Notre mot clé pour 2025 est collaboration.

Dans un monde où l’on cherche constamment à nous diviser, la Fédération canadienne de la faune a passé l’année à collaborer. Nous avons uni nos forces pour créer une coalition pour les prairies indigènes, franchi des ruisseaux pour travailler avec des peuples autochtones à la restauration d’habitats de poissons et traversé des frontières pour collaborer à l’échelle internationale sur des projets d’emprises pour le papillon monarque. Nous nous sommes alliés à des pêcheurs afin d’essayer des engins de pêche à la demande, nous avons travaillé avec des communautés locales pour protéger les tortues et les chauves-souris en péril, nous avons motivé la population pour atteindre deux millions d’observations de la biodiversité canadienne sur iNaturalist et nous nous sommes associés à d’innombrables éducateurs et étudiants pour la conservation de la faune.

L’année a été bien remplie! Découvrez quelques-unes des nombreuses initiatives collaboratives rendues possibles grâce à vos dons et à votre dévouement envers la faune canadienne.

Espèces en voie de disparition et biodiversité

Au secours des chauves-souris en péril

Alors que les chauves-souris commencent à développer lentement une résistance au syndrome du museau blanc, nous concentrons nos efforts sur la réduction d’autres menaces à leur survie.

  • Au moyen de la radiotélémétrie, nous avons cartographié cette année les déplacements de la grande chauve-souris brune et de la petite chauve-souris brune en voie de disparition à trois différents endroits, ce qui nous a permis de repérer 14 nouvelles aires de repos. Au total, nous avons suivi plus de 40 individus et bagué 260 chauves-souris, ce qui permettra à notre équipe et à d’autres chercheurs de les reconnaître durant de futures études.
  • Nous avons lancé une plateforme en ligne de signalement des chauves-souris afin que la population puisse participer à une étude scientifique. En inscrivant leurs nichoirs et en consignant des observations, les gens peuvent continuer de contribuer au projet canadien d’abris pour chauves-souris.
  • Nous avons entamé une étude sur les attitudes des gens face aux chauves-souris et les mesures de conservation prises après avoir participé comme scientifiques citoyens au projet canadien d’abris pour chauves-souris. Cette étude nous aide aussi à cerner les réussites et les points à améliorer pour de futures initiatives.
  • Nous avons créé un guide sur la gestion sécuritaire de chauves-souris dans les bâtiments afin de renseigner le public sur la façon de partager un espace avec des chauves-souris et, si une éviction est nécessaire, sur le moment et la façon de la réaliser en causant le moins de tort possible.
  • Nous avons également travaillé à faire connaître les efforts de conservation des chauves-souris au moyen de messages positifs dans les médias sociaux, en démystifiant certaines croyances et en offrant de l’information fiable sur ces petits mammifères à l’adresse AidonsLesChauvesSouris.ca.
  • Nous collaborons avec les programmes communautaires pour les chauves-souris de la Colombie-Britannique et de l’Alberta afin de mettre sur pied une certification nationale pour les collectivités accueillantes pour les chauves-souris qui vise à encourager les collectivités canadiennes à protéger leurs populations locales. Si vous représentez une municipalité, une communauté autochtone, un campus postsecondaire ou un organisme similaire intéressé, laissez-nous un commentaire ci-dessous ou écrivez-nous à [email protected].

À la rescousse des tortues d’eau douce

  • Au printemps, nous avons mené des études sur la tortue mouchetée, une espèce en voie de disparition, dans le but de la trouver dans des endroits où elle n’avait encore jamais été répertoriée auparavant. Nous avons repéré des tortues mouchetées dans plusieurs nouveaux endroits, ce qui permet de mieux comprendre son aire de répartition en Ontario.
  • Nous avons aussi réalisé des enquêtes et trouvé plus de 150 tortues mortes sur les routes de l’Est ontarien cette année — dont 25 tortues mouchetées. Des clôtures de protection pour la faune ont maintenant été installées à quatre des pires endroits pour la mortalité routière des tortues, mais il reste encore beaucoup de travail à faire ailleurs.
  • Nous avons recueilli et incubé plus de 1 000 œufs de tortues dans l’Est ontarien. Nous avons incubé des œufs de tortue mouchetée, de tortue musquée, de tortue géographique, de tortue peinte et de tortue hargneuse. Cette année marque une première : nous avons trouvé des œufs extrêmement petits de la discrète tortue musquée.
  • Nous avons incubé 600 œufs de tortue mouchetée cette année, soit deux fois plus que toute autre année précédente, ce qui représente un énorme coup de pouce pour cette espèce en voie de disparition.
  • Nous avons également installé plus d’une douzaine de cages de protection autour de nids de tortues peintes et de tortues hargneuses particulièrement exposés à la prédation, protégeant ainsi plus de 300 œufs supplémentaires.
  • Un moment fort de notre travail d’incubation a été la naissance de deux tortues mouchetées albinos issues de la même ponte. Les tortues albinos sont rares dans la nature et il s’agit du premier cas connu au Canada.

