Ben Mowat, participant du groupe 2 du Corps de conservation canadien, décrit son expérience lorsqu’il et le reste du groupe se sont portés volontaires pour aider les victimes des inondations au Nouveau-Brunswick avant leur départ pour la première étape de leur aventure.
« J’ai été stupéfaite de la persévérance et de la générosité des personnes touchées par les inondations, d’autant plus qu’elles ont tant perdu. J’ai aussi été impressionnée par le travail d’équipe et la camaraderie et par la façon dont tout le monde donnait un coup de main là où il le pouvait sans se plaindre. Ce groupe de personnes est la meilleure équipe et la plus efficace avec laquelle j’ai travaillé et je n’oublierai jamais cette expérience. »
~ Samantha Jung, une participante du groupe 2 du CCC
J’ai sorti des dessins d’enfants, des jouets, des lumières de Noël et des décorations d’une maison inondée et les ai apportés aux pieds du troisième couple de propriétaires que nous avons aidés.
Il s’agissait d’un jeune couple avec une fille de quatre ans, et je pouvais voir, malgré l’attitude courageuse qu’ils avaient, que chaque objet personnel qu’ils étaient obligés de jeter était significatif pour eux. Je me souviens avoir trouvé une photo de famille du père posant avec sa fille, un dessin au crayon qu’elle avait fait à son troisième anniversaire et un petit hochet violet.
Malgré tout ce qu’ils avaient déjà enduré, ils sont restés de bonne humeur et s’empressaient de contribuer au travail. Ils nous ont amenés à l’intérieur et nous ont demandé de commencer à détruire les murs de la maison qu’ils avaient construite ensemble.
Ce n’était que l’une des maisons que j’ai visitées ce jour-là en tant que bénévole pour la Bourse du Samaritain, un organisme qui vient en aide aux personnes dans le besoin en cas de catastrophe. Notre chef d’équipe, Reg, qui a pris sa retraite il y a deux ans, travaillait avec la Bourse du Samaritain pour venir en aide aux personnes se trouvant dans les zones sinistrées. Son dévouement était une source d’inspiration.
Les inondations à Fredericton ont été les pires des cent dernières années. Les dommages et la dévastation étaient sans précédent, avec des routes barrées, des milliers de personnes sans électricité, une vingtaine de blessés et des dégâts matériels importants. Malgré les difficultés que les gens ont connues, j’ai été très touché par la façon dont la communauté s’est mobilisée.
Je n’aurais jamais imaginé que l’immense dévastation dont on entend parler et que l’on voit aux nouvelles deviendrait un affrontement direct et personnel le mois dernier. Notre cohorte du Corps de conservation canadien (CCC) et moi-même avons vécu une expérience marquante d’inondations dévastatrices le long du fleuve Saint-Jean, à Fredericton, au Nouveau-Brunswick.
~ Jeremy Harbinson, un participant du groupe 2 du CCC
Alors que nous nettoyions la moisissure d’une autre maison, deux hommes se sont arrêtés dans une station mobile de café et de rafraîchissements qu’ils avaient préparée à l’arrière de leur camion, et je me souviens avoir entendu le propriétaire de la station dire qu’il faisait simplement ce qu’il pouvait. Cela m’a rappelé que n’importe quel geste, aussi petit soit-il, peut avoir une incidence importante.
Auteur :
Ben Mowat
Ben Mowat est un participant du groupe 2 du Corps de conservation canadien. Quel est l’enjeu en matière de conservation qui lui tient le plus à cœur? Le changement climatique.