste de leadership jeunesse. Avant d’entreprendre notre grand parcours Outward Bound dans la nature, nous avons obtenu les certifications de RCR et de secourisme, rafraîchi nos connaissances dans le domaine de la conservation, parlé des stages de la deuxième étape et profité du joli Camp Opemikon où nous séjournions. Des promenades en canot sur l’eau, des feux de camp tard le soir et tous les jeux de camp d’été que vous pouvez imaginer – c’était une semaine mémorable!
Deux semaines plus tard – après le voyage dans la nature –, nous avons passé cinq autres journées au campement. Il s’agissait maintenant de faire le bilan de notre voyage, de nous munir de quelques certifications supplémentaires et de pratiquer nos compétences en leadership. Et, bien entendu, nous avons appris où chacun serait placé pour la deuxième étape! Mais gardons ça pour un autre jour, si vous le voulez bien!