Aujourd’hui, c’est la Journée des océans, et c’est votre occasion de célébrer les océans canadiens et la vie qui y abonde.

Lancée en 1992 lors du sommet de la Terre de Rio de Janeiro, la Journée des océans est célébrée le 8 juin de chaque année pour sensibiliser les gens à l’importance des océans de la Terre et exprime notre besoin d’en prendre mieux soin.

De plus, il s’agit de la première journée de la Semaine des rivières et océans!

En cette Semaine des rivières et océans, nous plongeons au cœur des dangers qui se trouvent au fond des eaux. Et non, nous ne parlons pas des requins! Nous parlons de l’activité humaine, qui est beaucoup plus dangereuse que n’importe quel poisson. La destruction de leurs habitats et les eaux de ruissellement en milieu urbain comptent parmi les menaces qui guettent nos espèces sauvages qui habitent dans nos rivières, nos océans et nos lacs.

Au cours de la semaine, nous publierons sur le site Web de la Semaine des rivières et océans sept menaces, et nous vous encouragerons à vous engager à faire ce que vous pouvez pour renverser le courant de ces problématiques bien réelles. Parce que vous pouvez aider!

Problème No°1 : Les navires

Aujourd’hui, nous nous concentrons sur l’impact des collisions avec des navires sur les baleines franches de l’Atlantique Nord.

Les baleines franches de l’Atlantique Nord ne sont pas seulement susceptibles de s’enchevêtrer dans les engins de pêche, elles sont également menacées de collision avec des navires, un phénomène qui constitue la deuxième cause de décès et de blessure de cette espèce en voie de disparition. Les baleines franches peuvent être difficiles à voir sur l’eau en raison de leur large corps noir et de leur absence de nageoire dorsale, ce qui augmente leur risque d’entrer en collision avec des navires qui passent dans leur secteur.

Un peu comme pour les mesures de gestion des pêches, le gouvernement du Canada a également mis en place des plans de gestion à grande échelle visant à réduire la vitesse des navires dans les eaux canadiennes où les baleines franches se rassemblent et à rediriger les navires hors de ces zones.

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La FCF utilise un outil du gouvernement pour découvrir à quel point les collisions avec différents types de bateaux peuvent être mortelles pour les baleines. Elle veut savoir si les nouvelles règles pour mettre fin aux collisions avec des navires fonctionnent pour les baleines.

Par exemple, jusqu’à maintenant, nous avons appris que les petits navires autant que les grands peuvent causer des blessures!

Les grands bateaux comme les bateaux de croisière et les navires de charge peuvent blesser et tuer les baleines en raison de leur énorme taille et de leur vitesse de navigation rapide. Ces bateaux sont ceux qui causent les blessures les plus graves aux baleines.

Cependant, même les bateaux de pêche plus petits (de moins de 20 mètres de longueur) peuvent aussi accidentellement entrer en collision avec des baleines, même s’ils ne vont pas très vite habituellement (ils voyagent habituellement à une vitesse de moins de 10 nœuds). Pour empêcher les baleines d’être blessées ou tuées par les bateaux de pêche, le gouvernement pourrait créer des règles afin de limiter la vitesse permise sur les eaux.

Vous joindrez-vous à nous pour mettre fin aux collisions avec des navires? Engagez-vous à protéger les espèces aquatiques des collisions avec des navires aujourd’hui.