Il semble que les humains, du moins en partie, sont à blâmer pour le réchauffement des lacs et la diminution de la surface glacée.
Enfin, c’est la conclusion d’une étude publiée dans la revue scientifique Nature Geoscience.
L’article paru l’an dernier s’intitule “Attribution of global lake systems change to anthropogenic forcing” (Attribution du changement au sein des systèmes lacustres mondiaux aux forces anthropiques). On y affirme qu’en raison du changement climatique causé par l’humain, les températures des lacs sont plus élevées, la glace se forme plus tard, et elle fond plus tôt.
Ces effets peuvent avoir de graves conséquences sur les écosystèmes lacustres, particulièrement sur les populations indigènes de poissons et sur la qualité de l’eau. Peu importe la façon dont les auteurs examinaient les données, l’étude démontrait qu’il est très peu probable que la variation naturelle du climat soit la seule coupable.
Bien qu’une augmentation de 1 °C de la température globale de l’air ne semble pas énorme, la réalité est que chaque fois qu’elle augmente de 1 °C, nos lacs en souffrent : ils se réchauffent d’environ 0,9 °C et la surface est gelée 9,7 jours de moins.
Si cette tendance se poursuit, l’effet sur les lacs et sur la biodiversité qui y vit pourrait être considérable. Il y a cependant de l’espoir! D’après l’auteur principal de l’article, il n’est pas trop tard pour agir et changer l’avenir. En réduisant nos émissions, nous pouvons renverser la vapeur en faveur de la santé de nos lacs.