Lorsque j’ai su que je ferais partie des neuf jeunes qui participeraient à l’expédition en raquettes et en traîneaux à chiens dans le parc provincial Algonquin (le plus vieux parc provincial du Canada), j’étais enchanté de l’idée de prendre part à une aventure aussi excitante. Guidés par Outward Bound Canada et Snow Forest Adventures, nous passerions 10 jours à faire de la raquette et du traîneau à chiens dans des forêts mixtes et caducifoliées, à traverser des lacs gelés, à faire du camping d’hiver et à s’émerveiller devant les étoiles.
Après quelques jours d’initiation à un rythme rapide et de formation de l’esprit d’équipe du groupe 1 du Corps de conservation canadien, nous avons quitté le confort de nos petites cabines du camp Kandalore et nous sommes dirigés vers le parc Algonquin. Après avoir rencontré nos instructeurs et avoir été équipés du matériel dont nous aurions besoin, nous avons commencé notre aventure au début du sentier de traîneaux à chiens du lac Sunday au 35,6 km du parc Algonquin. Une fois que nous avions déchargé nos bagages et rencontré les chiens – des huskies très enthousiastes – nous nous sommes aventurés vers le nord vers notre premier site de camping.
Nous nous levions avec le soleil chaque matin et nous nous sommes rapidement familiarisés avec la routine : nourrir les chiens, préparer le repas et défaire le campement pour nous rendre au prochain site. En formant deux équipes, nous mettions l’équipement nécessaire dans les traîneaux à chiens ou dans les pulkas que nous tirions en raquettes. Une pulka est une sorte de traîneau tiré par un humain ou un animal utilisé l’hiver pour transporter de l’équipement ou des approvisionnements. Les pulkas que tirent les humains s’attachent à la hanche avec des cordes et des pôles flexibles conçues pour tirer la charge efficacement. Sur les sentiers pour traîneaux à chiens du lac Sunday, les pulkas offraient une bonne façon de transporter notre matériel de camping. Dès notre arrivée à chaque nouveau site de camping, nous nous occupions d’abord des chiens en leur fournissant de l’eau fraîche, de la nourriture et des lits faits de copeaux de bois. Une fois les chiens installés, nous préparions un repas chaud, récompense après la journée de déplacement. Après le souper, nous passions la majorité des soirées près du feu de camp à partager des histoires et des blagues.
Tout au long de notre voyage, nous avons vu des animaux sauvages, dont des orignaux, des mésangeais du Canada, des mésanges à tête brune et des tétras du Canada. De plus, nous avons aperçu plusieurs pistes de canidés, dont des traces de loup (identifiées par notre instructeur), dans la région nord-est près du lac Hiram et dans la boucle supérieure. Peut-être que ces traces appartenaient à l’insaisissable loup Algonquin, désigné comme espèce menacée selon la Liste des espèces en péril de l’Ontario?
Je crois que mon expérience préférée a été celle où nous avons passé des heures à regarder les étoiles sur le lac Hiram. J’aimerais pouvoir adéquatement exprimer ce que j’ai ressenti dans ce moment – c’était magnifique. De façon similaire, il m’est difficile de trouver les mots pour exprimer ma gratitude d’avoir eu l’occasion de prendre part à cette expédition comme membre du Corps de conservation canadien.