L’Halloween est à nos portes, ce qui signifie qu’une chose : des zombies! Ils sont lents, ils sont affreux et se régalent de cerveaux humains. Mais nous n’avons pas peur. Les zombies n’ont aucune chance. Nous avons la faune de notre côté.
La nature ne gaspille rien. C’est pour cette raison que de nombreuses espèces – des plus petits organismes aux plus gros des carnivores – se nourrissent de chair d’animaux en décomposition, aussi appelée charogne. Puisque les zombies sont essentiellement des charognes ambulantes, il n’y a aucune raison de les craindre. Si jamais les morts-vivants décidaient de nous attaquer, nos amis sauvages viendraient à notre rescousse. Il ne faut donc pas se soucier de ces cadavres maléfiques qui veulent nous transformer en délicieuse collation. Il y a au moins six animaux du Canada qui dévoreraient ces zombies avant qu’ils n’aient pris leur première bouchée.
Les zombies contre le grizzli Le grizzli est omnivore et, bien que les plantes constituent une grande partie de sa diète, il adore la viande. Et que sont les zombies? Des paquets de viande ambulants! Le grizzli peut repérer l’odeur d’une carcasse en décomposition à plus d’un demi-kilomètre de distance. Un grizzli adulte de 300 kilogrammes n’aurait aucune difficulté à dévorer des dizaines de zombies, surtout s’il se prépare à hiberner.
Les zombies contre le carcajou On ne joue pas avec le carcajou. Il luttera contre des prédateurs beaucoup plus gros que lui, y compris des ours, pour protéger son repas. Il sait chasser, mais se nourrit presque exclusivement du butin des autres prédateurs, surtout l’hiver. Puisque le carcajou adore la charogne, une harde de zombies représenterait un véritable buffet pour ce glouton. Il a de puissantes dents qui peuvent percer de la chair gelée et des os et des griffes courbées semi-rétractiles – bref, les morts-vivants ne sont pas des adversaires dignes du carcajou.
Les zombies contre l’urubu à tête rouge De nombreux oiseaux se nourrissent de charogne, mais l’urubu à tête rouge en raffole. Il arrive facilement à repérer des carcasses grâce à son sens de l’odorat bien développé. Sa tête chauve reste propre, même durant son festin de cadavres débordant d’asticots. Et sa vue perçante l’aide à repérer son repas comme il plane au-dessus du paysage. Les zombies léthargiques ne survivraient que quelques minutes contre une volée d’urubus à tête rouge… qui les déchiquetteraient morceau par morceau.
Les zombies contre le coyote Le coyote se nourrit de proies aussi petites que la souris et aussi grosses que le chevreuil. Mais il aime aussi fourrager pour des cadavres. Le coyote préfère rester loin des gens, mais il est aussi très intelligent. Il se rendrait vite compte que les zombies lents et non armés sont peu menaçants et feraient, d’ailleurs, un excellent repas. Et puisqu’on retrouve des coyotes à partir des montages de l’Ouest, jusqu’en Ontario, au Québec et dans l’Atlantique, les zombies n’auraient aucun endroit où se cacher.
Les zombies contre le grand corbeau Le grand corbeau est un oiseau extrêmement intelligent et confiant qui aime manger des animaux morts. Il se fie habituellement aux autres prédateurs pour déchirer la chair de la charogne; il se pourrait donc qu’il attende quelques semaines pour que la décomposition des zombies soit optimale. Mais par la suite, rien ne l’empêcherait de déchirer de gros morceaux de ces corps avariés. En effet, le grand corbeau utiliserait son bec puissant pour complètement écorcher ces brutes jusqu’à l’os. Et vlan, les zombies!
Les zombies contre le dermeste Le dermeste, dont le nom signifie mangeur de chair, aime, comme son nom l’indique, manger la chair d’animaux morts. En effet, les musées utilisent parfois cet insecte pour dépouiller les spécimens. Les survivants d’une attaque de zombies pourraient élever des millions de dermestes et les déchaîner sur les morts-vivants. Il faudra peut-être attendre quelques semaines que le travail se fasse, mais cet insecte y arriverait sans aucun doute.
Pouvez-vous penser à d’autres animaux canadiens qui pourraient transformer des zombies en buffet à volonté? Dites-le-nous dans les commentaires.
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Nous remercions nos amis de la National Wildlife Federation de l’idée de ce blogue.
