Connaissez-vous l’expression « les faits parlent d’eux-mêmes »?

On veut dire que la véracité d’une chose doit être jugée en se fondant sur les résultats. À notre époque où des histoires à dormir debout sont souvent prises pour la réalité, nous voulons vous présenter des faits établis avec chiffres et images à l’appui sur le travail que vous nous permettez de faire en votre nom pour la protection de la faune du Canada. Votre confiance fait partie intégrante d’un partenariat que nous prenons très au sérieux.

C’est pourquoi nous vous offrons ce compte rendu du travail accompli jusqu’ici cette année. Je crois que vous trouverez notre preuve très solide.

Espèces en péril et biodiversité

Améliorer la vie des chauves-souris menacées

À cause des influences humaines, dont l’apparition du syndrome du museau blanc, près de la moitié des espèces de chauves-souris sont menacées d’extinction. Durant l’été, nous nous sommes affairés à étudier l’un des mammifères les plus exceptionnels du Canada et son habitat afin d’aider à réduire les principales menaces qui pèsent sur lui.

  • Grâce à plus de 1 500 participants et à ses innombrables valeureux donateurs, la FCF et ses partenaires de recherche ont pu établir les principales caractéristiques d’un abri idéal. Entreprise avec l’aide du gouvernement de l’Ontario ainsi qu’Environnement et Changement climatique Canada, l’étude sur les abris pour chauves-souris est la première recherche à l’échelle nationale d’un abri qui pourrait le mieux convenir aux chauves-souris.
  • Nous avons mené une autre année de suivi des petites chauves-souris brunes en péril dans une maternité que nous avons récemment découverte sur un terrain de chalet du Québec. Ainsi, nous avons pu cartographier leurs mouvements et localiser plusieurs nouveaux perchoirs et, qui plus est, nous avons travaillé avec des propriétaires formidables qui continueront à protéger les chauves-souris sur leur propriété. On pourrait même y installer un condo à chauves-souris qui ressemble à une petite remise sur des échasses et qui forme un site de perchoirs pour les plus grandes colonies de chauves-souris.
  • Nous nous sommes aussi efforcés à sensibiliser le public à la protection des chauves-souris en diffusant des messages positifs sur les médias sociaux, en dissipant les faux mythes et en offrant des renseignements exacts dans le site  Aidons les chauves-souris.

S’occuper des tortues

L’équipe chargée des tortues à la FCF a encore été très occupée en 2024.

  • Au printemps, nous avons effectué des relevés de la tortue mouchetée en péril, tentant de la trouver dans des endroits où elle n’avait pas encore été observée. Une observation documentée donne lieu à une nouvelle protection de l’habitat pour cette zone humide et les zones humides avoisinantes. Nous avons trouvé des tortues mouchetées à plusieurs nouveaux endroits, et il y aura d’autant plus de zones humides protégées pour les tortues et les autres espèces qui dépendent de ces habitats.
  • Nous avons aussi effectué des relevés de tortues sur les routes et en avons trouvé plus de 200 mortes dans le secteur d’Ottawa, y compris 20 tortues mouchetées. Des clôtures de protection de la faune sont maintenant installées à quatre des endroits les plus mortels, mais il reste du travail à faire à d’autres endroits.
  • Cette année, nous avons collecté et incubé plus de 1 000 œufs de tortue dans l’Est ontarien. Nous avons incubé des œufs de tortue serpentine, géographique, peinte et serpentine. Cette année, nous avons incubé plus d’œufs de tortue mouchetée que jamais auparavant, relâchant près de 300 bébés tortues dans la nature et donnant un bon coup de pouce à cette espèce en péril.
  • Nous avons aussi installé plus de 20 dispositifs de protection sur les nids de tortue mouchetée qui étaient à haut risque de prédation, protégeant ainsi plus de 600 œufs de tortue supplémentaires.