Suivi de la biodiversité au moyen d’iNaturalist — Plus de 20 millions d’observations de la faune!

  • Félicitations à l’incroyable communauté iNaturalist! Plus de 267 000 citoyens ont permis à iNaturalist Canada d’atteindre un jalon remarquable : deux millions d’observations! Il y a dix ans, la FCF était fière de s’associer à iNaturalist.org pour lancer iNaturalist Canada et ainsi mieux connaître la faune canadienne.
  • En 2025, iNaturalist nous a permis de faire des découvertes vraiment extraordinaires, comme la trouvaille d’un lichen rare et menacé, la gowardie arctique – la seule observation au monde consignée sur iNaturalist! Nous avons aussi consigné un incroyable affrontement entre un poisson marin capable de respirer hors de l’eau (la crête-de-coq pourpre) et une couleuvre de l’Ouest. Enfin, nous avons vu l’évolution en action grâce à l’observation d’un papillon amiral et vice-roi hybride.
  • Cette année, nous avons aussi dirigé l’équipe canadienne à l’occasion du Défi nature urbaine, qui a lieu au printemps et utilise iNaturalist pour consigner la biodiversité dans le cadre d’une compétition amicale entre villes. Si votre collectivité n’y a pas participé en 2025, découvrez comment y prendre part en 2026. Les participants ont réussi à enregistrer plus de 150 000 observations de la faune et la flore en seulement quatre jours.
  • Nous avons terminé l’été en beauté avec le Grand bioblitz canadien de la FCF. Des gens de partout au pays se sont rassemblés pour recenser la faune à l’approche de l’automne. Nous avons organisé 16 bioblitz en personne partout au pays, y compris des études d’experts sur des espèces sous-représentées comme des champignons rares, des araignées de la côte de la C.-B., des poissons d’eau douce et des chauves-souris peu communes.

Éducation et leadership

Éducation-nature

Même si les écoles étaient fermées pour l’été, nous avons continué à soutenir le perfectionnement professionnel des éducatrices et éducateurs par l’intermédiaire de notre programme Éducation-nature.

  • En juillet, nous avons participé au sommet des éducateurs en environnement du zoo de Calgary, où nous avons échangé avec d’autres professionnels et membres du personnel enseignant sur la façon de renforcer la littératie environnementale. Ce fut une excellente occasion de partager des idées et d’explorer de nouvelles stratégies en éducation axée sur la nature.
  • En août, nous avons organisé deux retraites de formation de trois jours pour enseignantes et enseignants ressources à Calgary et à Winnipeg, en collaboration avec le Collectif de l’éducation par la nature. Un total de 45 leaders pédagogiques de neuf districts scolaires de Winnipeg et de Calgary y ont pris part et ont pu acquérir des outils et des stratégies pour intégrer l’éducation axée sur la nature à leur pratique.
  • Nous avons également soutenu des camps d’été locaux en formant des moniteurs et monitrices pour le programme Atout-faune afin de les aider à animer des activités axées sur la nature qui ont éveillé la curiosité et la conscience environnementale des campeurs tout au long de l’été.

Alors que l’automne est à nos portes et que la rentrée scolaire est entamée, nous nous préparons à l’une des périodes les plus occupées de l’année. L’automne est un moment clé pour le perfectionnement professionnel, alors que nous collaborons étroitement à la fois avec des enseignantes et enseignants et avec de futurs éducateurs et éducatrices. Nos partenariats avec de grandes universités nous permettent d’intégrer l’apprentissage axé sur la nature aux programmes de formation à l’enseignement, afin que la prochaine génération de pédagogues soit outillée pour favoriser la littératie environnementale en classe.

Avec des projets stimulants à venir, nous avons hâte à une nouvelle année scolaire remplie de nouvelles relations qui nous permettra de poursuivre notre mission de rapprocher la population canadienne avec la nature, de renforcer une éthique de la conservation et de soutenir des mesures concrètes pour la faune.

