L’un des moments les plus magiques du printemps, c’est lorsque les magnifiques papillons monarques sont de retour dans le sud du Canada.
Et cette année, nous avons des nouvelles positives concernant les papillons monarques de l’Est!
Les monarques de l’Est quittent leur refuge hivernal (les forêts de sapins d’Oyamel, au centre du Mexique) vers la fin du mois de mars. Suivant la floraison des asclépiades, ces incroyables voyageurs se reproduisent et pondent leurs œufs en cours de migration vers le nord. Les papillons qui ont hiverné au Mexique donnent naissance à la prochaine génération dans le sud des États-Unis. Cette nouvelle génération poursuit alors la migration vers les aires de reproduction de l’est pendant les mois d’avril et de mai.
Les papillons monarques dépendent des fleurs riches en nectar comme source d’énergie pour leur voyage, et ils devraient commencer à arriver au Canada au début du mois de juin 2025! Ils sont un peu en retard cette année, car on les voit d’ordinaire souvent dans le sud de l’Ontario vers le début du mois de mai.
Les rapports actuels indiquent que des papillons monarques adultes ont été aperçus à Flat Rock, dans le Michigan, sur la rive sud de la rivière Détroit, à hauteur d’Amherstburg, en Ontario.
Nous pouvons nous attendre à voir des papillons monarques arriver dans le sud de la Région du Grand Toronto (RGT) au cours des prochaines semaines. De là, ils se rendront au nord de la RGT, ainsi qu’au Manitoba, au Québec, puis dans les provinces de l’Atlantique. Selon les conditions météorologiques et l’abondance de fleurs, les monarques devraient arriver sur la côte atlantique au cours des premières semaines de juin.
Bonnes nouvelles!
Les résultats du dénombrement des papillons monarques de l’hiver 2024-2025 ont été publiés au mois de mars. Les papillons semblaient occuper 1,79 hectare de forêt contre 0,9 hectare l’année dernière, ce qui est un signe d’espoir pour une espèce en voie de disparition. Nous sommes heureux de ces nouvelles positives. Dans le même temps, n’oublions pas que les papillons monarques demeurent vulnérables, avec des effectifs inférieurs à la moyenne de la dernière décennie.
La collaboration entre le Canada, les États-Unis et le Mexique est essentielle pour élaborer un plan d’action en vue de leur rétablissement.
Étant donné que Canada accueille 17 % de la population hivernante de monarques, nous avons nous aussi un rôle à jouer. Et tout le monde peut contribuer. » ~ Carolyn Callaghan, biologiste de la conservation principale à la FCF, Faune terrestre.
TPar la recherche scientifique, l’éducation du public et des travaux de conservation sur le terrain, la Fédération canadienne de la faune mène des initiatives majeures pour les papillons monarques.
Comment nous aidons les papillons monarques Création de chemins pour pollinisateurs
Creating Pathways
L’équipe chargée de la restauration des emprises continue de faciliter la création d’habitats de prairies indigènes pour les papillons monarques en soutenant et en responsabilisant les gestionnaires fonciers de l’Ontario et du Québec en tant que partenaires essentiels dans cet effort de conservation. Dans la Grande Région de Toronto et Hamilton (GRTH), la FCF travaille avec 12 organismes partenaires pour restaurer l’habitat des papillons monarques et des pollinisateurs dans le cadre de 17 projets! Apprenez-en plus sur les 1795 hectares d’habitats pour pollinisateurs de grande qualité que la FCF et ses partenaires ont restaurés en Ontario.
Le projet Kaléidoscopes
Le projet Kaléidoscopes est intégré à iNaturalist Canada : ses membres contribuent au suivi des papillons monarques par l’intermédiaire des observations qu’ils téléversent sur le groupe Monarch Migration in Ontario (Migration des monarques en Ontario). Vous pouvez contribuer à la science de la biodiversité dans votre communauté. Inscrivez-vous gratuitement dès aujourd’hui et partagez vos découvertes sur les papillons monarques!
Apprenez-en plus sur les travaux que nous entreprenons pour les pollinisateurs >
Brie Laird
Brie est la responsable des communications et du marketing à la Fédération canadienne de la faune. Elle travaille à l’élaboration et à la mise œuvre de stratégies de marketing et de communication avec les équipes scientifiques et de l’éducation. Pendant ses temps libres, elle aime télécharger ses observations dans iNaturalist afin d'en apprendre davantage sur le grand nombre d'espèces présentes au Canada.
