Kimberly McGough est une participante du Groupe 1 du Corps de conservation canadien.
Que dire… Le CCC a été une sacrée aventure!
Je ne peux pas croire que trois mois se sont déjà écoulés. Je suis maintenant de retour chez moi en Alberta, après mon stage professionnel au Scales Nature Park, en Ontario.
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Scales est un lieu unique. Mon stage présentait des possibilités illimitées de croissance, de développement des compétences, de réseautage et d’apprentissage de première main dans le domaine de la conservation. Dans l’ambiance unique et dynamique de Scales, les journées apportent souvent de nouvelles opportunités et de nouveaux défis.
L’apprentissage sur le terrain à son meilleur
En y repensant, je dois dire que je suis très fière d’avoir relevé tous ces défis et d’avoir terminé mon stage de niveau 2. De cette expérience, je retire des compétences et des connaissances précieuses en matière de conservation de la faune et des habitats. De plus, j’ai beaucoup appris au sujet des reptiles et des amphibiens de l’Ontario et de l’ensemble du Canada. Enfin, j’ai maintenant une compréhension approfondie de la manière dont se poursuivent des travaux sur le terrain concernant les espèces en péril.
Au début de mon stage, j’avais une idée de base du type de travaux effectués à Scales. Cependant, ce n’est que lorsque je me suis immergée dans ces travaux que j’ai acquis une appréciation et une compréhension des efforts acharnés qui sont associés aux projets de conservation sur le terrain. Il faut des gens très dévoués et passionnés pour mener à bien une initiative de conservation, et consacrer tout leur temps et leur énergie à sensibiliser le public et à sauver les espèces en péril.
Je dois dire que cela a été une excellente occasion de rencontrer des biologistes, des écologistes et d’autres passionnés de la conservation. Jusqu’à mon expérience à Scales, je n’avais pas conscience qu’il y a beaucoup de gens comme moi qui sont très enthousiastes face à un serpent ou à un escargot, ou qui aiment partir à la recherche de minuscules fleurs, insectes et oiseaux.
L’île Pelée
L’une de mes expériences les plus mémorables à Scales a été un voyage de conservation d’une semaine dans le sud de l’Ontario, jusqu’à l’île Pelée, dans le cadre duquel nous avons participé à des initiatives de conservation en compagnie de divers biologistes et organisations. J’ai été impressionnée par le paysage de l’île Pelée, entourée du lac Érié, et toutes ses espèces uniques.
Très souvent, je me prenais à penser que nous nous trouvions près de l’océan – l’étendue d’eau semblait infinie et les vagues léchaient constamment les plages. Aussi, je n’arrêtais pas de trouver des coquillages!
Les pauses serpents et les câlins de geckos de Scales vont vraiment me manquer. L’aspect de mon travail que je préférais était d’apprendre à connaître les divers animaux et d’interagir avec eux. L’enthousiasme de tous les membres du personnel, ne jamais savoir ce que chaque journée de conservation réserve, les aventures que j’ai vécues, sont autant d’aspects de mon travail qui vont aussi me manquer.
Après cette expérience, je sens que de nombreuses nouvelles portes se sont ouvertes. Je suis très heureuse des opportunités qui en découleront. J’étais vraiment triste de quitter les autres stagiaires, ainsi que tous les membres du personnel impressionnant de Scales.
Je suis heureuse d’être de retour à Calgary et j’ai hâte d’entamer mon projet communautaire dans le cadre de la troisième étape du Corps de conservation canadien.
