Le mois de juin est le Mois national de l’histoire autochtone.
Il s’agit d’une occasion de rendre hommage à l’histoire, au patrimoine et à la diversité des Premières Nations, des Inuits et des Métis au Canada. C’est une occasion pour nous de profiter de leurs connaissances approfondies.
Pleins feux sur un gardien du savoir inuit
Taamusi Qumaq, chef inuit et gardien du savoir inuit, est l’un des écologistes dont nous avons beaucoup à apprendre.
Qumaq est né en janvier 1914 sur l’île Niqsiturlik, au bord de la baie d’Hudson, et ses parents lui ont enseigné les rudiments de la chasse et de l’écriture syllabique inuktitut. Au cours de sa vie, il s’est identifié comme chasseur, pêcheur, trappeur, activiste, penseur politique, gardien du savoir et aîné inuit.
Il a très tôt reconnu l’épuisement des ressources du Nunavik. Il a agi de plusieurs manières et l’une des plus durables fut par ses écrits sur la région du Nunavik.
En 1988, il a publié « Sivulitta Piusituqahgit : une encyclopédie de la vie inuit traditionnelle ». Ce livre révolutionnaire était le premier du genre. Son deuxième livre est Inuit Uqausillaringit (1991), le seul dictionnaire en inuktitut qui existe actuellement. Il a également écrit de nombreux articles, a reçu de nombreux titres, parmi lesquels le Prix polaire pour sa recherche scientifique, et a publié une autobiographie sur sa vie dans l’Arctique.
« J’ai chassé partout : phoques, caribous, renards. J’adore les ombles chevaliers. J’adore les oies des neiges, mais elles sont devenues plus intelligentes avec le temps. »
~ Taamusi Qumaq, aîné inuit
Tout au long de sa vie, Qumaq a joué un rôle de premier plan parmi son peuple et a gagné son respect et son affection. Pour les générations futures, il a travaillé à la conservation des savoirs traditionnels et de ses propres expériences de la nature et de la terre.
Il y a de nombreux autres artisans de l’histoire autochtone que nous pouvons remercier et honorer.
Faune et flore du pays en langues autochtones
Faune et flore du pays, un programme de la Fédération canadienne de la faune en collaboration avec le Gouvernement du Canada, a développé, ces dernières années, des capsules-vidéo en langues autochtones. Cette année, des nouvelles vidéos en Mi’kmaq et en Hul’q’umi’num’ sur le Grand Corbeau sont lancées, et la vidéo sur le loup est désormais disponible dans les huit langues autochtones concernées. Les autres espèces présentées sont aussi importantes pour les cultures autochtones et sont présentes dans plusieurs enseignements des Premières Nations, des Métis et des Inuit.
À propos de l’illustration
Le logo du Mois national de l’histoire autochtone comprend le soleil (solstice d’été) au centre, ainsi que les symboles des Premières Nations, des Inuits et des Métis et les quatre éléments de la nature (terre, eau, feu et air). Cet ensemble visuel est soutenu par une fumée multicolore* qui rappelle la spiritualité autochtone, mais aussi les couleurs de l’arc-en-ciel – symbole d’inclusion et de diversité de toutes les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis.
* La fumée est utilisée de diverses manières par les trois groupes autochtones du Canada. Que ce soit pour fumer du poisson ou de la viande, pour brûler de la sauge ou du tabac ou pour des cérémonies ou des célébrations sacrées, la fumée est un symbole important dans les cultures autochtones.