Recueillir des données précieuses sur les espèces grâce à la science citoyenne

La Fédération canadienne de la faune continue de diriger iNaturalist Canada. Au-delà de toutes les attentes la plateforme a atteint les 15 millions d’observations. Des observateurs dévoués et l’aide à l’identification rendent possible le succès incroyable qu’est iNaturalist Canada. En hommage à l’excellence de cette communauté, le New York Times l’a appelé « the nicest place online » . En offrant des webinaires, des guides et des ressources téléchargeables toute l’année, la FCF a fourni aux gens les connaissances et l’expertise pour élever iNaturalist à un nouveau sommet. C’est maintenant la plateforme la plus importante au Canada et dans le monde pour répertorier les espèces fauniques.

Cette vaste étendue des contributions a permis de nouvelles avancées sans précédent dans la conservation, notamment :

  • Les premières observations de l’hydrilla verticillata au Canada, une plante aquatique envahissante qui est maintenant surveillée par les programmes et organismes concernés.
  • L’utilisation par une publication scientifique des données d’iNaturalist sur les mouvements terrestres de la tortue musquée de l’Est (en anglais). On croyait jusqu’à maintenant que cette tortue avait tendance à se tenir dans l’eau ou près de l’eau.
  • Plus de 311 000 observations d’espèces menacées au Canada grâce au projet d’iNaturalist sur les espèces en péril.
  • Ce printemps, la FCF a mené le volet canadien du Défi nature urbaine mondial auquel 40 villes canadiennes ont participé et plus de 4 700 observateurs ont rivalisé avec 482 villes autour du monde pour répertorier leurs observations fauniques. Plus de 123 000 observations ont été téléversées au Canada, contribuant ainsi à nos connaissances sur la biodiversité dans le cadre d’une compétition amicale.
  • Et, à la liste de nos réalisations, nous avons ajouté le Grand bioblitz canadien qui se veut une initiative annuelle de fin d’été permettant le suivi de la biodiversité à cette période cruciale de l’année lorsque les plantes et les animaux se préparent pour l’hiver. Plus de 42 000 observations ont été consignées et quatre mille espèces observées.

Forêts et prairies

Cette année, nous avons continué l’important travail d’inventorier les espèces terrestres d’est en ouest, du Québec jusqu’à la Saskatchewan.

