Joshua Exner est un stagiaire d’été qui a travaillé au sein de l’équipe chargée des prairies de la Fédération canadienne de la faune.
J’ai eu la chance de travailler en tant que technicien entomologiste de terrain pour la Fédération canadienne de la faune au cours de la dernière saison dans le Parc national des Prairies.
J’étais, entre autres choses, chargé d’effectuer des relevés et des échantillonnages dans ce parc de la Saskatchewan pour collecter des insectes et de les préparer à des fins de conservation.
Une journée dans la vie d’un technicien entomologiste de terrain en stage d’été
Chaque matin, mon équipe et moi partions tôt et nous rendions à nos parcelles. Nous avons mis en place des pièges à eau pour insectes (de l’eau savonneuse dans un plat en plastique jaune) avant d’effectuer une capture au filet. La capture au filet, comme son nom l’indique, consiste à balayer un filet maillé d’avant en arrière dans le but de capturer les insectes.
Après la collecte des données, les insectes ont été préparés à des fins de conservation. Ce processus différait selon la technique de collecte. L’un des aspects stimulants et gratifiants de mon travail d’entomologiste consistait à les épingler.
Dans l’ensemble, travailler pour la FCF a été une belle opportunité. Cette organisation encourage et reconnaît le travail acharné et favorise un environnement d’apprentissage positif.
Un été d’apprentissages
Il y a eu de nombreux temps forts tout au long de l’été :
- Apprentissage des relations entre mutualisme et parasitisme des insectes
- Observation de l’évolution de grands-ducs d’Amérique, passés de l’étape de poussins incapables de voler à celle de partenaires de chasse
- Observation de nombreuses espèces d’oiseaux menacées et en voie de disparition comme la chevêche des terriers, le courlis à long bec et le tétras des armoises
- Découverte de ma (nouvelle) famille d’insectes préférée, les Syrphidae, communément appelés syrphes ou syrphides
Un été d’observations
La photo ci-dessus montre deux jeunes grands-ducs d’Amérique. L’un a environ cinq jours de plus que l’autre. À la station de recherche où nous étions basés pour l’été, le nid était visible depuis le pont.
Chaque nuit, j’observais le nid, ainsi que les bovins, moutons, écureuils terrestres, pluviers kildirs, quiscales de Brewer, engoulevents et tyrans tritris résidents, entre autres choses. C’était une expérience spéciale de les voir se développer, quitter le nid, gagner en indépendance et en confiance, chassant chaque jour des rongeurs dans les herbes indigènes des prairies. Leurs pelotes étaient pleines de mandibules et d’autres os d’écureuils terrestres.
Une nouvelle passion
Cette photo montre un syrphe. À l’aide du livre de Jeff Skevington, « Field Guide to the Flower Flies of Northeastern North America », j’ai identifié un Helophilus obsurus .
Saviez-vous que les mouches (diptères) effectuent près d’un tiers de la pollinisation? Avant d’occuper ce poste à la FCF, je ne savais pas que certaines mouches étaient des pollinisateurs. Ce fait intéressant m’a conduit à approfondir mes recherches au sujet des mouches pollinisatrices et à découvrir les Syrphidae. J’encourage ceux qui, comme moi, n’ont jamais entendu parler des syrphes, à étudier leur cycle de vie et les rôles qu’ils jouent à chaque étape, lesquels vont de la prédation sur les plantes aux champignons. Certains syrphes peuvent même recycler les déchets. Ils sont tellement cool.
Outre les insectes, les oiseaux et la faune, l’équipe de recherche était l’un des éléments les plus positifs de mon travail. On tisse des liens spéciaux avec les gens lorsqu’on est dans la nature : je me suis fait des amis pour la vie grâce à cette expérience.
Travailler pour la FCF aux côtés du personnel d’Agriculture et Agroalimentaire Canada a été une expérience mémorable de bout en bout, et j’encourage tous les étudiants et professionnels à envisager de travailler pour la Fédération canadienne de la faune.