Soutien de la faune au moyen du jardinage

Les experts s’entendent pour dire que le jardinage a le pouvoir de jouer un rôle déterminant dans la conservation. Qu’il s’agisse d’un terrain résidentiel, d’un chalet, d’un espace commercial, d’une cour d’école ou d’un parc communautaire, en jardinant, nous soutenons ensemble la faune que nous aimons… et dont nous avons besoin!

  • Cette année, notre programme scolaire sur les pollinisateurs, Espaces de vie, a continué de motiver des milliers d’élèves partout au pays grâce à notre contenu d’apprentissage en ligne. De plus, la FCF a envoyé des sachets de semences de plantes indigènes à 150 écoles et près de 2 400 plantes bénéfiques à 59 autres écoles pour l’aménagement de jardins pollinisateurs.
  • Le programme Jardinage pour la faune a présenté sa série annuelle de webinaires qui a rejoint plusieurs centaines de personnes au Canada. Grâce à d’excellents conférenciers, nous avons appris les effets des collisions d’oiseaux dans des fenêtres et comment les prévenir, l’importance et la singularité des mouches et des papillons de nuit, ainsi que des conseils pour jardiner en tenant compte de la faune. Nous avons également donné plusieurs conférences virtuelles et en personne à divers groupes intéressés et organisé avec enthousiasme notre visite annuelle des jardins au siège social de la FCF, ce qui nous incite à en offrir encore davantage l’an prochain.
  • Jusqu’à maintenant cette année, notre programme de certification d’habitats a certifié 1 200 jardins comme habitats accueillants pour la faune, portant notre total à près de 7 000 propriétés. Parmi elles, plusieurs centaines de propriétaires ont choisi d’acheter une affiche afin de souligner leur réalisation, de sensibiliser leur voisinage et de démontrer l’objectif de leur jardinage.

Forêts et prairies

Réseautage dans le cadre du programme de conservation des prairies indigènes

En mai, nous avons visité l’est de la Saskatchewan avec nos partenaires des Laboratoires vivants (Prairies centrales) d’Agriculture et Agroalimentaire Canada et du South of the Divide Conservation Action Program afin d’installer des transects d’échantillonnage de pollinisateurs dans des pâturages et des champs de foin. Ce travail servira à établir des pratiques de gestion bénéfiques pour l’ensemencement des pâturages favorisant les insectes pollinisateurs. Il contribuera également à des publications scientifiques que nous préparons avec Behnam Motamedinia, Ph.D., du Centre for Biodiversity Genomics de l’Université de Guelph, sur la diversité des insectes dans les prairies indigènes de la Saskatchewan.

L’équipe collabore activement avec la coalition canadienne des prairies, une initiative pancanadienne regroupant des passionnés des prairies qui souhaitent sensibiliser la population aux merveilles de ces écosystèmes naturels. La coalition rassemble quelque 25 parties prenantes et, ensemble, nous mènerons une campagne ciblée visant à accroître la compréhension du public quant aux prairies canadiennes — ce qu’elles sont, pourquoi elles sont importantes et comment elles disparaissent — tout en inspirant l’adoption de mesures concrètes pour les protéger. Cette campagne sera lancée au début de 2026 — restez à l’écoute!

En collaboration avec le Miistakis Institute de Calgary et l’Alberta Conservation Association, nous étudions les déplacements de l’antilocapre dans les prairies. Nous avons rencontré des municipalités, des communautés autochtones et des représentants provinciaux de l’Alberta et de la Saskatchewan afin d’examiner ce que nous pouvons faire pour aider la faune à traverser les routes des prairies. Dans le monde entier, des passages supérieurs et inférieurs spécialement conçus pour permettre aux animaux de franchir les grandes routes sont mis en place comme solutions de conservation efficaces face à la fragmentation de l’habitat. Cette collaboration explore la possibilité d’appliquer cette idée à la Transcanadienne, entre Swift Current et Medicine Hat.

Conservation des oiseaux de prairies

Nous avons eu une autre saison fructueuse sur le terrain et mené des relevés du goglu et de la sturnelle des prés dans des pâturages et des champs de foin de l’ouest du Québec. Ce projet, réalisé en collaboration avec ALUS, encourage les fermes partenaires à adopter de meilleures pratiques de gestion afin de réduire les effets de la coupe des foins et du pâturage du bétail sur les oiseaux de prairies présents sur leurs terres. Nous avons examiné neuf nouvelles fermes participantes, dont huit abritaient des goglus ou des sturnelles des prés en reproduction dans leurs champs.

