Le 8 juin, c’est la Journée des océans, l’occasion de célébrer les océans du Canada et la vie qui y grouille.
Décrétée lors du Sommet de la Terre des Nations Unies à Rio de Janeiro en 1992, la Journée mondiale des océans a lieu le 8 juin annuellement et vise à nous sensibiliser à l’importance des océans de la planète et au besoin d’en prendre davantage soin collectivement.
Mais pendant que nous célébrons, n’oublions pas les menaces qui pèsent sur nos espèces marines. Au cours de la Semaine des rivières et des océans (du 8 au 14 juin), nous mettons en lumière sept menaces qui guettent nos cours d’eau. Mais parlons d’abord des menaces qui pèsent sur nos océans et les espèces qui y vivent.
No 1 – Collisions avec des navires
Les collisions avec des navires peuvent avoir des effets négatifs sur toutes sortes de baleines, dont beaucoup effectuent chaque année d’incroyables migrations entre les aires de mise bas et les aires d’alimentation. Lorsque ces routes migratoires croisent les voies de navigation, le risque de collision entre les baleines et les navires est plus élevé, ce qui peut entraîner des blessures ou la mort chez ces cétacés.
No 2 – Maladies
Avez-vous déjà entendu parler de l’aquaculture à circuit ouvert? C’est important de connaître cette pratique, d’autant plus qu’elle est utilisée pour élever de nombreuses espèces de poissons, de crustacés et d’algues à des fins de consommation. Mais quelle est l’espèce la plus couramment cultivée? Le saumon de l’Atlantique.
Lorsqu’il est élevé dans des cages ou des parcs en filet ouverts à l’environnement naturel, de nombreux problèmes peuvent survenir, notamment la propagation de maladies et de parasites. Dégueulasse, non?
No 3 – Engins de pêche commerciaux
L’enchevêtrement est l’une des plus grandes menaces que présentent les engins de pêche pour les animaux aquatiques. Les otaries, les tortues de mer, les phoques, les baleines et les oiseaux de mer peuvent tous se prendre accidentellement dans des engins de pêche, ce qui peut causer des lacérations et des infections et même la mort par noyade, blessure, maladie ou inanition.
Saviez-vous qu’environ 25 % de la population restante de baleines noires de l’Atlantique Nord s’empêtrent chaque année dans des engins de pêche? Si certaines s’en sortent avec de légères cicatrices, d’autres meurent d’une mort atroce.
La Fédération canadienne de la faune travaille d’arrache-pied pour éliminer les menaces qui pèsent sur nos océans et sur les créatures, petites et grandes, qui y vivent.
Les baleines, les otaries et les tortues de mer du Canada ne peuvent pas parler pour elles-mêmes; c’est donc à nous de le faire. Ce printemps, le Comité permanent des pêches et des océans se réunira pour examiner l’efficacité de la Loi sur les pêches. À la Fédération canadienne de la faune, nous sommes d’avis que la Loi sur les pêches doit protéger l’eau et la faune plus efficacement.
Les espèces sauvages du Canada ne peuvent pas parler pour elles-mêmes; c’est donc à nous de le faire. Nous vous demandons d’ajouter votre voix à la nôtre aujourd’hui. Faites savoir au Comité permanent des pêches et des océans que nos cours d’eau et nos espèces sauvages vous tiennent à cœur.