Les dernières semaines à la Réserve.
Ce n’est qu’au moment où je rédige mes billets de blogue que je réalise tout ce que j’ai vécu au cours de ce programme. Que ce soit mes travaux de recherche sur la surpopulation des cerfs de Virginie, mes visites de stations météorologiques dans des régions éloignées, ou mon rôle comme guide d’excursion dans la Réserve naturelle Gault — j’ai eu l’occasion et le plaisir de vivre différentes expériences sur le terrain qui me serviront grandement à l’avenir.
Compétences accrues
Mise à part mes jambes plus fermes — petit clin d’œil à la randonnée pédestre — je n’ai pas changé de façon flagrante depuis mon arrivée au Mont-Saint-Hilaire. Toutefois, je tiens à souligner que mon français s’est beaucoup amélioré. Ayant complété le programme d’immersion française de la 5e à la 12e année, mon français était déjà au-dessus de la moyenne, mais il m’a fallu un certain temps pour m’habituer au français québécois – ben ouais, maintenant mon français c’est pas mal !
Notre première vague de photos captées par les appareils photo installés sur la montagne a produit 1 000 images. Avec ces données, nous pourrons déterminer la population des cerfs de Virginie sur la montagne et les zones où la densité de cette population est plus forte. Avec ces informations, les chercheurs espèrent mieux comprendre les conséquences du surpâturage sur le sous-bois de la montagne et les effets négatifs de ce déséquilibre sur son écosystème fragile.
Je suis tous les jours reconnaissante d’avoir eu l’occasion de faire partie du Corps de conservation canadien. Notre stagiaire en chef expérimentée s’assure que chaque membre de l’équipe est au courant des activités de la journée. Elle m’a également partagé plusieurs conseils pour mes études de deuxième cycle et mon projet de maîtrise (par exemple, choisir un directeur de recherche et obtenir du financement). Je tiens aussi à mentionner qu’elle est devenue une bonne amie que je vais sûrement visiter après cette deuxième étape.
La conservation à la Réserve naturelle Gault
En plus de mieux comprendre le quotidien d’une élève à la maîtrise, j’ai eu l’occasion d’en apprendre davantage sur les efforts de conservation à la Réserve naturelle Gault. Grâce à une étroite collaboration avec des chercheurs de l’UQAM, de l’Université d’Ottawa et de l’Université de Guelph (woohoo !), les équipes de McGill et de la Réserve naturelle Gault sont en mesure de progresser dans les domaines de la biodiversité et la conservation.
J’ai grandement réfléchi aux projets que j’aimerais entreprendre une fois de retour à la maison et je me penche surtout vers des activités avec les écoles de ma région. Ma formation sur le terrain m’a permis d’acquérir des connaissances que je pourrai mettre en œuvre dans mes projets scolaires et mes emplois futurs, un savoir que je veux partager avec des élèves. J’ai quelques idées à développer davantage, mais je suis très enthousiaste de voir la suite des choses.
Pour l’instant, je dois retourner sur le terrain et profiter au maximum de ces dernières semaines avant mon retour à la maison.
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Pour en savoir plus sur le Corps de conservation canadien.
Les opinions exprimées sont celles de la participante et ne reflètent pas nécessairement celles de la Fédération canadienne de la faune.