  • Cet été, nous avons continué nos relevés sur le goglu des prés et la sturnelle des prés dans les pâturages et les champs de foin de l’ouest québécois. Ce projet réalisé en collaboration avec ALUS encourage les fermes partenaires à utiliser les meilleures pratiques de gestion afin de réduire les dommages que la récolte du foin et le broutage des animaux causent aux oiseaux des prés sur leurs terres. Nous avons effectué des relevés dans 13 nouvelles fermes, parmi lesquelles 10 avaient des goglus des prés ou des sturnelles des prés qui nichaient dans leurs champs.
  • Le Programme de conservation des prairies indigènes fait équipe avec le projet Central Prairies Living Labs, une collaboration du South of the Divide Conservation Action Program. L’équipe de la FCF chargée des insectes a passé huit semaines autour de Mankota en Saskatchewan à recueillir plus de 200 échantillons dans cinq prairies. Chaque échantillon contient plusieurs espèces; nous avons maintenant beaucoup de travail à faire pour analyser ces spécimens, les reliant aux oiseaux et aux plantes de prairie.
  • L’équipe chargée des pollinisateurs a continué de promouvoir la création d’habitats pour les papillons monarques en soutenant et en habilitant les gestionnaires des terres en Ontario et au Québec pour qu’ils deviennent des intervenants essentiels dans l’effort de conservation. L’équipe a étendu son réseau au Québec cette année. Nous avons incité activement les dirigeants municipaux, les groupes de conservation et un comité de sentiers publics de l’Outaouais à considérer de rétablir l’habitat des prés. En visitant cet automne de nombreux sites afin d’en évaluer le potentiel, nous visons à amorcer des projets pilotes avec de nouveaux partenaires pour promouvoir la gestion des terres, la conservation de la biodiversité et la participation communautaire en Outaouais et dans l’Ouest québécois.
  • L’été a marqué la première saison de travaux sur le terrain dans le cadre du projet dans la région Grand Toronto et Hamilton depuis son lancement; un groupe diversifié de partenaires – municipalités, offices de protection de la nature, organismes communautaires – se sont affairés à préparer et à ensemencer des sites autour du GTHA afin de créer des habitats pour le monarque, même dans les endroits les plus urbanisés de la région. Nous avons aussi visité des sites pour planifier leur rétablissement, mettant en évidence le pouvoir de la collaboration et du partenariat dans le rétablissement de l’habitat des prés.
  • Nous avons terminé nos visites annuelles des prés aménagés du sud-ouest et de l’est de l’Ontario, rencontrant les partenaires et évaluant les projets. Nous avons observé les progrès réalisés sur leurs sites, y compris la croissance des plantes indigènes désirées comme l’asclépiade et d’autres fleurs sauvages, en plus de contrôler les mauvaises herbes. Nous avons aussi effectué un classement des feuilles de pointage pour pollinisateurs (en anglais) sur les sites, afin d’avoir une idée de leur qualité pour les pollinisateurs. À quelques occasions, nous avons été accueillis par des oiseaux, bon nombre d’abeilles et de guêpes et même des monarques. Nous avons eu d’excellentes discussions avec les responsables sur le rétablissement, les pollinisateurs et l’écologie dans chaque région.
  • L’analyse de l’effet de l’entretien des bords de route sur les populations de pollinisateurs (p. ex. les abeilles et les syrphes) continue cette année avec les dernières rondes d’échantillonnage dans les comtés de Lanark, Leeds et Grenville et la ville d’Ottawa. Pour cette deuxième année d’échantillonnage, nous avons commencé la cueillette à la fin mai et terminerons à la fin septembre. L’échantillonnage de 2023 a produit plus de 1 800 spécimens de 120 espèces de pollinisateurs. Les données de 2023 démontrent une augmentation importante de l’abondance ainsi que de la richesse des pollinisateurs dans les sites à faible impact et d’ensemencement hydraulique (pulvérisation localisée des mauvaises herbes et tontes moins fréquentes) lorsqu’on les compare aux sites traités avec les méthodes « habituelles » (rampe d’épandage des herbicides et tontes plus fréquentes). On note que l’espèce menacée Bombus terricola (bourdon terricole) et la rare Xylota annulifera (mouche à longue épine) ne sont observés que dans les sites qui ont les traitements à faible impact.

Éducation et leadership

Aider la faune urbaine par le jardinage

Les jardiniers de toutes sortes jouent un rôle essentiel dans la conservation. Ensemble, nous aidons la faune locale et migratoire à la maison, à l’école, au travail ou dans la collectivité et, quand nos aires cultivées se rejoignent, elles deviennent des corridors de vie; nos efforts font la différence dans tout le pays.

