Cette année, à l’occasion de la Saint-Valentin, découvrez l’organe qui bat la mesure ou la chamade, le cœur.
Un petit cœur
Si on est un tout petit mammifère, il est logique qu’on ait un tout petit cœur. C’est le cas des espèces des musaraignes; la musaraigne pygmée est si petite qu’elle peut reposer sur l’ongle d’un pouce humain. Mignon! Mais le cœur de ces petits mammifères doit redoubler d’ardeur pour jouer son rôle. Il fait 1 300 battements par minute!
Un cœur grand comme le monde
La baleine bleue est le plus grand mammifère du monde; elle peut atteindre une longueur de 30 mètres et pèse environ 64 000 kilogrammes. Un corps si imposant a besoin d’un cœur à sa taille. Le cœur des baleines bleues a la grosseur d’une voiture! Oui, vous avez bien lu. L’organe massif pèse 590 kilogrammes et fait circuler jour et nuit le sang de ces animaux… sept tonnes de sang.
Trois cœurs en valent mieux qu’un
En plus d’arborer huit bras, les pieuvres ont également trois cœurs. Deux petits cœurs font circuler le sang vers les branchies et, une fois qu’il est oxygéné, vers le cœur principal, ce dernier assurant la circulation dans le reste du système sanguin. Les trois cœurs sont nécessaires à la régulation de la pression sanguine lors des déplacements rapides que ces invertébrés font pour attraper des proies.
Sans cœur
Si certains animaux marins ont trois cœurs, d’autres n’en ont aucun. Les méduses, qui nagent dans nos océans depuis 650 millions d’années, n’ont en effet pas de cœur. Elles n’ont par ailleurs pas de cerveau non plus! Ces invertébrés sont composés à 90 p. 100 d’eau. De quelle manière fonctionnent-ils? Un réseau de nerfs leur permet de percevoir leur environnement, ainsi que les proies qu’ils pourchassent et les prédateurs qui les pourchassent eux-mêmes.
Un cœur au repos
Lorsque les animaux hibernent, leur rythme cardiaque diminue de 75 p. 100. Récemment, des chercheurs ont été en mesure d’étudier des ours noirs pendant leur hibernation. Il semble que dans cette période de sept mois, leur cœur ne bat qu’une fois toutes les 20 secondes et que leur vitesse de métabolisme diminue de 75 p. 100. Voilà un sommeil profond.
À plein régime
Les 6 000 battements d’ailes par minute des colibris exigent plus de 1 000 battements de cœur dans le même laps de temps. Au coucher du soleil, ces tout petits oiseaux réduisent leur dépense énergétique en tombant dans un sommeil profond caractérisé par un ralentissement de leur rythme cardiaque, qui compte alors de 50 à 180 battements par minute seulement.