Avez-vous entendu parler de la 6e extinction? Et que pouvons-nous faire?

Extinction : c’est une notion redoutable dont la plupart d’entre nous avons entendu parler depuis l’enfance. Nous savons tous ce que ce mot a signifié pour les dinosaures, mais qu’est-ce que ça signifie pour nous?

Commençons au tout début… L’histoire de notre planète a connu cinq périodes d’extinction massive, au cours desquelles au moins la moitié des espèces ont disparu en un court laps de temps. La dernière extinction massive s’est produite il y a 65 millions d’années (bye-bye les dinosaures) et a anéanti environ 75 % de toutes les plantes et de tous les animaux. Aujourd’hui, de nombreux scientifiques pensent que la prochaine extinction massive est déjà en cours.

La 6e extinction

Crâne d’ours polaire sur le sol dans la toundra.

Les phénomènes d’extinction massive prennent beaucoup de temps. Que nous soyons au début ou en plein cœur d’une extinction massive, de nombreuses espèces disparaissent à une plus grande vitesse que la normale. Selon La 6e extinction, comment l’homme détruit la vie d’Elizabeth Kolbest, la sixième extinction devrait être la plus dévastatrice depuis l’impact de l’astéroïde qui a anéanti les dinosaures. Et qui est à blâmer? L’humain, bien sûr. Kolbest affirme que ceux d’entre nous qui vivons aujourd’hui ne sommes pas seulement les témoins de l’un des événements les plus rares de l’histoire de la vie, nous en sommes également la cause.

Le pire?

Depuis les années 1970, 2,9 milliards d’oiseaux ont disparu

Les scientifiques prédisent des chiffres encore plus dévastateurs. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) répertorie 42 100 espèces à risque de disparaître sur sa liste rouge des espèces menacées. Toutefois, on estime qu’il y a un manque de données pour des milliers d’espèces, ce qui signifie qu’il n’y a pas suffisamment de données pour déterminer avec précision leur risque d’extinction.

Cette situation est extrêmement préoccupante, car une étude récente publiée dans Communications Biology laisse entendre que, en tant que groupe, les espèces pour lesquelles il manque des données pourraient être plus menacées que celles pour lesquelles les données sont suffisantes. Par exemple, en utilisant des probabilités dérivées de l’apprentissage automatique, les prédictions suggèrent que 85 % des amphibiens pour lesquels nous manquons de données sont susceptibles d’être menacés d’extinction. La situation n’est pas non plus très prometteuse pour les mammifères et les reptiles, puisqu’on estime que 50 % de ces espèces pour lesquelles il manque des données sont également en voie de disparition.

Comment pouvons-nous aider?

Des centaines de kilomètres carrés d’habitat de la tortue mouchetée ont été protégés grâce en partie aux observations de cette tortue enregistrées dans iNaturalist.ca

Vous y pensiez peut-être déjà… l’outil qui permet aux Canadiens de tous les jours de devenir des scientifiques citoyens – iNaturalist.ca! C’est notre porte d’entrée pour mieux comprendre les espèces du monde entier, et son utilisation n’a jamais été aussi cruciale. En téléchargeant des observations d’êtres vivants, les scientifiques sont en mesure d’utiliser ces précieuses données pour cartographier la biodiversité. Pensez-y… si des millions de Canadiens commençaient à utiliser iNaturalist.ca pour enregistrer leurs observations dans la nature, de nombreuses espèces pourraient être mieux comprises.

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