  Programme des emprises comme habitats

  • L’équipe a poursuivi ses efforts de restauration de paysages fonctionnels en habitats de prairies indigènes en partenariat avec divers gestionnaires de terrains dans le sud-ouest de l’Ontario, la région élargie du Golden Horseshoe, l’est de l’Ontario et, tout récemment, la région de l’Outaouais au Québec.
  • Notre premier projet au Québec a été lancé ce printemps. La FCF souhaite élargir ses activités dans cette région et explore actuellement des possibilités de partenariats, tout en préparant des ressources destinées aux publics francophones.
  • Pour l’année 2024-2025, nous avons restauré un total de 33,54 hectares d’habitats de prairies indigènes pour les monarques, ce qui porte à plus de 1 828 hectares la superficie restaurée jusqu’à présent dans le cadre du programme des emprises comme habitats.

Lacs et rivières

Rétablissement de la connectivité et sensibilisation du public à la précarité des habitats de poissons

Le programme d’eau douce de la FCF met l’accent sur la restauration de la connectivité en évaluant et en éliminant les obstacles au passage du poisson et en sensibilisant le public à la conservation des habitats essentiels. Voici quelques faits saillants.

  • La FCF collabore avec un groupe de partenaires autochtones et d’organisations non gouvernementales pour créer une initiative transfrontalière élargie de conservation de l’anguille d’Amérique. Ce poisson unique doit migrer entre les écosystèmes marins et d’eau douce pour compléter son cycle vital. Cependant, il est particulièrement menacé par les barrages hydroélectriques qui représentent à la fois des obstacles à la remontée des cours d’eau et des dangers mortels durant la migration vers l’aval. De nouvelles technologies, stratégies et pratiques émergent et pourraient améliorer la sécurité du passage des anguilles sans nuire de façon significative à la production d’électricité.
  • La FCF a mis au point une application mobile d’évaluation communautaire des obstacles aquatiques appelée CanFishPass. Cette application guide les utilisateurs vers l’emplacement de structures aquatiques potentielles et leur permet de réaliser des évaluations simples et rapides, sans formation ni équipement, et sans entrer dans l’eau. Chaque évaluation est intégrée à la Base de données canadienne sur les obstacles aquatiques afin d’encourager l’adoption de mesures concrètes pour remplacer les structures problématiques. Pour en savoir plus, consultez : https://cabd-docs.netlify.app/docs_user/docs_user_app.
  • La FCF élabore ou met en œuvre 15 plans de restauration de la connectivité des bassins versants partout au Canada, dont sept dirigés par des Premières Nations. Dans ces bassins, les obstacles sont cartographiés et priorisés afin de rétablir l’accès aux habitats pour des espèces comme le saumon et la truite. Pour en savoir plus sur certains de nos 26 projets de restauration du passage des poissons réalisés en Colombie-Britannique : https://cwf-fcf.org/en/resources/research-papers/FP_Summaries_EN.pdf.
  • La FCF travaille activement à promouvoir de meilleurs résultats pour les poissons et leur habitat dans le cadre de la Loi sur les pêches, notamment en exigeant de meilleures mesures compensatoires pour la préservation d’habitats, en ralentissant les effets cumulatifs et en réduisant la fragmentation de nos cours d’eau causée par les obstacles. L’an dernier, la FCF a comparu devant le Comité permanent des pêches et des océans de la Chambre des communes ainsi que devant le Sénat du Canada. Nous continuons de rencontrer des ministres, des parlementaires et des hauts fonctionnaires afin d’atteindre ces objectifs, ce qui comprend la mise en place de mécanismes comme l’établissement d’une banque d’habitats par des tiers et le paiement de frais au lieu de mesures compensatoires, des outils durables qui garantiront que la restauration et la conservation des habitats soient prises en compte dans le cadre du développement économique du pays.
  • La FCF collabore avec la Fédération du saumon Atlantique pour cartographier les obstacles au saumon atlantique dans l’ensemble de son aire de répartition au Canada. Des renseignements additionnels sur ce projet seront publiés l’an prochain.

Restauration des rivages grâce à Votre lac et vous  

Les propriétaires riverains continuent de montrer leur amour pour leur lac grâce au programme d’évaluation et d’intendance des rives Votre lac et vous. Ce programme conjoint est rendu possible grâce à nos partenaires régionaux en Colombie-Britannique, en Ontario et en Nouvelle-Écosse qui le mettent en œuvre auprès des lacs de leur région.

