J’ai un point de vue très particulier sur l’hiver. J’en connais beaucoup de choses. Je peux vous dire la différence entre de la pluie verglaçante et du grésil et vous expliquer ce que sont des clippers albertains et des tempêtes du nord-est. Tout cela est bien beau devant l’écran vert au Weather Network, mais qu’en est-il des activités qui se passent RÉELLEMENT à l’extérieur? Je dois admettre que je suis un peu « frileuse », mais lorsque je suis bien emmitouflée et que je sors finalement dehors, je le regrette rarement.
J’ai tendance à souffrir des bleus de l’hiver. Je ne crois pas avoir jamais eu un cas grave de troubles affectifs saisonniers, mais mon humeur change durant l’hiver à cause du manque de soleil. Mon instinct serait d’hiberner jusqu’au printemps.
Quelqu’un m’a donné ce sage conseil il y plusieurs années : assure-toi de sortir dehors tous les jours, même si ce n’est que pour 10-15 minutes. C’est particulièrement important durant les rares journées d’hiver ensoleillées. Ce conseil a tout changé. J’ai réalisé à quel point il est important pour mon bien-être de sortir dehors, de prendre contact avec la nature et d’être reconnaissante pour cette quatrième saison.
Le fait d’avoir un magnifique chien croisé de berger et (possiblement) de husky aide énormément. Elle adore le froid et a toujours hâte de sortir dehors. Elle n’a pas besoin de bottines ni de manteau d’hiver. Elle aime sortir « au naturel », comme on dit. Elle ne supporte pas non plus l’hibernation dès que les températures baissent sous zéro. Je vous conseille fortement d’adopter un chien pour vous forcer à sortir dehors si vous avez des problèmes d’auto-motivation.
J’ai aussi la bonne fortune de vivre dans une grande ville entourée de sentiers pédestres et de chutes d’eau. Ce n’est ni Vancouver, ni Calgary, ni St. John’s. Il s’agit de Hamilton. Étonnant, je sais. Hamilton a la réputation d’être la ville de l’acier, mais ceux qui y habitent savent qu’elle regorge de magnifiques paysages et de plus de 100 chutes d’eau. Il faut savoir où chercher.
Une amie m’a récemment amenée à un tel endroit blotti dans un quartier de banlieue. En passant en voiture, on croirait que c’est un parc local. Mais il s’agit en réalité d’un sentier l qui longe l’escarpement du Niagara et qui offre une vue impressionnante de la ville plus bas. Et oui, il y a une chute d’eau. Les espaces verts au sein d’une ville offrent des avantages à tout le monde. Je n’ai pas besoin de conduire pendant des heures pour trouver un endroit paisible où je peux respirer l’air frais. Je peux m’y rendre en cinq minutes sans courir le risque de me retrouver sur une autoroute glacée.
Si vous aimez les grands espaces, le ski, la planche à neige ou le toboggan, vous n’avez pas peur à l’arrivée de l’hiver et n’avez donc pas besoin de ce blogue pour vous motiver. Si, comme moi, vous avez besoin d’un peu d’inspiration pour sortir cet hiver, trouvez un bel endroit qui vous convient. Nous vivons au Canada, et si je peux trouver un coin de nature dans une ville industrielle, vous pouvez sûrement vous aussi trouver un petit coin de paradis près de chez vous.