Quatre jeunes idéalistes sont une source d’inspiration pour la création d’un avenir plus radieux pour la faune
Tandis que le Canada reconnaît et célèbre les réalisations individuelles du passé pendant le Mois de l’histoire des Noirs, la Fédération canadienne de la faune souligne le travail actuel et l’impact futur de certains des jeunes défenseurs de l’environnement les plus brillants du Canada. Voici quelques excellents exemples du travail de conservation passionné qui se fait à l’échelle du pays et dans le monde entier.
1. Alfred Otieno Achieng
Alfred Otieno Achieng est actuellement candidat au doctorat au département des sciences physiques et environnementales de l’Université de Toronto. Il est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en sciences halieutiques et aquatiques et a été chargé de cours à temps plein à l’Université d’Eldoret, au Kenya, de septembre 2013 à aujourd’hui. Il est également membre du conseil international de l’Association internationale de recherche sur les Grands Lacs depuis avril 2021.
Les recherches d’Alfred sur les Grands Lacs africains comprennent la cartographie, le suivi et l’évaluation des rivières, des lacs et des zones humides, ainsi que leur biologie, leur écologie et l’effet qu’a l’humain sur ces écosystèmes. Il a mis au point des indicateurs de la santé pour les rivières dans le bassin du lac Victoria et des stratégies de conservation pour les principaux bassins hydrographiques du Kenya. Il a examiné les problèmes posés par les décisions relatives à la gestion des bassins hydrographiques et les besoins en matière d’éducation et de formation dans le domaine des sciences de l’eau douce des Grands Lacs africains. Il a également étudié et publié les défis en matière de biodiversité dans les écosystèmes aquatiques et terrestres en Afrique afin d’établir les besoins futurs en matière de recherche et de faire progresser le suivi et la mise en œuvre des politiques.
Alfred s’intéresse à la modélisation des écosystèmes et se passionne pour la conception de simulations informatiques permettant de comprendre les processus, la structure et la fonction des écosystèmes. Ses recherches doctorales à l’Université de Toronto se concentrent sur la modélisation informatique pour déterminer les changements dans le réseau trophique du lac Ontario. Son objectif est d’élaborer des modèles d’écosystèmes à plus grande échelle afin de mieux comprendre le fonctionnement des écosystèmes et de contribuer à leur conservation, à la mise en œuvre des politiques et aux mesures de gestion.
2. Acacia Frempong-Manso
Acacia Frempong-Manso est candidate au doctorat en biologie à l’Université Carleton. Ses recherches portent sur la réalisation de gains en conservation grâce à la mise en place de contrôles de l’érosion du littoral. Le principal objectif de son travail au doctorat est d’offrir des idées et des solutions utiles pour relever les défis critiques associés au maintien de la santé écologique des littoraux.
Les recherches d’Acacia portent sur des approches novatrices en matière de contrôle de l’érosion des berges, en mettant l’accent sur la nécessité de mettre en place des mesures de conservation durables et efficaces. Elle vise non seulement à faire progresser le savoir scientifique, mais aussi à proposer des stratégies pratiques pour atténuer les effets de l’érosion des berges sur les habitats de la faune et des poissons.
L’importance de son travail va au-delà de la recherche académique; il s’aligne sur son engagement à défendre la santé de la faune et de ses habitats. En informant et en éduquant la population canadienne, en préconisant des actions humaines responsables et en représentant les espèces sauvages sur les questions de conservation, Acacia s’efforce de combler le fossé entre les résultats de la recherche et la sensibilisation du public.
Le travail d’Acacia, qui constitue le point central de son doctorat, consiste à étudier les moyens d’améliorer les contrôles de l’érosion des littoraux afin d’obtenir des gains en termes de conservation de l’habitat du poisson. Bien qu’il soit idéal de conserver des rivages naturels, il est souvent nécessaire d’utiliser des murs de soutènement de différentes sortes pour protéger les berges contre l’érosion catastrophique. Le travail d’Acacia se concentre sur la recherche sur le terrain afin d’évaluer les répercussions sur la biodiversité de différentes méthodes de gestion du littoral. En se consacrant à ce travail, elle aspire à contribuer à des avancées significatives dans ce domaine dans le but de contribuer aux pratiques et politiques de conservation qui visent à améliorer les écosystèmes d’eau douce.