  • Notre programme scolaire sur les pollinisateurs Espaces de vie continue d’aider les jeunes à découvrir l’importance des pollinisateurs au moyen de contenus pédagogiques en ligne et les soutient dans la création de jardins communautaires. Cette année, la FCF a envoyé plus de 5 000 plantes et sachets de graines à des écoles dans tout le pays, aidant ainsi nos jeunes à réaliser qu’ils peuvent vraiment faire la différence.
  • Notre programme de jardinage intergénérationnel continue de réunir les gens du bel âge avec les jeunes dans des activités nature amicales. Selon un partenaire, « ces activités intergénérationnelles ont eu un effet important sur la santé de nos aînés en favorisant une vie saine, les activités de plein air et la participation mutuelle à la préservation de la faune et de ses habitats.»
  • Le programme Jardinage pour la faune a réuni encore un grand nombre de participants dans nos webinaires, et notre cours en ligne a maintenant aidé près de 6 000 personnes à pratiquer un jardinage accueillant pour la faune depuis sa création il y a quatre ans. Nous avons participé à des activités communautaires et servi d’hôte de présentation pour différents groupes, comme le comité sur l’adaptation climatique et la table ronde municipale de l’Association des architectes paysagistes du Canada. Nous avons aussi eu le plaisir de siéger à un groupe de discussion pour Collectivités en fleurs. Dans un accomplissement important, nous avons collaboré avec d’autres groupes et une autrice/militante écologiste renommée à la rédaction d’une lettre ouverte pour des règlements municipaux en faveur de la biodiversité afin de permettre la création de jardins-habitats sur les propriétés privées. Vous pouvez télécharger cette lettre et la transmettre à vos élus municipaux en vue de restaurer la biodiversité dans nos collectivités. Enfin, nous avons soutenu des projets jeunesse locaux de conservation lors de notre démonstration de jardinage accueillant pour la faune et constaté à quel point les jeunes étaient avides de cette information et engagés. Très encourageant!
  • À ce jour pour l’année en cours, notre programme de certification des jardins  a permis de certifier 1 200 propriétés comme étant un « habitat accueillant pour la faune », portant le total à près de 7 000. Plusieurs centaines des propriétaires ont acheté cette année une affiche pour célébrer leur réalisation et sensibiliser les passants aux bienfaits de leur jardin.

Motiver les jeunes à conserver

  • Les jeunes vont dehors et redonnent à la collectivité grâce à Sors dehors, le programme primé et sans barrière de la Fédération canadienne de la faune (FCF) qui habilite les jeunes de 15 à 18 ans à s’engager dans un service d’influence au nom de la conservation, tout en se faisant des amis et en profitant du plein air.
  • Cet été, l’équipe de Sors dehors s’est affairée à mener d’incroyables aventures en plein air et des projets de conservation avec des jeunes de tout le pays. Parmi les activités que nous avons organisées, certaines consistaient à éliminer des espèces envahissantes, à planter des arbres, à ramasser les détritus, à participer à des projets de jardinage intergénérationnel, à faire de la randonnée, du canoé ou du kayak, à apprendre à pêcher, à relâcher des bébés tortues, à participer à des projets de rétablissement d’habitats, et j’en passe!
  • Certaines de ces activités ont été rendues possibles grâce à du financement de Pagaie Canada, de l’Ashton Family Foundation, de la famille Muis et du Bloomberg Philanthropies Youth Climate Action Fund.
  • L’année 2024 en chiffres : 1 151 jeunes participant à 119 activités dans le cadre de 60 projets de service, pour un total de 3 257 heures de bénévolat jeunesse.

Lacs et rivières

Améliorer les habitats d’eau douce sur la rive

Les propriétaires riverains continuent d’aimer leur lac avec Votre lac et vous (en anglais), un programme d’évaluation et d’intendance des rives. Il s’agit d’un programme conjoint entre la FCF et Watersheds Canada; nous remercions nos partenaires régionaux en Ontario et en Nouvelle‑Écosse qui ont offert ce programme dans leur région

  • Cet été, nous avons évalué environ 2 650 propriétés bordant 15 lacs. Au printemps de 2025, les propriétaires auront accès à une copie gratuite du rapport personnalisé sur leur propriété riveraine. Ce rapport contient des suggestions sur les façons d’améliorer la rive et la santé du lac!
  • Quelque 11 microsubventions ont été accordées sur les lacs évalués par le programme Votre lac et vous. Les associations de chalets récipiendaires ont reçu jusqu’à 500 $ pour naturaliser les rives en y introduisant des plantes indigènes. Merci à plusieurs bénévoles d’avoir aidé à restaurer plus de rives de nos lacs canadiens.
  • Depuis le début du programme en 2013, plus de 52 000 propriétés ont été évaluées sur 229 lacs. Plus de 4 000 km de rives ont été évalués, soit la distance d’Halifax en Nouvelle‑Écosse jusqu’à Grand Rapids au Manitoba.

