À l’approche des discussions cruciales de la COP 16, la Fédération canadienne de la faune (FCF) appelle à une réponse audacieuse à l’échelle mondiale pour faire face à la crise de la biodiversité, en mettant l’accent sur l’éducation.

Reconnaissant le rôle central de l’éducation dans la transformation des attitudes et des actions à l’égard la conservation de la biodiversité à l’échelle mondiale, la FCF exhorte les dirigeants du monde entier à intégrer l’éducation au cœur du Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal (KM-GBF).

Recommandations clés

  1. Adopter un plan d’action mondial pour l’éducation à la biodiversité : La FCF soutient l’élaboration d’un Plan d’action mondial pour l’éducation à la biodiversité. Ce plan, dirigé par la FCF, l’UNESCO, l’UICN et la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (PIBSE), englobera à la fois l’éducation formelle et informelle. Il décrira clairement les objectifs, les activités, les échéanciers, les ressources requises et les partenariats nécessaires pour amorcer des changements transformateurs d’ici 2030.
  2. Aligner l’éducation sur les objectifs environnementaux à l’échelle mondiale : L’éducation à la biodiversité ne doit pas être une initiative isolée. La FCF préconise une approche intégrée qui aligne l’éducation à la biodiversité avec des questions environnementales plus vastes telles que le changement climatique, la santé des océans et le développement durable. Cette intégration conduira non seulement à une amélioration de la réussite scolaire, mais également de la santé publique, de l’accès aux emplois verts et de l’engagement des citoyens à l’échelle mondiale.
  3. Stratégies et plans d’action nationaux pour la biodiversité (SPANB) : La FCF appelle à l’intégration de l’éducation à la biodiversité dans les stratégies et plans d’action nationaux pour la biodiversité. Cela permettra de garantir la priorité de l’éducation à la biodiversité au niveau national et la formation de citoyens autonomes, engagés activement dans les efforts de conservation par le biais de programmes tels que la science citoyenne.
  4. Assurer une éducation inclusive et équitable : La FCF souligne l’importance d’adopter des stratégies inclusives en matière d’éducation qui atteignent des groupes divers, notamment les jeunes, les femmes, les communautés autochtones et les personnes handicapées. Ce n’est qu’en impliquant tous les segments de la société que nous pourrons générer un mouvement solide et durable pour la conservation de la biodiversité.
  5. Assurer le financement de l’éducation à la biodiversité : La FCF préconise enfin la mise en place d’un mécanisme de financement soutenant les initiatives d’éducation à la biodiversité dans les pays qui ne disposent pas des ressources financières nécessaires pour mettre en œuvre ces programmes essentiels.

Il est temps d’agir. La FCF estime que c’est grâce à un effort concerté en matière d’éducation à la biodiversité que nous pouvons favoriser les changements nécessaires à l’échelle mondiale pour enrayer et inverser la perte de biodiversité d’ici 2030. La COP 16 offre une occasion unique de garantir que l’éducation soit reconnue comme un moteur essentiel de cette transformation.

Apprenez-en plus sur les travaux de la Fédération canadienne de la faune relatifs à l’éducation et au leadership.