Que peuvent faire les jeunes?

La Journée internationale de la jeunesse, qui a lieu annuellement le 12 août, nous donne une raison de célébrer.

En tant qu’adolescente de 17 ans, j’adore le fait que les Nations Unies reconnaissent et amplifient les réalisations et les voix des jeunes de la Terre. Or, en même temps, je me sens coupable de voir d’autres jeunes leaders contribuer à résoudre de grands problèmes comme la crise climatique : pourquoi ne pas changer le monde moi aussi? Par où dois-je même commencer?

Comme adolescents, nous nous soucions déjà de plein de choses : l’école, les amis, nos plans d’avenir. En plus de tout ça, nous portons parfois le poids de croire que c’est nous qui devons sauver le monde. La Journée internationale de la jeunesse est une excellente occasion de nous rappeler que nous ne pouvons pas y arriver seuls. Mais si chacun d’entre nous pose de petits gestes, ensemble nous avons le pouvoir d’avoir un impact important et durable pour aborder certains des plus grands défis environnementaux de la planète. Alors, pourquoi ne pas se joindre aux efforts et aider à sauver la nature près de chez vous des façons suivantes?

Apprenez le plus possible

Ce n’est que vers la fin de mes études secondaires que j’ai compris qu’on ne m’enseignerait pas tout à l’école. Oui, j’ai appris les mathématiques et l’histoire, mais c’est seulement maintenant que je commence à connaître la nature et la biodiversité du Canada.

Il faut connaître la faune locale pour pouvoir la protéger. Pour ce faire, vous pouvez regarder des vidéos éducatives ou lire des articles. Personnellement, j’aime regarder beaucoup de documentaires sur la nature comme Our Planet ou la série de TVO Striking Balance, ou encore des webinaires de la Fédération canadienne de la faune (FCF), du Fonds mondial pour la nature et de Conservation de la nature Canada. Vous pouvez aussi transmettre les connaissances que vous avez apprises aux membres de votre famille et à vos amis. Après tout, plus vous savez, plus vous pouvez aider!

Cultivez un jardin pour les pollinisateurs

J’habite dans une très petite maison de ville à Toronto, en Ontario, sans arrière-cour. Par contre, j’ai un balcon, ce qui s’avère être suffisamment d’espace pour attirer certains pollinisateurs. J’ai passé une fin de semaine à planter quatre plantes indigènes de la collection de plantes pour les pollinisateurs de la FCF dans une jardinière que j’ai construite avec mon père. J’ai été très étonnée de voir les abeilles et les papillons fréquenter mon balcon! Je crois que cet exemple démontre que même les tout petits efforts peuvent faire une différence. Si vous souhaitez créer un havre pour les pollinisateurs, cliquez ici pour savoir comment.

Joignez-vous à un groupe nature

Il est toujours plus amusant de passer du temps dans la nature lorsque je suis avec un groupe de personnes de mon âge qui s’intéressent aux mêmes choses que moi. Joignez-vous à un groupe nature local pour vous motiver à sortir dehors! Durant le confinement l’an dernier, je me suis jointe à mon groupe local Sors dehors – un programme de leadership jeunesse gratuit dirigé par la Fédération canadienne de la faune. Nous avons regardé des documentaires sur la nature et en avons discuté, nous avons fait des randonnées dans la nature, et j’ai même planifié la culture d’un jardin pour les pollinisateurs à mon école. Je me sentais plus en contact avec la nature que jamais. Apprendre à aimer la nature est une excellente façon de s’impliquer davantage!

Nettoyez votre ville

Les espaces verts, surtout en ville ou le long des rivages, peuvent souvent être jonchés de déchets. Ces déchets sont non seulement nuisibles à la faune, ils ne sont pas très jolis non plus. Pour régler le problème, rassemblez un groupe d’amis et des sac à ordures, et nettoyez votre parc, ravin ou rivage local. Voici comment le faire sécuritairement. La faune et vos voisins vous remercieront!

Devenez citoyen scientifique

Il n’y a rien de plus précieux pour les chercheurs scientifiques que des données de qualité. Vous pouvez les aider à en recueillir en prenant des photos de la faune que vous voyez et en les téléchargeant dans le site ou l’appli iNaturalist.ca. De la détection de nouvelles espèces envahissantes à la détermination de l’aire de répartition de diverses espèces, les utilisateurs d’iNaturalist ont aidé les chercheurs à faire de nombreuses découvertes sur la faune canadienne. Il y a également une communauté d’experts sur le site qui peuvent vous aider à identifier vos observations pour qu’elles soient de calibre scientifique. Vous pouvez même vous joindre au projet de la FCF Bio Observateurs et gagner des prix!

Il n’a pas été facile pour moi de trouver des façons de participer à des efforts de conservation en tant qu’adolescente. Or, après avoir pris connaissance de diverses activités et y avoir participé, je commence à me sentir capable de faire une différence dans ma communauté. La jeunesse est l’avenir. Nous avons donc une responsabilité de nous assurer que la nature puisse prospérer pour des années à venir. Seuls, nous pouvons nous sentir petits, mais ensemble, nous sommes forts. Commençons alors en préservant la nature dans nos propres quartiers!

Pour découvrir davantage de façons de prendre contact avec la nature et de soutenir les efforts de conservation, consultez les programmes éducatifs de la FCF!