Nous sommes impatients d’évaluer encore plus de rives avec l’aide de nos partenaires régionaux afin d’améliorer encore la santé des lacs du Canada pour la faune et les générations futures. Vous trouverez de plus amples renseignements sur le programme au site Love Your Lake. Si vous désirez inscrire votre lac au programme, envoyez-nous un courriel à [email protected].

Connectivité des cours d’eau

La FCF et ses partenaires s’efforcent de restaurer la connectivité des cours d’eau pour les espèces aquatiques, s’attaquant au problème des obstacles artificiels au passage des poissons que sont les barrages ou la construction de routes et de voies ferrées au-dessus des cours d’eau. Nous abordons cette menace aux poissons et à l’habitat d’eau douce en répertoriant les obstacles aquatiques dans la Base de données sur les obstacles aquatiques du Canada et en élaborant une application mobile permettant de mobiliser les Canadiens dans l’identification et la description de ces obstacles.

Nous collaborons avec des partenaires locaux autochtones et des ONG afin d’utiliser ces données pour prioriser les obstacles à l’échelle du bassin versant, en identifiant les petits sous-ensembles qui obstruent le plus d’habitat pour les espèces importantes comme projets prioritaires. La planification est en cours dans sept bassins versants de la C.-B., deux de la N.-É. et un chacun pour l’Alberta et l’Î.-P.-É. Là où nous avons identifié des obstacles prioritaires, les propriétaires répondent à l’appel et enlèvent ou remplacent les structures par d’autres qui laissent passer les poissons.

  • Au cours des cinq dernières années, la FCF a participé directement à rétablir l’accès à plus de 3,3 millions de mètres carrés d’habitat (328 332 hectares) en C.˗B.
  • En 2024, en partenariat avec la bande indienne de Lower Nicola, nous avons rétabli le passage des poissons et restauré l’habitat à un petit barrage en ruine abandonné sur le ruisseau Clapperton dans le bassin versant de la rivière Nicola en C.-B, ce qui a rouvert le passage aux saumons coho, quinnat et arc-en-ciel, ainsi qu’au ménomini des montagnes.
  • En 2024, à l’Île-du-Prince-Édouard, la FCF a collaboré avec la section de la région de Souris de la P.E.I. Wildlife Federation ainsi que l’Atlantic Salmon Federation à retirer un ancien pont de béton. L’élimination de cet obstacle permettra au saumon de l’Atlantique, à la truite de ruisseau et à l’anguille d’Amérique, ainsi qu’à d’autres organismes aquatiques de passer.
  • Ces programmes ont été financés en partie par le gouvernement du Canada et celui de la Colombie-Britannique par l’entremise du Fonds de restauration et d’innovation pour le saumon de la Colombie-Britannique, le Pacific Salmon Commission Southern Fund, la province de l’Î.-P.-É., le Fonds pour dommages à l’environnement et d’Environnement et Changement climatique Canada, la BC Habitat Conservation Trust Foundation et la Banque Royale du Canada.

Côtes et océans

La saison estivale 2024 en fut une très intéressante pour l’équipe des sciences de la protection marine à mesure que nous continuons nos efforts pour rendre nos océans plus sûrs pour les baleines du Canada.

Cette année :

