Célébrons ensemble la Journée internationale des oiseaux migrateurs, le 12 mai, en en apprenant plus sur certains de nos volatiles voyageurs les plus fascinants qui arriveront, ou sont déjà arrivés, dans le nord pour quelques mois!

Vu que le printemps est (enfin) arrivé au Canada, il est grand temps de parler des oiseaux migrateurs. Ces oiseaux doivent voler des milliers de kilomètres pour venir passer la saison chaude avec nous. Ils arrivent quand des habitats pour nicher et de la nourriture deviennent disponibles, aussitôt que la glace et la neige fondent.

1. La Petite ou de la Grande Oie des neiges

À plusieurs endroits au Canada, un signe de l’arrivée du printemps est la présence de la Petite ou de la Grande Oie des neiges. Plusieurs d’entre nous les ont déjà entendues, poussant des cris ressemblant à des jappements de chien, dans le ciel, lors de leur arrivée. Ces oiseaux passent l’hiver aux États-Unis et au Mexique, mais aussitôt que la météo change, ils partent vers le nord. Lors de leur migration, les oies forment des bandes de plusieurs milliers d’individus à des haltes migratoires sur les lacs et les milieux humides partout au Canada, sauf dans les montagnes Rocheuses. Il y en a tant à certains endroits qu’elles semblent couvrir l’eau comme de la neige! Après leur arrêt, elles continuent leur voyage vers leurs aires de reproduction dans l’Arctique pour y passer l’été.

2. Le Bécasseau maubèche

At-risk migrator, the red knot, searches for treats on the Jersey Shore.
Bécasseau maubèche fait un voyage-monstre de 15 000 km pour atteindre ses habitats d’été, dans l’Arctique.

Le migrateur le plus impressionnant se reproduisant au Canada est probablement un oiseau de rivage nommé Bécasseau maubèche. Passant ses hivers à la pointe sud de l’Amérique du Sud, la Tierra des Fuego au Chili et en Argentine, il fait un voyage-monstre de 15 000 km pour atteindre ses habitats d’été, dans l’Arctique. Même si vous ne vivez pas dans le Grand Nord, vous pouvez les observer, arrivant en grandes bandes, aux haltes migratoires tout le long de nos côtes Atlantique et Pacifique durant le printemps et l’automne.

3. Le Colibri à gorge rubis

Le Colibri à gorge rubis est le colibri le plus commun et ayant la distribution la plus étendue au Canada. Après avoir passé la saison froide en Amérique Centrale, ce minuscule oiseau migre sur des milliers de kilomètres vers son aire estivale dans le sud de notre pays, des provinces de l’Atlantique jusqu’à la Saskatchewan. Il peut même voler sans arrêt sur 800 km, lorsqu’il survole le Golfe du Mexique! Un pollinisateur bien connu, le Colibri à gorge rubis aide les plantes à fleurs en se nourrissant de leur pollen puis en le transportant vers d’autres plants.

4. Le Macareux moine

Les oiseaux marins, comme le Macareux moine, peuvent aussi être des grands migrateurs. Cet oiseau vient à terre seulement pour creuser un terriers afin de se reproduire et élever ses petits! De la fin avril au début septembre, les macareux forment des colonies éloignées à quelques endroits sur la côte de l’Atlantique et du Golfe du Saint-Laurent. Sinon, ils passent l’hiver éparpillés en haute mer, bravant les vagues et le froid de l’Atlantique Nord, bien loin de la terre ferme.

5. L’Hirondelle rustique

Vu qu’il n’y a pas de nourriture de disponible ici en hiver pour les insectivores, ceux-ci, tels l’Hirondelle rustique, vont dans des endroits plus chauds en Amérique Centrale et du Sud. Mais quand les insectes juteux (comme les mouches noires et les moustiques!) se réveillent ici, cette hirondelle commune a un vrai buffet! Elle peut s’observer nichant sur des bâtiments partout au Canada, sauf au Nunavut, de la fin avril au début novembre.

Vous voulez en savoir plus sur nos migrateurs fascinants et comment les aider? Visitez Faune et flore du pays! Et bonne Journée Internationale des oiseaux migrateurs!