Nos espèces sauvages nous font économiser des millions de dollars par année
La faune fournit beaucoup de bienfaits cruciaux pour notre survie, pour l’environnement et pour l’économie. Or, beaucoup d’entre nous ne le remarquent pas. Ce n’est qu’en s’arrêtant un instant pour y penser que nous prenons conscience des nombreuses contributions essentielles de la faune. Si les espèces sauvages ne faisaient pas tout ça, notre monde aurait l’air bien différent. C’est plutôt extraordinaire!
Pollinisation
Les pollinisateurs sauvages comprennent des milliers d’espèces d’abeilles, de mouches, de papillons nocturnes, de papillons, de coléoptères et de guêpes. Beaucoup sont directement liés aux aliments que nous mangeons et sont responsables de polliniser 80 pour cent des plantes du monde. La valeur économique de cette pollinisation pour l’agriculture est estimée à plus de 200 milliards de dollars américains par année.
Contrôle des organismes potentiellement nuisibles
Il existe beaucoup d’espèces incroyablement bénéfiques pour lutter contre les organismes nuisibles au Canada. Par exemple, les chauves-souris contrôlent de manière non toxique les organismes nuisibles et protègent les jardins et les cultures en étant capables d’attraper des centaines d’insectes à l’heure. On estime que les chauves-souris permettent au secteur de l’agriculture nord-américain d’économiser 3,7 milliards de dollars par année.
Les insectivores aériens sont des oiseaux qui se nourrissent d’insectes volants et ils comprennent les engoulevents, les martinets, les moucherelles, les hirondelles et les engoulevents bois-pourris. On rapporte que les oiseaux insectivores du monde consomment environ 400 à 500 millions de tonnes de proies chaque année! Bien sûr, d’autres espèces d’oiseaux jouent aussi le même rôle. Par exemple, les gros-becs errants sont reconnus pour leur consommation de larves de tordeuse des bourgeons de l’épinette, un organisme très nuisible dans les forêts de bois mou. Les pics chevelus et les pics mineurs aident à protéger les vergers en se nourrissant de pyrales de la pomme. Les rapaces, qui comprennent les éperviers, les faucons, les aigles et les strigiformes, aident à contrôler les populations de rongeurs.
D’autres espèces aident aussi au contrôle des insectes, comme les guêpes solitaires et les amphibiens. Une source rapporte qu’environ 81 pour cent de l’alimentation d’un crapaud peut être composée d’insectes possiblement nuisibles.
Décomposeurs
Les plus petites espèces comme les bactéries, les champignons et les invertébrés peuvent aussi faire tout un monde de bien! Elles se nourrissent d’animaux et de végétaux morts et décomposent les déchets des autres animaux. Cela empêche les feuilles mortes, les animaux morts et leurs déchets de s’accumuler et libère des nutriments qui retournent dans le sol et dans l’eau.
Dissémination des graines
Beaucoup de types d’espèces sauvages aident à la dissémination des graines, mais aucun ne le fait mieux que les oiseaux. Les graines tombent sur le sol lorsque les oiseaux se nourrissent avec les plantes, et les oiseaux reconnus pour cacher de la nourriture pour plus tard peuvent laisser tomber des graines en les transportant. Beaucoup d’oiseaux ont tendance à cacher des graines puis à les oublier. Bien sûr, les graines sont aussi disséminées par les déjections d’oiseaux!
Détritivores
Les détritivores comme les corneilles, les coyotes et les vautours jouent un rôle important pour le maintien d’un habitat sain. Ils nettoient les animaux morts et en le faisant, ils éliminent les substances nocives et réduisent la propagation de maladies.
Il est plutôt remarquable de penser à toutes les tâches incroyables qu’accomplissent les espèces sauvages. Imaginez de quoi notre monde aurait l’air sans ces animaux extraordinaires!