3. Peter Soroye
Peter Soroye est coordinateur de l’évaluation des zones clés pour la biodiversité (ZCB) et de la sensibilisation du public. Il soutient la recherche et la communication dans le cadre du programme canadien sur les ZCB. Peter a obtenu son doctorat en biologie à l’Université d’Ottawa, où ses travaux ont porté sur la prévision des effets du changement climatique et de l’utilisation des terres sur les pollinisateurs d’Amérique du Nord et d’Europe. L’autre grand domaine de recherche de Peter est la science communautaire, en particulier la façon dont les informations recueillies de cette façon peuvent influencer la conservation et la recherche. Bien que la plupart de ses recherches aient été par ordinateur, Peter a passé plusieurs saisons sur le terrain au Canada et aux États-Unis à capturer des invertébrés et des reptiles. Peter est un communicateur scientifique passionné qui a été interviewé dans des dizaines de reportages et d’articles médiatiques. Pour en savoir plus sur Peter, consultez le site petersoroye.com.
En tant que coordinateur de l’évaluation des ZCB et de la sensibilisation du public chez WCS Canada, Peter dirige des initiatives de sensibilisation, de mobilisation et de collaboration entre le programme sur les ZCB et les communautés autochtones, les parties prenantes et les détenteurs de droits. Le programme canadien sur les ZCB s’efforce d’identifier et de cartographier les sites de grande valeur en termes de biodiversité partout au pays. Peter s’assure que toutes les parties intéressées ont l’occasion de fournir leur point de vue et de mettre en évidence ces sites, ainsi que les travaux de conservation qui y sont menés. Les informations issues du programme canadien sur les ZCB sont de plus en plus utilisées pour orienter la prise de décision en matière de conservation, qu’il s’agisse de contribuer à l’aménagement du territoire et à la planification des aires protégées ou d’appuyer les propositions de création d’aires protégées et de conservation autochtone. Pour en savoir plus sur le programme canadien sur les ZCB, consultez le site KBACanada.org.
4. Sandra Klemet-N’Guessan
Sandra Klemet-N’Guessan termine son doctorat à l’Université Trent où elle étudie le rôle des animaux aquatiques dans le cycle des éléments (nutriments, carbone et contaminants) dans les cours d’eau et les lacs au moyen de leurs excrétions. Passionnée de sciences et de voyages, Sandra a eu l’occasion de participer et de diriger des projets de recherche dans six pays et en trois langues. Des insectes terrestres aux animaux aquatiques, Sandra est fascinée par les interactions entre les espèces et entre les espèces et leur environnement à l’interface aquatique-terrestre, une approche transfrontalière qu’elle adopte également dans ses activités de sensibilisation à la science et au capital environnemental.
Les recherches principales de Sandra influencent grandement la façon dont nous évaluons le rôle fonctionnel des animaux dans les écosystèmes aquatiques, en particulier par l’intermédiaire de leurs effets sur la biogéochimie et les réseaux alimentaires. Le nombre, la taille et les types d’espèces peuvent influencer les taux de cycle des éléments et la contribution globale des espèces au cycle des éléments, ce qui peut avoir des effets ascendants sur la structure et le fonctionnement des réseaux alimentaires. Sandra a partagé son travail avec des experts et des non-spécialistes grâce à plusieurs initiatives de communication scientifique, notamment avec le gouvernement de l’Ontario en ce qui concerne la recherche sur les espèces végétales rares et ses implications politiques. À l’avenir, Sandra aimerait poursuivre ses communications scientifiques avec divers publics et créer des réseaux internationaux de parties prenantes dans le domaine des sciences de l’environnement.