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Alors que la faune et ses habitats sont gravement menacés, le nouveau directeur général de la Fédération canadienne de la faune lance un appel urgent à l’ensemble de la population canadienne pour qu’elle s’engage davantage et contribue à créer une culture de la conservation.
Par Susan Kelly ©2024 Postmedia Network Inc.
Sean Southey est heureux d’entreprendre son nouveau rôle de directeur général de la Fédération canadienne de la faune (FCF). Il travaillera avec son équipe pour aider les tortues, les chauves-souris, les baleines et les papillons monarques, et il s’est déjà mis au travail. La faune et les habitats du Canada étant en grande difficulté, des mesures coordonnées sont nécessaires, et chacun a un rôle à jouer dans la course pour sauver les espèces de la disparition.
« Le travail de la FCF dans ces domaines est très important », affirme M. Southey, qui travaillera à partir du siège social à Kanata, en Ontario. « Notre beau pays est à la croisée des chemins et nous avons besoin que davantage de personnes s’engagent. »
Southey apporte plus de 30 ans d’expérience à l’organisme de bienfaisance national à but non lucratif qui, depuis 1962, est devenu l’une des plus anciennes et des plus importantes organisations de conservation du Canada. Le nouveau directeur général a une vaste expérience dans le domaine des causes internationales liées à la nature, mais il ressent un besoin pressant d’apporter son aide au niveau national.
Des milliers d’espèces qu’on retrouve au Canada, plus de 800 plantes et animaux risquent de disparaître à jamais. La situation critique des populations d’abeilles, de saumons et de papillons monarques est bien documentée. La baleine noire de l’Atlantique Nord figure sur la Liste des animaux et des végétaux menacés de l’Union internationale pour la conservation de la nature. Il reste moins de 70 femelles reproductrices, mais les mesures prises par les pêcheurs de crabes et de homards contribuent à sauver l’espèce. Les huit espèces de tortues d’eau douce du pays figurent sur la liste fédérale des espèces en péril, mais les efforts déployés par le public et les gouvernements pour conserver les terres humides et réduire la mortalité routière aident à améliorer la situation.
Les causes de la perte de biodiversité sont multiples et complexes et comprennent le changement climatique et la perte d’habitats due à l’empiétement humain. Au cours des cinq prochaines années, la FCF donnera la priorité à la mise en œuvre de solutions de conservation, notamment la conservation des prairies, la restauration des habitats indigènes, le rétablissement de la connectivité des eaux douces grâce à l’élimination des obstacles au passage des poissons et la recherche de meilleurs moyens de coexister avec les espèces sauvages.
« Ça fait partie de l’ADN de notre organisme de réagir », explique M. Southey. « J’ai hâte de visiter nos équipes partout au pays qui travaillent à la mise en œuvre de solutions aux problèmes de conservation, comme celles qui fournissent du matériel de pêche sans danger pour les baleines et de la formation aux pêcheurs. »
Il est essentiel de mobiliser et d’inspirer les gens pour faire progresser les activités de conservation des espèces sauvages du Canada, et M. Southey est ravi de contribuer à cet effort en promouvant l’éducation comme un outil clé. Il a hâte de rencontrer certains des bénévoles âgés de 15 à 18 ans qui ont participé aux programmes de service de la FCF, comme le Corps de conservation canadien et Sors dehors.
« Les connaissances et le leadership des Autochtones sont essentiels à la réconciliation », dit M. Southey, car la FCF s’est engagée à établir des partenariats pour rétablir les espèces en péril et préserver l’abondance de la faune canadienne.
« Nous avons beaucoup à faire, mais je suis persuadé que de plus en plus de personnes partout au pays soutiendront cet organisme extraordinaire en donnant de l’argent ou du temps », déclare le directeur général. « Leur soutien est indispensable pour faire avancer nos programmes et créer une véritable culture de conservation au Canada. »
Cette histoire a été rédigée par Content Works, la division de Postmedia responsable du contenu commercial, au nom de la Fédération canadienne de la faune.