  • Cet été, environ 2 700 propriétés riveraines ont été évaluées sur 15 lacs. Les propriétaires recevront gratuitement un rapport personnalisé sur leur propriété riveraine, comprenant des conseils et des recommandations pour améliorer la santé de leur rive et de leur lac. Les associations de lacs participantes recevront, pour leur part, un rapport sommaire à l’échelle communautaire, accompagné de recommandations en matière d’intendance.
  • Cinq projets de micro-subventions ont été réalisés auprès des lacs ayant déjà été évalués dans le cadre du programme Votre lac et vous. Les associations lauréates ont reçu jusqu’à 500 $ pour naturaliser leurs rives au moyen de plantes indigènes. Merci aux nombreux bénévoles communautaires qui ont contribué à restaurer encore plus de rives au Canada!
  • Depuis le lancement du programme en 2013, près de 55 000 propriétés ont été évaluées sur 244 lacs. Plus de 4 000 kilomètres de rives ont été évalués — soit à peu près la distance entre Halifax (N.-É.) et Grand Rapids (Man.).

Avec l’appui de nos partenaires, nous avons hâte de déployer le programme Votre lac et vous auprès d’un plus grand nombre de lacs du Canada afin d’améliorer la santé des lacs pour la faune et les générations futures. Pour plus d’information sur le programme, visitez LoveYourLake.ca. Si vous souhaitez mettre en œuvre le programme pour votre lac, écrivez-nous à [email protected].

Côtes et océans

Programmes visant les grandes baleines

L’équipe des sciences de la conservation marine a connu un été 2025 bien rempli et riche en collaborations, travaillant aux côtés de nombreux partenaires pour favoriser une cohabitation durable avec les grandes baleines du Canada!

  • L’équipe de recherche marine a commencé l’été en force avec une nouvelle publication montrant que les fermetures spatio-temporelles des pêches dans le golfe du Saint-Laurent réduisent jusqu’à 62 % le risque d’enchevêtrement pour la baleine noire de l’Atlantique Nord. Cette information nous aide à mieux comprendre comment améliorer la gestion des pêches pour protéger cette espèce.
  • Notre équipe sur le terrain a poursuivi l’essai d’engins de pêche à la demande. Sept essais ont été réalisés cette année et plus de 300 déploiements — portant notre total à plus de 1 600 déploiements depuis 2019! Ces essais ont permis d’intégrer 4 nouveaux pêcheurs partenaires, maintenant bien formés sur l’utilisation de ce type d’engin.
  • L’équipe a également exploré la pertinence des systèmes de repérage des engins de pêche à la demande dans tout l’Atlantique canadien en mettant à l’essai des dispositifs capables de localiser les engins sous l’eau. Grâce à de nombreux essais en mer, nous analysons la précision de ces outils afin de réduire les conflits liés aux engins et de faciliter leur adoption.
  • En Colombie-Britannique, notre équipe du programme du Pacifique a testé 5 systèmes à la demande en août avec l’équipe des Gardiens de la Nation Tla’amin, avec 27 déploiements, en plus des essais réalisés au printemps avec des pêcheurs commerciaux de crevettes. Nous avons également participé à des démonstrations auprès de l’administration portuaire de Vancouver, ainsi que des Premières Nations Tsawwassen et Musqueam.
  • Notre équipe en C.-B. a aussi évalué le risque d’enchevêtrement des rorquals à bosse et des baleines grises. Nous avons mis à jour nos méthodes, mobilisé nos partenaires et lancé des analyses préliminaires de la présence de baleines sur la côte ouest. Ce travail sera présenté lors de notre 2e atelier annuel pour les intervenants en janvier.
  • Enfin, nous poursuivons nos efforts de sensibilisation et de collaboration pour soutenir l’adoption des engins de pêche à la demande. Cette démarche comprend des démonstrations en entrepôt et sur le terrain avec des membres du ministère provincial des pêches de la Nouvelle-Écosse et de Pêches et Océans Canada. D’ailleurs, nous aiderons cette année les agents des pêches des équipes de Conservation et Protection à réaliser leurs propres essais afin de se former à l’application de la réglementation sur ces engins.

Avec plusieurs présentations à des conférences et des rencontres avec des représentants gouvernementaux, des pêcheurs et d’autres partenaires à l’automne, notre équipe est enthousiaste à l’idée de maintenir cet élan jusqu’à la fin de 2025.