  • Notre équipe a présenté notre travail partout au pays. Avec plus de 10 présentations dans quatre conférences différentes, nous avons reçu d’incroyables commentaires sur nos progrès de la part de l’industrie et des collègues scientifiques.
  • Nous avons assidûment testé des engins de pêche à la demande (sans filin) avec plusieurs nouveaux partenaires pêcheurs! Nous en sommes presque au 1 300e déploiement et nous continuons d’en tirer des enseignements précieux sur cette technologie pour différentes pêcheries et régions dans le Canada atlantique.
  • Nous nous sommes occupés du programme de prêt d’engins InovPÊCHE, qui peut maintenant prêter 200 engins à la demande afin de permettre aux pêcheurs de continuer à pêcher dans les endroits fermés pour les engins traditionnels afin de protéger les baleines.
  • Nous avons commencé un programme d’atténuation des enchevêtrements sur la côte ouest, apportant au Pacifique le travail fait dans l’Atlantique! Nous avons tissé d’excellents liens avec de nombreux groupes et nous commencerons cet automne les essais sur le terrain des engins à la demande.
  • Nous avons planifié notre cinquième atelier à l’intention des pêcheurs lors duquel nous rencontrerons nos partenaires de projet afin de discuter des résultats du programme, des orientations futures et des problèmes actuels touchant les pêcheries et la conservation des mammifères marins. C’est une façon importante pour nous de rester informés des points de vue de l’industrie et de faire connaître le travail accompli par le programme.
  • Nous avons mené une évaluation du programme de surveillance aérienne du gouvernement du Canada afin de déterminer dans quelle mesure l’activité de surveillance des baleines noires de l’Atlantique Nord varie selon les régions et les années.
  • Enfin, nous avons terminé l’évaluation des zones de ralentissement de navires dans le golfe du Saint-Laurent visant à réduire le risque de collision mortelle avec les navires. Nous présentons ce travail aux autorités gouvernementales pour leur offrir des recommandations pertinentes sur la façon d’améliorer ces mesures de gestion. Avec plus de 200 pêcheurs maintenant certifiés pour les utiliser, on continue de faire de la formation et des sessions d’information pour ces pêcheurs, ainsi que pour les agent(e)s de l’application de la loi du secteur, sur les engins, leur utilisation et les bénéfices pour l’industrie.

Contact avec la nature

Rien que cette année, nous avons aidé des milliers de Canadiens à prendre contact avec la nature!

  • Cette année, nous vous apprenions que notre DG Rick Bates prend sa retraite; c’est maintenant Sean Southey qui assurera la relève. Dans cette vidéo Sean se présente aux sympathisants  et promet de continuer le travail auquel nous sommes dévoués. Cela comprend le plan stratégique de cinq ans que nous sommes à mettre en œuvre.
  • La Semaine de la conservation de la faune et la Semaine des rivières et océans sont autant de campagnes qui ont aidé des milliers de Canadiens à prendre part à la conservation de la faune. À partir de ces campagnes, nous avons lancé faisons #Pluspourlafaune!, un calendrier interactif qui offre aux amoureux de la nature une source unique d’information sur les activités quotidiennes qui feront avancer notre mission collective de protection de la faune.
  • Des douzaines d’activités auront lieu partout au pays, où les Canadiens vivront des expériences au plus près de la nature ou se mobiliseront avec le personnel de la FCF. Que ce soit dans le cadre des séances Éducation-nature ou dans les différents webinaires d’initiation aux différentes espèces présentés en français et en anglais, le personnel de la FCF continue de livrer notre message de conservation aux publics à l’échelle du Canada dans une multitude de formats. Des célébrations du Jour de la terre au Girl Jam « Oceans Day » des Guides d’Halifax, au Biodiversity Festival d’Edmonton, à la conférence sur la biodiversité de McGill la mobilisation des Canadiens atteint les niveaux pré‑covid.
  • Enfin, notre programme conjoint avec Environnement et Changement climatique Canada « Faune et flore du pays » a fait du gros travail encore! Saviez-vous qu’il a fallu un an, du tournage aux dernières retouches, pour terminer l’une de nos annonces? Cette année, nous sommes allés tourner à Churchill au Manitoba pour la vidéo sur le béluga et celle sur le renard arctique. On peut les visionner à l’adresse FFPD.ca, sur le canal Youtube  et, bien sûr, sur vos postes télé préférés! Nous travaillons intensivement aux annonces qui seront lancées en 2025! Restez à l’écoute!

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