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Nous profitons tous de l’océan, mais nous devons nous assurer de l’exploiter de manière responsable, afin de ne pas causer du tort inutilement à la faune.

À bien y penser, nous avons besoin des océans pour plusieurs raisons :

  • Nous y trouvons notre nourriture. Nous y produisons nos aliments grâce à l’aquaculture.
  • Nous y transportons de tout dans de grands navires.
  • Nous y cherchons des ressources à extraire, comme le pétrole sous les fonds marins.
  • Nous y rejetons les eaux usées de nos maisons et de nos usines.
  • Nous y allons pour nous divertir, en bateau, à la plage, en plongée!

Nous utilisons tous les océans, où que nous vivions.

Ces activités ne causent pas délibérément du tort à l’environnement, mais si nous ne faisons pas attention, elles peuvent causer du tort à la faune ou à son habitat. Par exemple, les animaux comme les baleines peuvent être frappés par des navires, se prendre dans des filets de pêche commerciale ou se blesser en raison de la pollution des océans.

Une image de la densité de certains lieux de pêche dans l’Atlantique canadien en 2012 (vert = faible densité; rouge = haute densité).
Une image de la densité de certains lieux de pêche dans l’Atlantique canadien en 2012 (vert = faible densité; rouge = haute densité).

Nous devons trouver des moyens de protéger la faune contre les activités qui pourraient lui causer du tort. Sur terre, nous pouvons construire des clôtures ou effrayer la faune avec du bruit, mais ces techniques ne fonctionnent pas avec la faune marine. De plus, des études ont démontré que ces méthodes sont inefficaces avec les baleines!

Comment pouvons-nous réduire les risques que les activités humaines entraînent pour les baleines? Nous devons découvrir quelles portions de l’océan les baleines occupent et éviter de mettre sur pied ces activités dans ces zones sensibles. Nous devons relever d’importants défis pour découvrir les zones les plus occupées par les baleines. D’abord, les baleines sont rares, se déplacent beaucoup et sont difficiles à voir, ce qui les rend difficiles à étudier. Ensuite, l’océan est immense! Même la petite portion d’océan dont le Canada est responsable fait plus de sept millions de km2!

Dans le cadre du projet « Whale Habitat and Listening Experiment » (WHaLE), que le public peut suivre (en cliquant ici!), nous visions à relever ces défis à l’aide de nouvelles technologies pour découvrir où vont les baleines, de moyens sécuritaires et à faible coût, au moyen de drones. Cet outil essentiel nous permettra d’exploiter nos océans de façon plus responsable. Armés de ces nouvelles connaissances, nous pourrons trouver de nouveaux endroits où pêcher, naviguer et développer de nouvelles industries maritimes.

Une image de la densité du trafic maritime dans l’Atlantique canadien en 2015 (vert = faible densité; rouge = haute densité). Tiré du site marinetraffic.com
Une image de la densité du trafic maritime dans l’Atlantique canadien en 2015 (vert = faible densité; rouge = haute densité).
Tiré du site marinetraffic.com