Il n’y a rien de tel qu’une patinoire extérieure pour faire ressortir les Canadiens qui sommeillent en nous.
Que ce soit sur un étang naturellement gelé ou une patinoire communautaire soigneusement entretenue, le patinage hivernal en plein air peut réveiller l’enfant qui sommeille en vous mieux que la plupart des activités extérieures . Je devrais le savoir : j’ai chaussé mes patins pour la première fois cet hiver la semaine dernière pour faire quelques tours sur la patinoire du quartier et mon sourire était aussi contagieux que les enfants aux nez coulants qui m’entouraient.
Mais les conditions météorologiques offertes par Mère Nature ne coopèrent pas toujours pour garantir une épaisse couche de glace pour alimenter les patinoires extérieures tout l’hiver. À Ottawa, par exemple, les températures élevées des mois de décembre et de janvier ont l’année dernière anéanti tout espoir de patiner sur le Canal Rideau, un rituel annuel pour des milliers d’habitants et de visiteurs de la capitale nationale. Les changements climatiques que nous connaissons remettent souvent en question l’idée de « Grand Nord Blanc » canadien et les avalanches de neige garanties d’un océan à l’autre dès l’arrivée de l’hiver. En réalité, Calgary peut se trouver sous un mètre de neige au mois de novembre, tandis que les habitants de Niagara sont encore en train d’organiser des barbecues. Cela dit, il y a toujours des raisons de profiter du « frisson du froid » lorsque les températures chutent au-dessous de zéro au Canada.
Le frisson du froid
Maintenir un lien avec la nature est l’une des principales raisons qui nous poussent à sortir pour profiter de la splendeur glacée des hivers canadiens. On peut parcourir les sentiers de randonnée ou les pistes de ski, s’éclater en luge sur les pentes, explorer les forêts et observer toutes sortes d’animaux sauvages en activité. Pour les amateurs de l’application iNaturalist, l’hiver est une période idéale pour observer les oiseaux dans les forêts dépourvues de feuilles ou recueillir des enregistrements sonores d’espèces qui préfèrent rester dans les parages.
L’hibernation n’est pas une option pour les humains : notre espèce reste en activité en toutes saisons, malgré la migration annuelle de certains hivernants canadiens vers des climats plus chauds. Pour ceux d’entre nous qui préfèrent rester au Canada, sortir permet également d’éviter le trouble affectif saisonnier (TAS), un type de dépression liée aux changements de saisons, qui survient le plus souvent l’hiver. Après tout, il est difficile de déprimer lorsqu’on a les pieds fixés à une planche à neige et qu’on prend l’air sur une colline truffée de bosses ou qu’on profite de la neige pour fabriquer de la « tire d’érable » à l’aide du bon vieux sirop d’érable canadien.
Pour vous inciter à sortir, la Fédération canadienne de la faune vous invite à visiter Sous zéro. Vous trouverez ici une variété de ressources conçues pour renforcer votre appréciation des plaisirs de l’hiver canadien.
- Une liste de 50 activités amusantes à pratiquer dehors en famille ou entre amis
- Vidéos pédagogiques de Dickie Yuzikapi, conteuse autochtone, vantant les vertus des jeux de plein air traditionnels pratiqués par les communautés des Premières Nations
- Liens vers les vidéos de Faune et flore du pays pour vous aider à mieux connaître la faune en hiver
Vive l’hiver, la saison la plus cool de l’année, au sens propre comme au sens figuré! Maintenant, sortez et amusez-vous!